Vu, la réponse sur l'arrêt de la cascade du parc Diderot

La semaine dernière nous publions un billet sur ce blog concernant l'arrêt de la cascade du parc Diderot.

Aucune information ou écriteau explicatif n'étant apposé sur la zone, une demande avait été adressée en parallèle au service VU de Defacto pour remonter cette avarie, ainsi que pour signaler l'arrêt du point d'eau potable depuis des années.

Une réponse nous a été retournée ce jour par le service mis en place par DEFACTO :

Bonjour

 

Vous nous avez alerté sur l’arrêt de la cascade du parc Diderot.
Celui-ci est consécutif à un violent orage qui a provoqué une inondation du local machinerie  nous obligeant à arrêter la cascade.

Un diagnostic est en cours pour étudier sa remise en service.

Nous vous rappelons par ailleurs que Defacto initie un grand  projet de réhabilitation du parc Diderot piloté par son concepteur , M.Provost.
Les études sont en cours pour un démarrage du chantier début 2014.

 

Cordialement,

 

L’équipe Defacto VU !

 

Dont acte.

Les habitants et usagers attendent avec impatience les travaux annoncés dans ce parc.

Notre groupe d'opposition aussi car cela fait des années que nous signalons l'état de déliquescence de l'endroit.

Inventaire exhaustif :

• Octobre 2009, Conseil municipal de Courbevoie : Le Parc Diderot, qui fait quoi ?
• Septembre 2010, Conseil municipal de Courbevoie : Travaux en bas du parc Diderot
• Décembre 2010, Conseil municipal de Courbevoie : Pas de toilettes publiques au Parc Diderot
• Avril 2012, Courrier adressé au Maire : Parc Diderot, un bas qui blesse
• Juillet 2013 : Parc Diderot sans eau

Les problèmes constatés sont donc dus de manière récurrente à un problème de maintenance des matériels publics sur une zone où les services municipaux et l'établissement public Defacto peinent à se coordonner. C'est le cas aussi d'autres zones de Courbevoie à la lisière avec le quartier d'affaires de la Défense, avec en prime parfois, l'intervention d'un troisième acteur public, l'Epadesa. Ce qui rend ainsi une simple décision très difficile à prendre car passant par un corps à trois têtes.

En bout du course, des résidents mitoyens de la Défense ne sachant plus à quels saints se vouer...

Toutefois cette histoire révèle qu'en réponse à nos demandes, seul l'établissement Defacto essaye de faire son mieux pour améliorer la situation du parc Diderot. La mairie elle, n'est jamais actrice et reste totalement transparente dans ce dossier.

Dommage car une main seule ne peut pas applaudir : le quartier pourra t-il s'en sortir si la mairie de Courbevoie ne joue pas son rôle, en assurant a minima un contrôle des prestations et une surveillance des installations, par les pouvoirs de police qui sont conférés au Maire ?

D'autres zones récemment rénovées montrent bien qu'il ne suffit pas de faire acte de présence (même par délégation) aux inaugurations pour déclarer s'être acquitté de ses responsabilités vis-à-vis d'un quartier de la ville.

Il n'y a qu'à faire un tour au parc Regnault pour voir déjà des signes d'usure sur un parc récemment refait à neuf mais dans lequel la municipalité n'assure pas de présence : serrures des portes de parc détériorées, plates bandes piétinées, point d'eau (déjà !) hors d'usage, nuisances nocturnes de tous ordres, ...

Dommage car le maire de Courbevoie, administrateur à Defacto, ainsi qu'à l'Epadesa, a tous les leviers et moyens municipaux en sa possession, pour veiller à la bonne marche et  faire respecter la tranquillité dans ces quartiers. Mais cela fait des années qu'il les utilise peu ou pas du tout, abandonnant à leur sort un grand nombre d'habitants de la ville. Administrés qu'il revient toutefois visiter au moins une fois tous les sept ans... ?