Tous pour Courbevoie

Construction de la Halle de Marché - coûts, délais et sécurité

Novembre 2019

Compte-rendu du Conseil Municipal d'Octobre 2019.

Le conseil municipal du 14 octobre dernier a aussi été l’occasion de demander au Maire-adjoint aux finances, M. Gimonet, la vérité des coûts sur la Halle de Marché en cours de construction, dont on rappelle malheureusement qu’elle n’offrira aucune solution au centre commercial en déshérence.

Cette halle, avec son très grand parking souterrain, était initialement annoncée à “17,9 millions € hors taxe” soit près de 21,5 millions TTC (conseil municipal du 6 mars 2017).

Le coût a été réévalué une première fois lors du conseil municipal du 10 décembre 2018 à 25 millions TTC car y avait été “omis” la rémunération du maître d’oeuvre et le dévoiement des réseaux nécessaires. On a connu plus prévoyant...

Et nous découvrons aujourd’hui que l’opération avoisine désormais les 30 millions TTC :

• halle de marché proprement dite = 9,5 millions
• parking souterrain = 11,9 millions
• rémunération du maître d’oeuvre = 2,04 millions
• dévoiement des réseaux = 1,3 million
• réaménagement des espaces publics alentours = 5,08 millions dont éviction de la station BP, suppression de la maison des associations Alma, remise en état après travaux etc.

Ainsi, de fil en aiguille, cette opération est passée de 21 millions à près de 30 millions soit un surcoût de près de 40%.

Notre groupe pointe aussi le manque de sincérité des comptes : alors que les 25 millions TTC y figuraient clairement au titre de la “halle et parking Charras” en décembre 2018, les coûts sont désormais divisés en deux de manière très opaque avec :

• une ligne intitulée “réaménagement Charras” qui se monte à 16,28 millions TTC.
• une 2e ligne curieusement appelée “aménagement Charras, construction du parking hors taxe” (sic) qui s’élève à 13,80 millions.

Du côté des recettes, le maire-adjoint a mis en avant les subventions obtenues : 2 millions du département, 0,5 de la métropole du grand Paris, 5,7 millions du délégataire SAGS qui gèrera les parkings créés et 1 million du délégataire EGS qui gère désormais les marchés alimentaires et gérera cette Halle.

Nous avons pointé que ces 9 millions étaient de l’argent des contribuables pour ce qui concerne le département et la métropole, et de l’argent que les délégataires récupéreront sur leurs clients pour les parkings et les marchés alimentaires.

Nous avons ainsi rappelé que EGS augmentera de près de 40% les droits de place qu’il exigera des commerçants qui s’installeront dans la halle, renchérissant d’autant le prix des produits qui y seront proposés, ce qui risque de fragiliser un peu plus ce marché déjà fortement éprouvé par les travaux...

En termes de sécurité de ce chantier, un très grave accident a été déploré le 4 septembre dernier, mais l’ouvrier victime est maintenant et fort heureusement hors de danger.

En termes de délais, cette Halle prévue pour la fin 2019 est retardée à la mi-avril 2020.

Notre groupe Tous Pour Courbevoie espère que la réception de ces travaux ne sera pas bâclée comme cela avait été le cas avec le Centre Événementiel en 2014, ce qui avait occasionné la découverte de très nombreuses malfaçons dans les mois suivants...

 

Marchés alimentaires : Importantes hausses tarifaires en perspective

Novembre 2019

 Tribune CourbevoieMag

 

En 2017, la ville de Courbevoie a confié la gestion de ses 4 marchés alimentaires à une entreprise privée -EGS SA- via une délégation de service public (DSP) ayant pris effet au 1^er janvier 2018, pour une durée de 8 ans. Les motivations de la municipalité portaient sur la dynamisation des marchés avec une massification des moyens humains et matériels, la diversification de l’offre et surtout la participation financière d’EGS -à hauteur d’un million d’euros- à la construction de la nouvelle halle de marché.

Notre Groupe avait alerté la municipalité sur les risques inhérents à cette opération, notamment au regard de l’expérience non-concluante du marché du Faubourg de l’Arche. En effet, premier marché de la ville à passer en DSP en 2015, celui-ci a conservé un déficit annuel permanent pendant les 3 années du contrat, preuve de l’échec de la dynamisation promise par le délégataire de l’époque.

