Tous pour Courbevoie

Courbevoie : en 2009, quelles dépenses augmentent ? et lesquelles baissent ?

A l'occasion du du conseil municipal du 1er juin 2010

L'analyse des comptes 2009 montre bien les priorités de la ville. Les postes en forte augmentation sont la sécurité (les caméras coûtent très chères, même sans constat objectif d'une baisse de la délinquance), les dépenses de communication, et les études.

En revanche, les dépenses sociales (école, famille, petite enfance, social, santé) baissent de 6%. En pleine crise, ce constat est une honte pour notre ville qui délaisse ceux qui souffrent.

 

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Courbevoie / Cité des loisirs : 3,4 millions d'Euros pour rien

A l'occasion du du conseil municipal du 1er juin 2010

La cité des Loisirs, située sur le site actuel du stade municipal était le grand projet de la campagne électorale du maire.

En 2005, il lançait les premières études sur ce projet.

En 2008, lors de la campagne électorale, nous dénoncions l'inadaptation du projet (de type centre de congrès) au lieu et à sa localisation.

En 2009, le maire demande enfin une étude d'opportunité.

Elle vient de rendre ses conclusions. Sans appel. Le projet est "inopportun".

Retour à la case départ avec un stade qui tombe en ruine. Entre temps, 3,4 millions d'Euros ont été dépensés et jetés par la fenêtre.

C'est près de 40 euros dépensés par chaque Courbevoisien pour rien.

 

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Les Damiers : les appartements saccagés ; le maire élude.

 A l'occasion du du conseil municipal du 31 mai 201

Question écrite de M. Anthony Klein : Les associations des Damiers ont souhaité à plusieurs reprises une visite des logements vacants des immeubles concernés pour apprécier leur état de conservation. Une visite a-t-elle eu lieu en présence ou en l'absence de ces associations ? Si non, une visite est-elle programmée avec le bailleur et avec quels participants ?

Mme Limoge et M. Kossowski répondent qu'une visite a eu lieu par des agents de la mairie. La visite de 4 appartements a été autorisée par Logis Transport, le propriétaire. Le rapport de cette visite montre que "les murs porteurs ne sont pas endommagés mais que les appartements ont été rendus inutilisables". Le rapport parle également de "l'absence d'odeur" dans les cages d'escaliers. 

Quelques semaines auparavant pourtant, l'adjointe au maire Marie-Pierre Limoge, la conseillère municipale Modem Martine Volard et le conseiller municipal (une autre ambition pour Courbevoie) Anthony Klein étaient sur place et avaient pu constater de visu des appartements très dégradés. Ce ne sont pas ceux là qui ont été visités.

Il y a une véritable duplicité de Marie-Pierre Limoge entre la réalité constatée publiquement et ce qu'elle en dit en conseil municipal.

Lors de cette visite, les 3 conseillers avaient vu par les trous de serrure que les appartements ont été saccagés et rendus volontairement inutilisables, par des bris à la masse des sanitaires, canalisations et cloisons. Ces actions, effectuées par le propriétaire actuel (Logis Transport) pourtant bailleur social, sont répréhensibles. Nous soutenons très clairement les habitants dans leurs démarches judiciaires. Le maire, par son "laissons-faire la justice" se désintéresse des habitants chassés. Il s'accommode du constat à minima fait en compagnie du bailleur. 

Nous lui avons demandé quelles sont les conventions entre l'Epad et Logis Transport d'une part, l'Epad et Hermitage d'autre part. Jacques Kossowski a éludé en nous demandant de nous adresser à l'Epad, oubliant qu'il y est l'unique représentant de la ville et membre de l'exécutif en tant que vice-Président.

Commentaire :

Le maire, informé des démarches en justice des habitants dit seulement "laissons la justice faire". Quant à l'implication de l'Epad dans ce dossier, il demande aux conseillers municipaux de s'adresser à l'Epad, oubliant seulement qu'il est le vice-président de l'Epad, siégeant au Conseil d'Administration par un vote du Conseil Municipal.

Ce type d'actions déstabilise le quartier et rend la concertation sur la couverture de la RD7 par Hermitage totalement biaisée, ce que confirme les annonces de Nicolas Sarkozy en direct de Saint-Petersbourg (voir sur ce blog l'article du 19 juin)

 

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EPAD / Courbevoie : La coupole en eaux troubles

A l'occasion du du conseil municipal du 1er juin 2010

Question écrite de Jean André Lasserre : Monsieur le Maire, qu'en est-il de la fermeture, des travaux d'aménagement et du devenir du Centre commercial La Coupole?

