Intervention de Joelle Paris :
"Oui il est urgent de réhabiliter Lamartine.
Car au delà de l’inconfort engendré par la dégradation du bâti, l’état actuel de l’école pose clairement un problème de sécurité. On apprend dans le dossier que la mise en conformité incendie est urgente.
La dégradation de l’école appelle à des procédures de contrôle plus poussées lors de la construction de locaux municipaux, surtout destinés à accueillir des enfants. On apprend aussi que la dégradation est due en partie à une mauvaise qualité initiale des enrobés de béton et que le bâtiment présente actuellement – et depuis combien de temps ? des risques physiques pour ses usagers avec des risques de décrochage de fenêtres etc.
Cette réhabilitation est donc prioritaire à nos yeux et devra faire l’objet d’un contrôle scrupuleux puisqu’elle va se dérouler en site occupé.
Il s’agit notamment de la partie qui longe la voie ferrée. Or si la nuisance sonore est soulignée dans le dossier, elle est limitée aux nuisances acoustiques dans les classes. Il n’est pas fait mention de l’absence d’isolation phonique qui fait qu’on n’entend plus rien dans les classes à chaque passage de train.
Nous aimerions être certains que la réhabilitation en matière d’isolation prendra aussi en compte les nuisances extérieures et notamment les bruits ferroviaires.
Nous souhaitons savoir si le fait de faire baisser la capacité de l’école de 2 classes puisque de 16 elle va passer à 14 classes ne posera pas de problème d’effectifs dans notre ville en pleine expansion démographique.
Enfin, où seront accueillis les élèves pendant la durée des travaux ?"
Mme Radenac précise que les cours auront lieu dans des bungalows pendant les travaux. Elle réfute la réduction du nombre de classes (pourtant au dossier).
Concernant les nuisances sonores dues à la voie ferrée, elle annonce "qu'on ne peut pas faire autrement".
Même pas des travaux permettant de mieux isoler les classes ?
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