S’agissant du délégataire EGS, quel bilan après une année de gestion en DSP ? Même constat : tous les marchés de la ville sont déficitaires, tant pour les commerçants abonnés que pour les occasionnels. Seule exception, le marché Villebois-Mareuil (excédentaire uniquement pour les abonnés). Les résultats sont nettement en deçà des prévisions annoncées par EGS. De plus, aucun des marchés ne comptabilise le nombre de commerçants occasionnels prévus contractuellement. Ainsi, le service aux habitants s’en trouve grandement impacté : les marchés manquent d’offre et peinent à trouver leur public, les commerçants sont sous pression du délégataire qui ne rentre pas dans ses frais...

C’est dans ce contexte difficile que la municipalité a prévu une importante hausse des droits de place des commerçants. Conséquence de la participation du délégataire à la construction de la halle, cette hausse générale sera de 15%. Mais elle sera même portée à 40% pour les commerçants de Charras dès le 1^er janvier 2020, alors qu’ils sont déjà très éprouvés par la construction de cette halle (attendue pour avril seulement) et qu’ils ne sont pas assurés d’y obtenir une place, les demandes étant gelées pour l’heure. A ce jour, aucune réponse n’a été apportée par la ville concernant les effets futurs d’une telle inflation, notamment la capacité des commerçants à absorber la hausse sans répercussion sur les tarifs aux clients ou le devenir des commerçants abonnés à Charras.

Aline DELOBEL, Conseillère municipale
Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie" 

Rénovation du centre Charras : un projet qui bat de l’aile

Juin 2018

 Tribune CourbevoieMag

 

Dans une précédente tribune, notre groupe municipal signalait que les nombreux travaux communaux programmés sur Charras (suppression de la station-service BP, construction de la halle de marché, enquête publique sur le déboisement du parc Charras) avaient pour seul objectif d’étendre la superficie du centre commercial, une solution prônée par son désormais principal propriétaire, le groupe privé Desjouis.

Nous alertions alors sur le risque qu’il y avait à doubler la taille d’un centre commercial déjà en difficulté ainsi que sur la pertinence de faire de telles opérations très coûteuses pour la ville et contestées par les habitants, en l’absence de surcroît d’engagement du promoteur privé.

Las ! Le 26 mars, ce dernier a reconnu un impayé de charges de plus de 360 000 € (porté début mai à 510 000 €) qui pénalise les copropriétaires du Zodiaque et qui interroge sur le sérieux de la démarche d’un groupe qui annonçait dans les colonnes ouvertes du Courbevoie Mag de février 2017 investir 150 millions d’euros dans le centre…

Mais ce n’est pas tout : le Maire a confirmé le 9 avril que la société Desjouis n’avait même pas bouclé le financement de la rénovation du centre actuel, pourtant promise depuis des lustres. Quant à l’extension du centre vers le parc Charras, elle serait renvoyée à une 2^e phase et même à une 3^e phase pour ce qui concerne les surfaces libérées par le déménagement du marché dans la halle. Autant dire avec un financement et des délais encore plus hypothétiques !

Nous nous interrogeons donc sur la légitimité de la nouvelle halle de marché à plus de 20 millions d’euros : fallait-il bouleverser la vie des riverains, détruire la maison des associations et abattre des dizaines d’arbres pour, au final, laisser à l’abandon l’emprise de l’actuel marché ? Cet espace doit être impérativement restructuré et valorisé, tant il serait inacceptable et incompréhensible de sacrifier des espaces verts supplémentaires (parc Charras et ex-station BP) afin d’étendre le centre sans que l'on ait valorisé la place laissée libre par le déplacement du marché.

Les développements actuels montrent bien que la rénovation du centre Charras – au point mort pendant deux décennies – est désormais menacée par les déboires financiers de son promoteur et par l’incapacité maintes fois démontrée du maire à prendre les rênes d’un projet pourtant vital pour le renouveau du centre-ville de Courbevoie. Il est urgent de réagir.

Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Courbevoie – Village Delage : il ne reste que quelques jours pour sauver l’activité économique du quartier

25 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe municipal Tous Pour Courbevoie présidé par Jean-André Lasserre, vient d’adresser un courrier à Jacques Kossowski, lui rappelant l’urgence à reconsidérer l’avenir du Quartier Delage, et notamment la parcelle AP 62 qui abrite entre autres un DATA CENTER en pleine expansion.

