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extrait de l'article de la Croix :
... « Avant, les Hauts-de-Seine étaient une terre de mission, aujourd’hui ils sont une terre de conquête», estime le patron du PS local. Alors que la droite estime pouvoir gagner Châtenay-Malabry et Vanves, il parie, lui, sur des « surprises » à Bourg-la-Reine, chez Patrick Devedjian, Levallois-Perret-Nord, délaissé par Isabelle Balkany, Asnières, Issy-les-Moulineaux, Montrouge et Courbevoie, où l’affaire de l’Établissement public d’aménagement de la Défense (Epad) aurait laissé des traces.
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Rédigé à 15:23 dans programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)
La Fac "Pasqua", située au faubourg de l'Arche, sur le canton Courbevoie-Sud la Défense, est un des plus gros scandales des Hauts de Seine.
Je m'associe évidemment à ce texte de Pascal Buchet.
Jean-ANdré Lasserre
« Il faut en finir avec les scandales financiers de la Fac privée Pasqua-Sarkozy et son demi milliard d’euros payés par les habitants des Hauts-de-Seine» |
Depuis 1994, date à laquelle il était le seul Conseiller général socialiste, Pascal Buchet dénonce ce scandale de la droite du Conseil général des Hauts-de-Seine, épinglé à plusieurs reprises par la Chambre Régionale des Comptes.
« Ce scandale a tout d’abord un coût : plus d’un demi milliard d’euros payés par les habitants des Hauts de Seine ! Ce bâtiment construit par le Conseil général a d’abord coûté 1.400.000.000 francs et a été mis à disposition gratuitement depuis 17 ans à l’association actuellement présidée par Charles Pasqua. C’est ensuite unesubvention directe et indirecte de plus de 20 millions d’euros prélevée chaque année sur les impôts locaux des habitants de notre département. Ce scandale est aussi celui d’un établissement privé payé à prix d’or sur fonds publics alors que l’université Paris Ouest La défense Nanterre manque d’espaces et de moyens pour ses 35.000 étudiants. A notre demande d’ailleurs, une centaine d’étudiants de cette université peuvent enfin en bénéficier mais qu’avons-nous constaté ? qu’ils devaient payer une taxe auprès de l’association pour occuper ce bâtiment mis à disposition gratuitement par le Conseil général !
« L'université publique Paris Ouest le Défense Nanterre doit payer une taxe pour que 100 de ses étudiants puissent être accueillis dans des locaux mis gratuitement à disposition par le Conseil général à la Fac privée ! » |
Même l’évaluation réalisée par le Conseil général confirme ce scandale initié par Charles Pasqua, poursuivi par Nicolas Sarkozy et aujourd’hui soutenu par Jean Sarkozy, Isabelle Balkany et les élus de l’UMP de ce département. Il est d’ailleurs étonnant que l’actuel Président du Conseil général, Patrick Devedjian, m’ait adressé seulement le 26 janvier 2011 ce rapport d’évaluation daté de novembre 2010 que je réclamais avec mes collègues socialistes depuis des années !
Ce rapport confirme tout ce que nous dénoncions : |
« son fonctionnement génère des coûts importants » : ex. : 2,9 millions € par an de charges liées à des vacations !
« des relations avec les entreprises insuffisamment développées »
« une masse salariale globale très élevée en raison d’une politique salariale avantageuse » ex. : 19 salariés ont perçu plus de 60.000€ chacun en 2007-2008 !
« des frais de déplacements, missions et réceptions trop élevés » ex. : 375.692€ pour la seule année 2007-2008 !
« des conditions de départ très favorables aux salariés génératrices de coûts supplémentaires » ex. : une gratification complémentaire de 176.451,20 € pour un ancien directeur général !
« une gestion coûteuse en raison de factures élevées des prestations externes » ex. : 6,6 millions € par an.
« un secteur lucratif qui reste coûteux » l’association affecte 252.000 € de la subvention annuelle départementale à son secteur lucratif !
En conclusion, nous apprenons même que l’association possède plus de 7 millions € de fonds propres !
Avec les conseillers généraux socialistes, nous exigeons donc : |
- l’arrêt de toute subvention publique
- une requête en recouvrement pour l'argent public englouti et une recherche en responsabilité de ceux qui y ont contribué
- la démission de Charles Pasqua qui préside cette association
- la réintégration de ce bâtiment au sein de l’université publique.
