Tous pour Courbevoie

Stationnement à Courbevoie : l’augmentation des tarifs attendra…les élections départementales !

    7 janvier 2015

  Communiqué de presse

Le stationnement public à Courbevoie est un caillou dans la chaussure du Maire.

Depuis le mois de décembre, le sujet n’en finit pas de secouer la majorité UMP. Après avoir tenté d’appliquer une hausse de près de 50% au tarif des parkings publics, généralisé les horodateurs à tous les quartiers de la Ville, créée des inégalités entre les riverains des zones commerçantes et résidentielles, les courbevoisiens ont su se faire entendre.

Première marche arrière à la veille du conseil municipal du 15 décembre 2014. A la suite d’une pétition lancée par un groupe de citoyens, le Maire sous pression, limite la hausse des tarifs  à 10% à partir du 1^er janvier 2015 dans les parkings publics. Motif ? La SAGS qui gère le stationnement, (avec un juteux contrat de délégation de service public pour les 20 prochaines années…), n’aurait pas réalisé les travaux d’amélioration et d’entretien des parkings pourtant programmés. Mais il ne renonce pas à appliquer les tarifs du stationnement de surface, pourtant 10 fois plus élevés que ceux de ses voisins de Puteaux.

Face à la gronde des habitants qui ne décolèrent pas, l’adjointe à la démocratie locale est envoyée au front, pour engager une concertation avec les habitants. Quand ? Dans le courant du mois de janvier. Mais on ne voit toujours rien venir.

S’étant vivement opposé à cette politique tarifaire depuis septembre 2013, le Groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, conseiller municipal, distribue un tract dans toute la Ville, dénonçant à la fois les nouveaux tarifs, et l’absence totale de concertation.

Les effets sont immédiats. Le Maire est pris à partie à la sortie des marchés, par des habitants toujours aussi mécontents de ne pas être entendus. Mais les élections approchent…, il faut faire vite.

Deuxième marche arrière. C’est par un simple courrier de réponse à un habitant excédé, que l’adjointe au Maire à la démocratie locale fait passer l’information du gel des tarifs 2014 jusqu’au…1^er avril 2015, au lendemain du 2^nd tour des élections départementales.

Et plus surprenant, une certaine « tolérance » sera admise entre février et avril, pour le stationnement de surface dans le Quartier de Bécon. Pour que les habitants puissent s’adapter ? Non, parce qu’elle est candidate… à Bécon.

Le Groupe Tous Pour Courbevoie continue de s’opposer à la politique tarifaire du stationnement, en poursuivant la distribution de son tract, et dénonce l’attitude électoraliste de la majorité UMP.

Jean-André Lasserre
Président du Groupe municipal Tous pour Courbevoie
Contact : 06 07 94 39 08

 

Retrouvez en téléchargement notre tract concernant le Stationnement à Courbevoie.

 

Tarifs de stationnement dans les parkings municipaux et sur la voirie communale applicables au 1er janvier 2015.

Courrier adressé à monsieur le Maire le 23 décembre 2014

 

Objet : Tarifs de stationnement dans les parkings municipaux et sur la voirie communale applicables au 1^er janvier 2015.

 

Monsieur le Maire,

Lors du conseil municipal du 15 décembre 2014, deux délibérations portant sur le stationnement dans les parkings municipaux et le stationnement sur voirie ont été inscrites à l’ordre du jour et débattues.

La colère des habitants face à l’augmentation excessive des tarifs et l’absence de concertation et d’information préalable, ont conduit votre majorité à modifier en urgence ces délibérations.

Une délégation de locataires du parc des HLM a été reçue par vos adjoints quelques minutes avant la séance du conseil municipal, discussion au terme de laquelle il a été convenu qu’une réflexion serait engagée avec eux pour convenir de tarifs plus raisonnables et adaptés à leurs revenus.

Vous avez précisé par ailleurs que les places dites « réservées » seraient supprimées au profit de places « banalisées », avec un tarif unique fixé à 82,50 € mensuel, sans pour autant que la délibération n’abroge l’annexe 11 de la convention de DSP votée par votre majorité en septembre 2013.

Vos adjoints à la démocratie locale et aux finances ont tenu des propos contradictoires sur le montant de l’indemnité à verser au délégataire du fait de la modification des tarifs de stationnement par rapport à ceux votés en 2013.