C’est en effet dans les premiers jours de novembre, qu’expire le délai d’instruction de la DIA sur un des locaux qui abrite le DATA CENTER, indispensable à son développement. De la décision du Maire, découleront soit le maintien et l’essor d’une activité économique fleurissante, soit sa disparition au profit d’une opération immobilière pour des promoteurs désignés unilatéralement bénéficiaires.

Une réunion publique a été organisée le 7 octobre 2015, destinée à présenter le projet de mutation du quartier. Lors de cette séance à laquelle les riverains ont constaté l’absence de concertation, chacun a pu mesurer un écart incompréhensible entre la connaissance du tissu économique du quartier par l’équipe municipale et celui des entreprises et habitants implantés sur le secteur.

Le Maire s’est vu rappeler à cette occasion les procédures en cours – préemptions et expropriations – qui pèsent sur les habitants depuis plusieurs mois, et pour lesquelles la Ville de Courbevoie, via le service des domaines, a fixé des montants d’indemnisation incohérents - entre 700 € et 4.800 € du m² - pour des parcelles dont la particularité, la situation et l’état d’entretien ne justifient pas de tels écarts.  Sans compter l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, partie intégrante de l’histoire de la ville.

Au conseil municipal du 28 septembre, le Maire a transféré pour 10 ans son droit de préemption à l’EPF 92 (Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine) et lui a confié le soin de procéder, pour son compte, aux acquisitions des terrains.

Le Groupe Tous Pour Courbevoie, au-delà de toute querelle politicienne, et dans le seul intérêt de sauvegarder l’emploi, le tissu économique et l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, demande au Maire de renoncer à toute intervention sur la parcelle AP 62. Et de retirer à l’EPF 92 sa prérogative d’exercice du droit de préemption sur celle-ci.

Favorable à la mutation du quartier Delage, Jean-André Lasserre et les élus du Groupe, souhaitent que son évolution ne se fasse pas au détriment des riverains et des entreprises, en méconnaissance des conséquences irréversibles dont dépend la décision du Maire.

Les élus du groupe d'opposition ont envoyé une copie de ce courrier au Préfet. Ils souhaitent savoir si tous les éléments sur la situation économique du quartier Delage ont été mis à sa disposition quand il s’est engagé par le biais d’une convention de partenariat, à accompagner la Ville dans la réalisation de cette opération. Dans le cas contraire, c'est sur la base d’un défaut d’information qu’il aurait pu signer cette convention.

Jean-André Lasserre demande qu’un nouveau projet émerge, associant tous les élus du conseil municipal, les habitants et les entreprises du quartier, dont la plupart est réunie au sein de l’Association des riverains du Village Delage. A défaut, Jacques Kossowski et sa majorité, devront assumer le prix – financier et politique – du sacrifice d’un tissu économique au profit de promoteurs immobiliers conscients eux, de l’intérêt du quartier dans la perspective de l’arrivée de la Gare du Grand Paris.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Courrier adressé à Monsieur Le Maire : Téléchargement Courrier_IMIE_Delage

 

 

Journée de recrutement HOTEL MELIA PARIS LA DEFENSE

 

Jeudi 8 janvier 2015 de 9h30 à 17h00

Hôtel de Ville  - Salle des Colonnes (entrée coté bassin)

131 rue de la République 92800 Puteaux 

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Derniers jours pour vous inscrire (obligatoire) auprès de : [email protected]

Le 8 janvier, n'oubliez pas vos CV !

 

Licenciement illégal du Directeur de l'OPH , pour qui l'addition ?

La gouvernance calamiteuse de la précédente mandature à l'OPH Courbevoie Habitat va décidément coûter cher à la ville et aux habitants du parc Hlm. Dernière ardoise en date, le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise condamne l'OPH à régler à son ancien Directeur Général plus de 70 000 € d'indémnité pour licenciement illégal et en réparation du préjudice moral qu'il a subi.



Rappel des faits :


En 2012, le rapport de la MIILOS (Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social) pointait une rotation inhabituelle du personnel de l'encadrement sur la période allant de 2007 à 2012. 4 personnes différentes avaient assuré les fonctions de Directeur Général, et l'on constatait également le départ de 9 cadres dans l'équipe dirigeante !

Plusieurs procédures contentieuses étaient intentées par des salariés de l'OPH contre l'office.

C'est le cas du précédent Directeur Général de l'OPH, qui après avoir été en arrêt-maladie (reconnu comme accident du travail par la CPAM), mènait une action en justice contre son employeur, l’OPH.
L’objet de la requête, son licenciement qu'il estimait abusif, et des actes fautifs constitutifs de harcèlement moral dont il disait être victime.