Le maire Jacques Kossowski (également vice-Président de l'Epad) répond qu'il a demandé que la question de l'indemnisation des commerçants soit réglée avant la fermeture. Le délai étant très court, nous l'interpellons sur ce qui arriverait si aucun accord n'était signé avant le 30 juin. Le maire n'a pas pu apporter de réponse ce qui laisse les commerçants, les salariés et les usagers dans l'incertitude juridique, sociale, et économique. Les témoignages recueillis sur place montrent que des salariés et des commerçants sont à bout, subissant une pression digne des pires marchands de bien, alors que l'Epad est l'Etat.

Le maire UMP ajoute que la Sodearif s'est retirée car elle n'avait pas répondu dans les délais. Sous le feu des questions, il admet que la Sodearif avait demandé des m2 supplémentaires.

L'Epad a fait appel à une société refusée dans un premier temps, la société "La financière bordelaise", pour s'occuper du dossier.

Cela montre que le projet de la Coupole, et le remplacement d'un commerce de passage et de proximité par une offre haut de gamme, est bien un projet voulu par l'Epad qui mène le jeu. Encore une fois dans ce dossier, Jacques Kossowski, membre de l'exécutif de l'Epad, joue un double-jeu. En tant que maire en difficulté, il rejette toutes les fautes sur l'Epad, dont il assume pourtant la vice-Présidente depuis plusieurs années. 

Comme d'habitude sur les dossiers qui concernent la Défense, il y a une confusion entre EPÄD, DEFACTO (ex. EPGD) et la mairie. Qui est responsable de quoi ? chacun se rejette la responsabilité ... même ceux présents, comme Jacques Kossowski, dans les 3 instances.

 

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EPAD / Courbevoie : le double jeu de Jacques Kossowski

A l'occasion du du conseil municipal du 31 mai 201

Les Damiers. La Coupole. La Tour Phare. 3 dossiers évoqués en Conseil Municipal dans lesquels la duplicité du maire apparaît au grand jour. 

Côté Epad, le vice-Président participe à l'exécutif de l'établissement public, soutient ses décisions. 
 A ce titre, il cautionne le projet Hermitage qui détruit des logements sociaux sur sa commune.
 A ce titre, il choisit l'emplacement et le projet de la tour Phare malgré les nuisances provoquées auprès de 15 000 Courbevoisiens.
 A ce titre, il laisse mourir le centre commercial de la Coupole. 

Côté Courbevoie, le maire UMP se fait le défenseur des locataires, des habitants du Faubourg de l'Arche et des salariés de la Coupole. 

Jean-André Lasserre l'a mis en face de ses responsabilités : s'il n'est pas d'accord avec les décisions de l'Epad, il n'a qu'à démissionner. Il a bien sur refusé, actant ainsi son soutien inconditionnel à tous les projets de la Défense.

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Courbevoie : les promesses de campagnes oubliées

A l’occasion du conseil municipal du 1er juin 201

Lors de la campagne municipale de 2008, le maire s'appuyait sur 3 grands axes : le plan 100 % lecture, la maison Alzeihmer, le Cité des Loisirs.

Dès juin 2008, il admettait que l'objectif de 80 % pour le plan lecture était plus raisonnable que le 100%. Et pour cause, c'est moins que la moyenne nationale ! 

En 2009, il abandonnait le projet de maison Alzeihmer, retoqué par la DDASS.

En 2010, la Cité des Loisirs est abandonnée car non opportune. Le coût pour Courbevoie est tout de même de 3,4 millions d'Euros pour revenir au point de départ.

 

"Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent" avait dit Jacques Chirac. Cette phrase convient parfaitement aux promesses électorales de l'UMP Jacques Kossowski et de sa majorité.

 

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Courbevoie-Défense : la Coupole en avril 2010

 A l'occasion du conseil municipal du 14 avril 2010

Centre commercial La Coupole

Au début des conseils municipaux, le Maire demande aux élus s’ils ont des remarques à apporter par rapport au compte-rendu du dernier conseil municipal. 

Jean André LASSERRE prend la parole pour demander à nouveau au Maire UMP plus de précisions sur le devenir du centre commercial La Coupole. 