Enfin, le Groupe Tous Pour Courbevoie que je préside, a déposé un vœu en séance dans lequel nous demandions le gel des tarifs des stationnements dans les parkings pour 2015 le temps d’engager une véritable concertation avec les Courbevoisiens, et l’instauration d’une carte de résident commune à l’ensemble des quartiers de la Ville, y compris les zones hyper centre et zones commerciales. Aucune réponse n’a été apportée par votre majorité.

Notre groupe s’est clairement positionné contre l’ensemble de ces dispositions.

A quelques jours désormais de l’entrée en vigueur de ces nouveaux tarifs, les Courbevoisiens doivent obtenir des réponses précises et sans ambiguïté sur le nouveau dispositif tarifaire du stationnement applicable à Courbevoie. Par conséquent, je vous remercie de bien vouloir vous positionner clairement sur les 4 points visés ci-dessous :

• La réflexion sur l’évolution des tarifs est-elle engagée ? Quels seront les tarifs applicables si elle n’aboutit pas avant le 1^er janvier 2015 ?
• Les places dites « attribuées » sont-elles définitivement supprimées ? Quelles mesures comptez-vous engager avec l’Office HLM et les locataires pour compenser cette suppression, élément substantiel du contrat de bail ?
• Le délégataire renonce-t-il à l’application de l’article 38.5 de la convention de DSP, qui prévoit le versement par la Ville d’une indemnisation pour défaut d’application des tarifs votés par le conseil municipal en septembre 2013 ?
• Confirmez-vous qu’aucun tarif résident ne sera instauré pour les riverains des zones de l’hyper-centre et zones commerciales, ce qui aurait pour conséquence d’ériger en principe, l’inégalité de traitement des Courbevoisiens devant l’impôt.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Jean-André Lasserre

Président du groupe Tous pour Courbevoie

Conseiller Général des Hauts-de-Seine

 

 

Gymnase du Pont de Courbevoie : près de 400.000 € s’envolent en fumée

   22 décembre 2014

  Communiqué de presse

 

A l’heure où le Maire de Courbevoie clame haut et fort que les finances de la Ville sont à sec, et que la baisse des dotations de l’Etat met en péril la qualité du service public offert aux Courbevoisiens, voilà encore une belle illustration du gaspillage de l’argent public municipal.

Tout démarre en 2008, juste après l’élection du Maire. Dans la foulée de ses promesses de campagne, 7,3 M € sont inscrits au budget pour acquérir les terrains situés à l’entrée du Pont de Courbevoie, et y construire notamment un gymnase et un parking. Une mission de programmation est commandée pour 44.800 €, suivie d’une étude de sol pour 20.408 €. Dès le mois de décembre 2008,  le Maire conçoit que l’opération est trop ambitieuse. Puis….plus rien.

Juste après les élections de 2014, le projet ressurgit, et un jury de concours est lancé en Avril pour choisir l’architecte qui parmi 5 candidats, va concevoir le gymnase et 300 places de parkings, pour un montant de…15 millions d’€ (6 millions pour le gymnase et 9 millions pour les parkings).  Les 4 architectes non retenus perçoivent chacun une indemnité de 65 000 €.

En juillet 2014, et à la surprise générale, le Maire feint de découvrir au jury de concours que le projet est pharaonique et coûte trop cher : il ne se fera donc pas !  325 000 € pour les  architectes indemnisés, 44.800 € de programmation, 20.408 € d’étude de sol, soit un total de 390.208 € dépensés pour rien !  La décision était pourtant préméditée puisqu’en avril 2014, lors du vote du budget, aucun crédit n’est inscrit pour 2014 et 2015 sur cette opération…

En septembre 2014, les élus du Groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André LASSERRE, conseiller général, demandent des explications au cours du conseil municipal. Le Maire annonce  qu’il fera voter en décembre une délibération concernant l’indemnisation des candidats et qu’un débat sera alors organisé sur le sujet.

Mais voilà qu’en décembre, noyée au milieu d’une décision modificative sur le budget de la Ville, un montant de 302.953 € est inscrit en dépenses pour indemniser les architectes. Le débat promis par le Maire, n’a évidemment pas eu lieu.

Le Groupe d’opposition Tous Pour Courbevoie, dénonce une nouvelle fois le gaspillage organisé des dépenses de la Ville, et l’incapacité de la majorité municipale à assumer sa responsabilité face aux Courbevoisiens.