 

Pour avoir un bref aperçu des relations entre l'intéressé et la présidence de l'office de l'époque, il suffit de relire le rapport de la MIIlOS à ce sujet :

" en 2012, à l'occasion du présent contrôle, les inspecteurs de le MIILOS ont trouvé une note signée de M. Siry, directeur général, en date du 1er avril 2011, adressée à Mme Deshayes présidente, qui apporte un nouvel éclairage : l'office aurait été en possession des documents demandés mais aurait décidé de ne pas les mettre à la disposition de la Miilos. Interrogée, la présidente conteste avoir reçu cette note et l'a qualifiée de faux."
Ambiance...


Mai 2014, le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise a rendu son jugement en date du 7 mai (affaire n°1108614) dans le contentieux opposant l'ancien Directeur Général de l'office à COURBEVOIE HABITAT.

Ces décisions condamnent l'OPH au paiement des indemnités suivantes :

- 59 346, 33 € d’indemnités au titre du licenciement illégal dont le tribunal considère que Monsieur ... a fait l'objet.
- 10 000 € en réparation de son préjudice moral tous intérêts confondus.
- 1 500 € en application des dispositions de l'article L.761-1 du code de justice administrative (frais honoraires d'avocat.....)

Un juste dédommagement dont on ne peut que se réjouir pour ce directeur qui a visiblement subi du harcèlement professionnel ayant de graves conséquences sur sa santé, puis abusivement licencié par l'OPH.

Mais il reste un goût amer devant un tel gâchis humain ; d'autant que les responsables en poste à l'époque ne sont pas prêts de rendre des comptes.

La précédente Présidente de l'OPH, Madame Yolande Deshaye, également 1ère adjointe au maire à l'époque, a été débarquée de l'OPH aux dernières élections municipales. Quant au maire de Courbevoie, il a depuis passé la main sur son mandat de vice-président de l'office et n'est donc plus en foction pour répondre sur le sujet, voilà qui tombe bien.

Deux autres ruptures de contrat de travail similaires seront jugées dans les mois prochains au tribunal.L'ardoise risque encore de s'allonger.

Nous ne manquerons pas de vous en tenir informés.

 

Billet d'humeur : Les contrats générations selon...

... Monsieur Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie...

Mardi 14 mai avait lieu en Mairie principale de Courbevoie. un table ronde sur les Seniors.

Monsieur Kossowski a prononcé un discours d'un petit 1/4 heure devant un parterre d'environ 80 personnes avant de s'éclipser, laissant la parole à son adjointe en charge de l'Emploi, Madame Radenac.

 

Le discours du maire était basé sur le maintien dans l'emploi des Seniors jusqu'à leur retraite ; ce qui est, en soi, une très bonne chose car cette population de salariés a l'expérience, un savoir-faire et un savoir-être inégalable.

C'est d'ailleurs ce que met en avant une partie du dispositif des « Contrats Génération » en vigueur depuis le 18 mars dernier.

 

Néanmoins, Monsieur Kossowski, a mis en garde ces mêmes Seniors, qui se trouveraient sans emploi après avoir eu un salaire de 6 000 €, venaient à refuser des offres d'emploi avec des salaires de 2 000 € mensuel.

Ainsi, par son discours, Monsieur Kossowski cautionne le travail à bas coût et la perte de salaire drastique de salariés pourtant hautement qualifiés !!! et que certains employeurs privilégient le licenciement d'un Seniorcar il coûterait plus cher pour embaucher ensuite un jeune au SMIC avec des aides de l’État !!!

 

Mais à quels Seniors s'adressait Monsieur Kossowski ? 

Selon la loi du 20 mai 2009, tout salarié de  + 45 ans est un Senior

 

Il est tout de même surprenant que Monsieur Jacques Kossowski, ne connaisse pas à qui s'adresse la loi qu'il avait votée lors du précédent quinquennat !

Que faisait Monsieur Kossowski lors des débats parlementaires jusqu'au vote ?