En effet, lors du conseil municipal du 8 mars 2010, cette question avait déjà été posée au Maire UMP qui était resté très évasif et avait uniquement évoqué une vague promesse de contact avec le Pôle Emploi pour les salariés licenciés.

Entre-temps, les élus du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » ont été informés d’un arrêté de mise en demeure ordonnant d'effectuer des travaux sans quoi le centre serait fermé qui a été pris par le Maire UMP de Courbevoie.

 

Réponse du Maire UMP:

J. Kossowski se cache derrière des résultats d'enquête technique qui lui auraient été transmis par le Préfet et qui l’ont obligé à prendre cet arrêté. Il parle de transparence dans l’opération en  affirmant que les commerçants ont été informés et que le Pôle Emploi a pris contact avec les salariés.

C’est alors que Jean André LASSERRE informe le Maire UMP que le Pôle Emploi rencontre les salariés le lendemain du conseil municipal.

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sondage à Courbevoie

 A l'occasion du conseil municipal du 14 avril 2010

Métropolis

Au sujet d’une « étude socio-historique » portant sur : "Mémoire des lieux - Villes en mouvement" confiée à l’association Métropolis pour 14 000 euros, M.Bolli indique que c’est une étude chère et qu’il s’agit là d’une autre étude, encore. Jean André LASSERRE indique également que les termes de références de l’étude ne sont pas clairs.

Réponse de M. Bordeaux :

Il s’agit de 50 entretiens avec des courbevoisiens pour mieux comprendre les représentations de la ville par ses habitants et la dynamique de la commune. Cette étude servira à établir la politique de la ville.

Commentaire

L'échantillonnage apparait biaisé. Nous avons demandé la méthodologie et les critères de l'échantillon mais nous n'avons pas obtenu de réponse à cette demande. Quant à la politique de la ville, cela montre que cette étude est aussi un outil très utile à l'UMP pour les futures élections.

 

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Pour un comité d'éthique sur la vidéosurveillance à Courbevoie

 A l'occasion du conseil municipal du 14 avril 2010

Occupation du domaine public départemental par les réseaux de la vidéo protection

A l’occasion de ce vote, le débat a été relancé sur la vidéosurveillance. Jean André Lasserre a demandé un comité d’éthique et des éléments de réponse sur le choix de l’opérateur (en effet l’entreprise utilisée précédemment n’avait pas, semble-t-il, donné satisfaction). Daniel Suisse a également demandé un bilan analytique des coûts.

Réponse :

Le Maire UMP a simplement répondu en disant qu’il n’avait rien à se reprocher, qu’il ne voyait pas pourquoi il pouvait y avoir de la suspicion envers la vidéosurveillance.

Commentaire :

La réponse est à côté de la question. Même pour une entreprise de qualité, un comité d'éthique a toute sa place sur ce sujet de la vidéosurveillance.

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Courbevoie : taxe d'enlèvement des ordures ménagères

 A l'occasion du conseil municipal du 14 avril 2010

Cette mise à niveau de la taxe, nécessaire tant au niveau économique que pédagogique, nous convient.

Nous profitons de ce vote pour attirer l’attention du conseil sur 2 points relatifs à la gestion des ordures à Courbevoie :

Nous l’avions déjà mentionné lors de précédents conseils, il existe une différence de traitement entre courbevoisiens qui nous semble injuste ou doit être clairement justifiée, selon qu’on habite sur la dalle de la Défense ou dans Courbevoie hors dalle. Cette différence se traduit très concrètement sur la facture des résidents. Nous souhaitons des réponses claires à ce sujet, une nouvelle fois.

Nous demandons par ailleurs un bilan de la gestion des encombrants.

Quoiqu’il en soit, le nouveau dispositif de 3 ramassages hebdomadaires est une catastrophe pour l’image de la ville et la circulation sur les trottoirs qui sont maintenant encombrés au quotidien, notamment dans les zones d’habitats collectifs où les responsabilités individuelles sont diluées.

Il y a au bout de plusieurs mois des sols définitivement tachés d’huiles et de peintures renversées, et la responsabilité de la ville serait engagée en cas de blessure sur les tas sauvages que l’on constate. Les résidences hôtelières ne sont pas les dernières à profiter de l’aubaine avec des délestages de volumes parfois conséquents, ce qui nous paraît tout à fait anormal.

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