Jean-André Lasserre

Conseiller Général du canton sud de Courbevoie

Président du groupe municipal "Tous pour Courbevoie"

Contact : 06 07 94 39 08

 

 

Hermitage : le protocole de 2010 a été signé par Joëlle Ceccaldi

Rectificatif publié le 13 décembre 2014 par Le Parisien

Le protocole d'accord signé en juin 2010 en Russie pour le projet de tours Hermitage à la Défense a été paraphé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, présidente de l'établissement public d'aménagement de la Défense (Epad), et Emin Iskenderov, PDG du groupe immobilier Hermitage, en présence des présidents français et russe, et non par  eux comme nous l'indiquions hier. Une signature quiscelle l'un des plus gros investissements russes en France : il se chiffre à plus de 2 Mds €. Le montage financier de cette opération de 1,65 Md€, pour la construction de deux tours de 300 mètres face au pont de Neuilly, n'est pas encore bouclé.

 

Les Russes gâchent pour 2 milliards de béton à La Défense

Le Canard Enchainé - 10/12/2014

 

Les sanctions financières prises contre la Russie par les pays occidentaux font des victimes à… Paris. Deux tours hautes de 323 mètres devaient être bâties, pour 2 milliards d’euros, dans le quartier de La Défense par le groupe de promotion Hermitage, dirigé par des proches de Vladimir Poutine. A en croire l’Elysée, il n’en est plus question. « Tout est gelé, les tours ne verront pas le jour », confie au « Canard » un conseiller de Hollande.
Imperturbable, le bétonneur continue d’annoncer le « prochain » démarrage du chantier. En réalité, les deux banques russes, proches du Kremlin, qui avaient accepté de prêter les fonds nécessaires au projet, sont incapables de se refinancer sur les marchés internationaux. Et les caisses d’Hermitage restent à peu près vides. Pour essayer de s’en sortir, le promoteur vient d’appeler discrètement au secours les chinois du groupe immobilier Greenland. Mais ces derniers n’ont pas encore donné leur réponse.
Côté français, l’Epadesa (établissement public d’aménagement de La Défense, ex-Epad) fait, lui aussi, comme si de rien n’était. Ses dirigeants annoncent toujours pour « bientôt » la signature avec Hermitage d’une promesse de vente portant sur 50 millions d’euros de droits à construire. « On nous ressert la même chanson, ricane un élu UMP qui siège à l’Epadesa. Chaque année, l’établissement public inscrit les 50 millions dans son budget révisionnel pour faire semblant d’équilibrer les comptes, mais les Russes ne paient jamais… »

Sarko à la truelle

Cette opération grandiose traîne en réalité, depuis quatre ans et demi. Le 19 juin 2010, quelques mois après le parachutage manqué de son fiston Jean à la tête de l’Epad, Sarko père assiste à une petite cérémonie à Saint-Pétersbourg en présence de son homologue russe.
Sous le regard bienveillant des deux président, les dirigeants de l’établissement public paraphent un étonnant protocole avec l’homme d’affaire Emin Iskenderov. Agé aujourd’hui de 38 ans, ce fils d’apparatchik, au look détonnant et au visage d’enfant boudeur, préside depuis 2004 aux destinées du groupe immobilier Hermitage, dont l’actionnariat semble aussi mystérieux que les bords de la Neva par une nuit de brouillard.
Le texte prévoir la réalisation d’un projet mégalo comme son promoteur : affichant juste un mètre de moins que la tour Eiffel, les deux gratte-ciel doivent être édifiés sur une place baptisée du nom de Napoléon Bonaparte. Ils seront destinés à accueillir des bureaux de grand luxe, mais aussi des appartements géants pour milliardaires, vendus 20 000 euros le mètre carré.
Seul souci : l’emplacement des tours est occupé par un ensemble de 230 logements sociaux, en bon état, construits dans les années 70. Peu importe : le promoteur a prévu d’expulser les locataires et de les reloger à ses frais. Mais les intéressés ne l’entendent pas de cette oreille et engagent bientôt une longue bataille juridique – qui dure toujours – pour faire annuler le projet.
Malgré ces petits tracas, le groupe Hermitage s’est débrouillé pour ne presque rien débourser. La facture de l’achat des 230 logements n’a pas encore été réglée, l’Epadesa n’a été payé que de bonnes paroles et les 70 millions qui devait encaisser le département des Hauts-de-Seine pour aménager les routes d’accès restent bloqués…
Ce grand flou financier n’a pas empêché Hermitage de promettre successivement la fin du chantier pour les années 2015, 2016, 2018, 2019 et – désormais- 2021. Mais c’est sûrement l’année de la saint-glinglin…

Hervé Liffran

 

 

Hermitage Plaza : pour le Canard Enchainé le projet est abandonné, Hermitage dément

Defense-92.fr - 11/12/2014

 

Dans un article du Canard Enchainé, le journal affirme que le financement du projet des tours Hermitage est remis en question. Le promoteur a rapidement démenti ces propos.