Il est vrai que c'était l'époque où l'Assemblée Nationale était aux ordres de l'Elysée, où
4 ministres du Travail se sont succédés en 5 ans (Xavier Bertrand; Brice Hortefeux, Eric Woert puis à nouveau Xavier Bertrand) ! où Madame Parisot n'avait qu'à décrocher son téléphone pour faire entendre la voix du MEDEF ... pendant ce temps les salariés subissaient et subissent encore les affres des plans sociaux abandonnésaux fonds des tiroirs par la précédente majorité de droite et dont la presse économique s'était faite l'écho dès l'automne 2011, en annonçant 75 000 suppressions de postes dans différents secteurs.

Aujourd'hui, c'est une nouvelle majorité de gauche qui doit assumer ce lourd et difficile héritage.

Les représentants des salariés ont regretté le manque d'implication des entreprises dans cette loi de 2009 sur les Seniors puisqu’à la suite, très peu d'accords ont vu le jour et que seuls des plans d'actions ont été mis en place ; de façon unilatérale par les employeurs afin d'esquiver tout débat avec les partenaires sociaux.

 

Tout ceci est à l'image des accords Égalité Professionnelle qui devaient être signés avant le 31 décembre 2011 où dans les comités de relecture des Organisations Syndicales, ils ont pu découvrir quelques jolies pépites comme la mise à disposition pour les femmes de valises à roulettes pour seule proposition de l’employeur !!! ...

Un peu comme si on offrait à sa compagne ou son épouse pour la Saint-Valentin, un caddy pour faire les courses...

C'est faire bien peu de cas de fait des discriminations dont les femmes sont victimes et qui deviennent criantes lors de la liquidation de leurs droits à la retraite.

 

Dans cette nouvelle opération de communication orchestrée par la majorité municipale, il était indiqué sur le flyer : « Emploi des seniors et intergénérationnel en entreprise :

DISPOSITIFS, BONNES PRATIQUES, CONTRAT DE GENERATION » avec une photo de 2 jeunes d'environ 25 ans. Quid des Seniors ??? Des 55 ans et plus ???

Quelques jours plus tard, nous découvrions dans nos boîtes à lettres « LA LETTRE de Jacques KOSSOWSKI, député des Hauts-de-Seine », en bas de la page 3, un article :

« Le contrat de génération : une fausse bonne idée "

et en conclusion de l'article : « A titre personnel, je me suis abstenu lors du vote du texte afin de ne pas envoyer un signal négatif à l'égard des personnes concernées, mais je reste sans illusion sur la réussite de ce contrat. »

Monsieur Kossowski, député-maire semble manquer cruellement de cohérence dans ses propos.

Quel était le but de cette table ronde ?

Expliquer le dispositif des contrats générations ?

• Pour les entreprises de moins de 300 salariés, soit 56 % des entreprises françaises, elles bénéficieront d’une aide de 4 000 € sur 3 ans (soit 12 000 €)à condition d’embaucher un jeune de moins de 26 ans ou un handicapé de moins de 30 ans et de maintenir dans l’emploi un sénior de plus de 57 ans.
• §  Pour les entreprises de plus de 300 salariés, soit 44 % des entreprises françaises, elles devront signer des accords avec leurs partenaires sociaux ou mettre en place des plans d’actions avant le 30 septembre 2013.

 

En attendant, quelques 80 personnes ont eu le droit un cocktail avec petits fours et champagne auquel aucun représentant de salariés n'était présent ! Étaient-ils d'ailleurs invités ?

Quel dialogue ! Un monologue de la pensée unique où Monsieur Kossowski s'arroge de parler au nom des salariés...

 

Ainsi, à chaque jour mérite son opération petits fours et champagne...

Grâce à Monsieur Kossowski, les concitoyens de Courbevoie, peuvent dormir tranquilles. Monsieur Kossowskise charge de dépenser notre argent par des non-événements à des fins électoralistes et au mépris de nos préoccupations quotidiennes.

Conseil municipal du 17 décembre 2012 - sommaire

Voici le sommaire des articles qui ont fait l'actualité sur la période décembre 2012 / Février 2013

 

L'AVENIR de COURBEVOIE

Lancement des ATELIERS DE L'ALTERNANCE

 

DEMOCRATIE LOCALE

Les invitations aux manifestations municipales obèrent le travail des élus d'opposition

Le maire UMP bloque l'information des conseillers municipaux d'opposition

Le maire UMP en délicatesse avec l'expression de l'opposition

Courbevoie : Le maire UMP menace le conseiller général PS qui tient permanence dans la rue

 

INTERCOMMUNALITE

Agglomération Seine - Défense (Courbevoie - Puteaux) en année 1 : un bilan tout petit, petit, petit, petit, ...

