Ce projet est indécent socialement.
Il détruit du logement accessible pour le remplacer par des prestations de luxe (bureaux, logements, hôtels, commerces). A l’heure où le logement est la préoccupation principale des Franciliens, écarter plusieurs centaines de familles de leurs logements pour les rejeter plus loin est une aberration.
Ce projet est mauvais pour l’aménagement de la Défense.
La Défense a besoin d’un aménagement concerté, et ne doit pas être soumis aux lubies de promoteurs excentriques. Du logement accessible, des transports adaptés, une vie sociale active, sont bien plus essentiels à la vie du quartier d’affaires que des immeubles de luxe à destination de non-résidents. Ces aménagements liés à la vie quotidienne sont utiles économiquement et permettent aux entreprises présentes à la Défense de disposer d'une excellente qualité de service.
Ce projet est douteux économiquement.
Devant les chiffres les plus divers annoncés par le promoteur Hermitage et devant les difficultés économiques de son actionnaire, nous demandons depuis plusieurs mois des garanties. C’est une mesure de protection élémentaire pour les Courbevoisiens, les habitants et utilisateurs de la Défense, et les Alto-séquanais, afin de se protéger contre les errements d’un projet scandaleux. Que se passera-t-il si le projet s’interrompt après les expulsions d’habitants ?
Ce projet est une erreur des responsables politiques UMP.
Sur l’autel de ces tours bling-bling, le maire UMP de Courbevoie, Jacques Kossowski, et les responsables de l’Epadesa (ex. Epad) ont sacrifié des centaines de personnes et un quartier entier de Courbevoie. Ils ont laissé s’installer dans le quartier des pressions insupportables afin que le promoteur arrive à ses fins. Ce mépris concerne la zone couvrant les quartiers Mozart, Louis Blanc et Ancre.
D’une part, le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » appelle les habitants à venir nombreux s’exprimer lors de l’enquête publique.
D’autre part, nous réclamons sa prolongation pour un projet si important. Un mois est la durée minimum, la même que pour un simple aménagement de rue !
Jean-André Lasserre, Président du groupe et Conseiller Général du Canton de Courbevoie-Sud la Défense, ajoute : « Depuis le début, ce projet est inadapté au développement de la Défense, et inacceptable pour les habitants. Ce sont les victimes d’une folie urbaine soutenue par le maire de Courbevoie et l’Epadesa. Avec les habitants, nous continuons ce combat parce qu’il est juste. Les habitants des Damiers sont les symboles des salariés qui travaillent chaque jour pour avoir un toit décent, face aux puissances de l’argent qui ne rêvent que de grandeur. »
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