Pour le Canard Enchaîné, le projet Hermitage subirait les sanctions financières prises contre la Russie. Le journal satirique cite dans son édition du mercredi 10 décembre, les propos d’un conseiller proche du président Hollande qui annoncerait qu’il n’est plus question du projet « Tout est gelé, les tours ne verront pas le jour » aurait-il confié au journal.

Le quotidien met en cause dans son article le financement du projet. « Les deux banques russes proche du Kremlin qui avaient accepté de prêter les fonds nécessaires au projet sont incapables de se refinancer sur les marchés internationaux » affirme le journal dans ses colonnes.

Un article qui a réjoui Jean-André Lasserre, le chef de file de l’opposition à Courbevoie qui parle déjà au passé du projet. « Le projet des tours Hermitage était une aberration économique, territoriale et avant tout humaine. J’en avais fait un point central de mon programme électoral pour les cantonales 2011. Nous sommes heureux et fiers d’avoir mené ce combat ensemble avec les habitants. Si l’abandon du projet se confirme, nous pourrons enfin proposer un projet urbain ambitieux et respectueux pour et par les habitants ».

Des propos qui ont été rapidement démentis par le promoteur qui a qualifié de « fantaisiste » l’article paru dans « un journal humoristique ».

Dans un communiqué le groupe immobilier annonce que les travaux préparatoires ont déjà débuté avec le déplacement des installations de production de froid « installations SUC » qui vont se poursuivre tout l’hiver pour un achèvement avant l’été 2015. Hermitage précise que ces travaux indispensables au projet sont financés en fonds propre.

Le promoteur Russe affirme avoir investi près de 200 millions d’euros pour les acquisitions foncières, la conception du projet, les coûts de relogements et les travaux préparatoires.

Le groupe immobilier explique dans son communiqué que les relogements de la vingtaine de familles restante -sur quelques 250 présentes initialement installées dans les Damiers Anjou, Bretagne et Infra où le projet est localisé- se poursuivent avec pour objectif une fin à l’été 2015. Et le groupe commence à perdre patience quand aux récalcitrants. « Nous lanceront les demandes de procédure d’expulsion s’ils refusent nos trois propositions » explique t-on chez Hermitage qui affirme avoir réalisé ces opérations de relogement de manière exemplaire et reçu de nombreuses lettres de remerciement d’anciens locataires.

Concernant l’accord avec l’Epadesa, Hermitage rappelle dans son communiqué que le protocole de Saint-Pétersbourg de juin 2010, qui donne des droits essentiels pour le projet, est valable jusqu’en juin 2020. « Il sera relayé par une promesse qui devra être signée d’ici l’été 2015″ promet le promoteur.

Enfin concernant le financement le groupe assure que rien n’a changé et qu’il sera effectué en partie par un pool bancaire comprenant des banques russes dont la Sberbank et des banques européennes. Le montant de ce financement est de 1,65 milliards d’euros. « Inchangé, ce schéma n’est pas remis en cause par une quelconque décision conjoncturelle » explique le promoteur.

 

Hermitage réagit à l'article du Canard Enchaîné : "Les Russes gâchent pour 2 mds de béton à la Défense"

 

Business Immo - 10/12/2014

 

Hermitage, qui projette de construire le programme Hermitage Plaza, réagit à l'article, paru ce jour dans Le Canard Enchaîné, intitulé "Les Russes gâchent pour 2 millards de béton à la Défense" qui laisse entendre, par la bouche d'un conseiller de l'Elysée, que "Tout est gelé les tours ne verront jamais le jour".

Voic la réponse in extenso du groupe Hermitage :

"Suite à un article fantaisiste paru dans le journal humoristique – le Canard Enchainé, ce mercredi 10 décembre 2014, Hermitage informe sur les avancées du projet Hermitage Plaza.