Conseils intercommunaux : le vrai visage de la démocratie locale vu par élus UMP de Courbevoie.

L'intercommunalité 100 % UMP

Intercommunalité : Eric Cesari (UMP) justifie l'exclusion de l'opposition

 

LA DEFENSE

LA DEFENSE et COURBEVOIE, l'heure des comptes

La Défense en 2013, un modèle à bout de souffle

La Défense : un cadre de vie et des services pour les habitants et les salariés

La Défense : L’ardoise de Jacques Kossowski

La Défense et Courbevoie : nos propositions

 

HERMITAGE

Enfin un grand débat sur les tours Hermitage ... au tribunal de Nanterre !

Hermitage (Emin Iskenderov) attaque Jean-André Lasserre en diffamation.

 

VAL / JEUNESSE

VAL en grève. "Juste une inquiétude" minimise la majorité UMP.

Courbevoie condamnée à répeter indéfiniment ses erreurs ?

Le quotient familial à Courbevoie

 

AFFAIRES SCOLAIRES

Ecoles Daudet / Mermoz / Adélaïde

 

CRECHES

Crèches de Courbevoie : le bilan des DSP (Délégation de Service Public)

Crèches de Courbevoie : question sur les DSP (délégation de Service Public)

 

LOGEMENT

Nous demandons une aide aux propriétaires qui effectuent des travaux entraînant des économies d'énergie.

Courbevoie : la rapport complet 2012 de la MIILOS

HLM de Courbevoie : totalement à la dérive

Yolande Deshayes (UMP) réagit au rapport de la MIILOS sur les HLM de Courbevoie

 

ACTUALITE

Voeux 2013 pour une ville meilleure

Marché Bio au Faubourg de l'Arche

Samedi 12 janvier 2013, Panne d'électricité dans le 92, la mairie de Courbevoie reste aux abonnés absents !

Dimanche 27 janvier : OUI pour l'égalité

 

SANTE / SENIORS

Quel avenir pour Blanchet Georg ?

Blanchet Georg, la fin d'une maison de retraite publique à Courbevoie

 

EMPLOI

Courbevoie ne s'intéresse pas aux emplois d'avenir : Jean-André Lasserre écrit au maire

 

DECHETS

Prix et qualité du service d'élimination des déchets : un rapport indigent

 

CHAUFFAGE

Chauffage urbain (Soclic, Ceneva) : le bilan à la loupe

 

BRUITS DE COULOIRS

Eric Césari, discret conseiller municipal UMP de Courbevoie mais actif dans la guéguerre Fillon-Coppé

 

 

Courbevoie ne s'intéresse pas aux emplois d'avenir : Jean-André Lasserre écrit au maire

 Jean-André Lasserre et les élus du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" ont écrit au maire de Courbevoie pour savoir ce que la ville compte faire de ce nouvel outil mis en place par le gouvernement afin d'aider les jeunes de 16 à 25 ans peu qualifiés à retrouver un emploi.

Vous trouverez ci-dessous le texte de son courrier :

"Monsieur le Maire,

Tous les Maires du département ainsi que les Conseillers régionaux et généraux des Hauts-de-Seine ont été conviés à la présentation des emplois d'avenir, organisée le Préfet des Hauts-de- Seine le 22 novembre 2012 afin d’expliciter concrètement ce nouveau dispositif relevant de la loi du 26 octobre 2012.

Les informations qui nous ont été communiquées, ont été détaillées, et s’avèreront précieuses pour initier et développer une démarche en direction des jeunes sans emploi, âgés de 16 à 25 ans, et des personnes de moins de 30 ans reconnues travailleur handicapé, n'ayant pas ou peu de qualification.

Dans un département où le pourcentage de demandeurs d'emploi de 16 à 25 ans est deux fois plus élevé que pour les autres catégories d'âge, j'ai été surpris de constater l'absence d'un quelconque représentant de la ville de Courbevoie. Cette problématique du chômage des jeunes est pourtant un sujet important et déterminant pour l’avenir de notre pays.

Aussi, je vous serais reconnaissant de m'indiquer ce que notre ville envisage dans ce domaine,  en lien avec les missions locales qui seront les interlocuteurs, et je me tiens à votre disposition pour vous communiquer les informations obtenues à cette occasion, voire échanger sur ce sujet.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de mes salutations distinguées.

Jean-André LASSERRE"