1- Travaux préparatoires au projet Hermitage Plaza

Depuis cet été, Hermitage a fait lancer les travaux de déplacement des installations de production de froid « installations SUC » qui vont se poursuivre tout l’hiver pour un achèvement avant l’été 2015. Hermitage finance ces travaux en fonds propres. Ces travaux sont un préalable indispensable au démarrage du chantier du projet.

2- Etat des lieux financier

A ce jour, le Groupe Hermitage a investi dans ce projet près de 200 M€ ayant permis de financer :

• Les acquisitions foncières,
• La conception du projet
• Les coûts de relogements
• Et les travaux préparatoires.

3- Les relogements de 250 familles sur place

Pour Hermitage et Logis Transports, le relogement des familles en place a toujours constitué une priorité. Il a été réalisé d’une manière exemplaire. Hermitage a reçu de nombreuses lettres de remerciements sur ces relogements. Il reste 20 familles sur les 250 présentes initialement à reloger l’objectif est de le faire d’ici l’été prochain. Ces 20 familles occupent des appartements qui sont dans l’emprise du PC Ouest (permis de construire du centre commercial) alors que les emprises pour les PC Est et Sud (les 2 Tours) sont intégralement libres d’occupation.

4- Les procédures

D’une manière générale, les détracteurs du projet ont perdu toutes leurs procédures. Selon les dossiers, les jugements sont intervenus en première instance, d’autres en appel et d’autres en cassation. D’autres procédures aboutiront au 1^er semestre 2015.

5- Accords Epaseda

Le protocole de Saint-Pétersbourg de juin 2010, qui donne des droits essentiels pour le projet, est valable jusqu’en juin 2020. Il sera relayé par une promesse qui devra être signée d’ici l’été 2015.

6- Financement du projet

Dès l’origine, le financement de cette opération a été monté au niveau international par un pool bancaire comprenant des banques russes et des banques européennes. Le montant de ce financement est de 1,65 Mds€. Inchangé, ce schéma n’est pas remis en cause par une quelconque décision conjoncturelle. La nécessité de ce financement porte sur la construction du projet et par conséquent il sera libéré pour la signature de la promesse avec l’Epadesa."

 

Fibres d’amiante sur La Défense ?

 Communiqué de presse - Vendredi 26 Septembre 2014

Il y a une semaine nous dénoncions la pose abusive par le promoteur des Tours Hermitage d’une palissade de tôle le long de la terrasse du restaurant Les Feuillantines, jouxtant le chantier.

Suite à notre interpellation pour défendre le restaurateur dont l’activité est menacée, Emin Iskenderov, le promoteur des tours, s’est justifié en prétextant un désamiantage en cours, notamment « au niveau des fenêtres et des balcons ». Selon lui, « Il faut protéger les clients du restaurant, si de l’amiante s’échappe et tombe dans les assiettes ».

 

M. Iskenderov dit-il vrai ? S’il y a un désamiantage en cours dans ces tours et que des poussières d’amiante s’en échappent – ce qu’il prétend – sans autre protection qu’une palissade, c’est tout le quartier qui est en danger ! Faut-il vraiment rappeler à M. Iskenderov que la loi oblige à effectuer le désamiantage en zones confinées à 100% étanches et maintenues sous pression ? Et que le préfet doit obligatoirement en être alerté ?

L’explication proposée par M. Iskenderov étonne à plus d’un titre. Tout d’abord parce que, dans le permis de construire délivré pour ces tours, il est précisé que le bâtiment ne contient pas d’amiante. Ensuite, parce que, si une telle opération est en cours, on ose espérer que M. Iskenderov suivrait la procédure obligatoire assurant toutes les précautions sanitaires nécessaires, et qui n’a rien à voir avec une simple palissade ! Enfin, il faut rappeler que les travaux sont à l’arrêt depuis 2012 sur ce chantier. Dès lors, on voit mal comment une opération de désamiantage peut s’y dérouler.

La justification apportée par Monsieur Iskenderov témoigne soit d'une méconnaissance des procédés de désamiantage et de sécurité publique très inquiétante de la part d'un professionnel en responsabilité du chantier gigantesque et complexe des tours Hermitage, soit d'un mépris total sinon d'une provocation envers le restaurateur victime de cette installation surréaliste.

Jean-André Lasserre, conseiller général et Président du groupe Tous pour Courbevoie, demande des explications au promoteur «, d’autant plus qu’il est à la tête d’un projet de 2,5 milliards d’euros. Je tiens à renouveler mon soutien à M. Chassang, restaurateur confronté depuis le début de ce projet à l’arbitraire, à l’absurde et maintenant à l’incompétence explicite. »

Au nom du groupe Tous Pour Courbevoie, Jean-André Lasserre appelle le maire de Courbevoie à prendre enfin ses responsabilités pour défendre ses administrés.

Groupe d’opposition municipale « Tous pour Courbevoie »,
regroupant le PS, EELV, le Modem et des citoyens actifs

La Défense : commerçant sous pression, maire aux abonnés absents

 Lundi 15 Septembre 2014

Communiqué de presse

Les chantiers des tours de La Défense n’en finissent pas de faire des victimes. Après le scandale du centre commercial de La Coupole et son lot de commerçants ruinés et de territoires en friche, l’histoire se répète avec le projet pharaonique des Tours Hermitage, conduit par le promoteur russe Emin Iskenderov.

Alors que ce chantier est à l’arrêt depuis 2012, les dommages collatéraux que subissent les commerçants ne sont, eux, pas suspendus. Ce matin une palissade était en cours de construction le long de la terrasse du restaurant Les Feuillantines, sans que celui-­‐ci n’ait reçu aucune information préalable sur la nature et la durée des travaux.

Cet épisode rappelle malheureusement celui de 2012 quand, sous prétexte de désamiantage, le promoteur avait fait poser une palissade en tôle ondulée d’une hauteur disproportionnée le long de la même terrasse de ce restaurant. Ce qui avait évidemment fait fuir les clients et provoqué une baisse de chiffres d’affaires de 75 000€ en 4 mois. Suffisant pour menacer les dix emplois du restaurant.

Alors que le propriétaire du terrain avait été contraint de la démanteler en partie, sa reconstruction aujourd’hui ne repose sur aucune justification puisque tous les travaux sont à l’arrêt depuis trois ans. Cela s’apparente donc purement et simplement à une mise sous pression pour faire fuir la clientèle du commerçant et l’asphyxier financièrement.

Jean-­‐André Lasserre, président du groupe d’opposition municipale Tous Pour Courbevoie et conseiller général de Courbevoie, réaffirme son entière solidarité avec Les Feuillantines face aux pratiques abusives du propriétaire du terrain. Le groupe Tous Pour Courbevoie appelle le maire à prendre désormais ses responsabilités pour défendre ses administrés face aux agissements des promoteurs.

Sa responsabilité est d’ailleurs d’autant plus grande que la course à la construction qu’il poursuit depuis   plusieurs années n’est pas étrangère à cette situation. En délivrant des permis de construire sans délai et
en nombre pour des projets pharaoniques élaborés à la va-­‐vite et contre les intérêts des habitants et des  commerçants, le maire les a abandonnés dans ce face-­‐à-­‐face déséquilibré avec un promoteur qui abuse de sa position dominante. Il est grand temps de mettre fin à ce laisser-­‐faire.

Groupe d’opposition municipale « Tous pour Courbevoie »,
regroupant le PS, EELV, le Modem et des citoyens actifs

 

Communication du PV de réception des travaux du Centre Evènementiel

 

 Courrier RAR adressé à Monsieur Le Maire

 

 

                                                                                        Courbevoie, le 30 Juin 2014

 

 

Objet : Communication du Procès-verbal de réception des travaux du Centre Evènementiel et de la liste des réserves.

 

Monsieur le Maire,

 

Lors de la séance du Conseil Municipal du 23 juin 2014, vous avez soumis au vote des conseillers un avenant n°2 aux travaux de construction du Centre Evènementiel.

A cette occasion, vous avez précisé que la réception d’un tel bâtiment était nécessairement assortie de réserves. Aussi, comme vous vous y êtes engagé, je vous remercie de nous faire parvenir la liste des réserves qui ont été mentionnées dans le procès-verbal de réception des travaux, qui a eu lieu le 14 avril 2014.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression mes salutations distinguées

 

 

Jean-André LASSERRE
Conseiller Général des Hauts de Seine
Conseiller municipal
Président du Groupe Tous pour Courbevoie

Téléchargement COURRIER 2014-013 PV réception centre évènementiel