Nous espérons enfin que les habitants des Hauts-de-Seine sanctionneront tous les conseillers généraux de droite en mars prochain
Rédigé à 21:43 dans Courbevoie - quartier Faubourg de l'Arche, gouvernance, programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean Sarkozy qui préside le groupe UMP au CG92, vient d’adresser son « projet politique pour les Hauts-de-Seine» aux élus de l’UMP du département.
Il y critique ouvertement la politique de Patrick Devedjian…
Faut-il lui rappeler tout d’abord que toutes les délibérations de cette politique ont été adoptées avec son vote et celui de tous les conseillers généraux de droite à chaque séance et sans aucune exception ?
Jean Sarkozy veut ensuite repenser l’action du Conseil général en s’appuyant sur la perte de la clause de compétence générale prévue en 2014.
C’est donc clairement l’aveu d’un projet qui supprimera les subventions départementales aux communes et surtout aux associations. Les élus municipaux et les nombreuses associations altoséquanaises apprécieront.
S’agissant des impôts locaux, a-t-il oublié qu’il a voté avec son groupe une augmentation de la pression fiscale dès son arrivée alors que rien ne l’y obligeait pour équilibrer le budget ?
Enfin et surtout au-delà des discours avec des expressions qui ne trompent plus - des discours contraires aux actes - et qui rappellent qu’il est bien le fils du Président, qu’en est il des supposées priorités qu’il avance ? Une politique de l’adolescence pour prendre en compte les maux de l’adolescence ? La lutte contre la toxicomanie et les accidents de la route ? Mais pourquoi alors a-t-il donc voté les diminutions de moyens aux associations et refuse les aides que sollicitent les communes qui ont une politique en la matière ? Pourquoi considère-t-il que la voiture est un élément émancipateur du jeune ? Les aider à construire leur personnalité à travers le sport, la culture et l’innovation ? Mais pourquoi vote-t-il donc systématiquement contre nos propositions en faveur de la culture, du sport au collège et pour doter chaque collégien d’un ordinateur portable ? Pourquoi refusez vous avec votre amie Mme Balkany les actions que nous vous demandons pour les collégiens dès qu'ils sortent du collège ?
La question essentielle des modes de garde de la petite enfance ? … en voulant sortir de la logique d’un nombre départemental de berceaux ?
Quel aveu lorsque l’on sait la pénurie de manque de places en crèches ! Mais pourquoi alors a t'il préféré financer les crèches privées à but lucratif plutôt que de soutenir les crèches publiques et associatives pour lesquelles le Département a diminué ses aides de 40 % tout en supprimant ses crèches départementales ? Pourquoi s’oppose-t-il à notre projet de création d’une école départementale des métiers de la petite enfance alors que l’on sait la pénurie de personnels qualifiés sur le marché du travail ?
Généraliser les espaces insertions ? Il doit avoir oublié qu’il s’agit là d’un report de charge sur les communes faute d’un Conseil général qui se dote des moyens nécessaires pour l’insertion des personnes au RSA. Et sinon, pourquoi s’oppose-t-il alors à nos demandes de renforcer les équipes des circonscriptions de la vie sociale et notamment les travailleurs sociaux d’insertion (TSI) qui manquent cruellement, contraints de suivre plus de cent personnes par agent ?
La dépendance ?
N’est il pas au courant du projet gouvernemental qui ouvre la voie aux assurances privées ? Et concernant les Hauts-de-Seine, ne sait-il pas qu’il vote des moyens insuffisants pour la MDPH qui n’a plus qu’un seul ergothérapeute… que les élus de l’UMP se refusent de créer des établissements spécialisés préférant laisser les promoteurs immobiliers bétonner pour des logements de standing quand ils disposent de foncier disponible ? Sait-il seulement que les personnes handicapées doivent recourir à des établissements en Belgique faute d’en trouver de ce fait dans le 92 ?
Le logement ?
Ce serait sa troisième priorité mais pas un mot sur le logement social…. Doit-on lui rappeler qu’il est l’élu de Neuilly succédant à son père où le taux de logements sociaux est si faible ? Que les élus de l’UMP préfèrent toujours le logement privé inabordable aux deux tiers de la population ? Que le discours de son père de créer 3300 logements sociaux par an n’a jamais été atteint et que les 70.000 demandeurs de logement en ont assez d’être contraints, notamment les jeunes, de quitter les Hauts-de-Seine… et que les étudiants souffrent de cette politique dans le 92.
Celui qui prétendait présider l’Etablissement Public de la Défense, n’a-t-il rien d’autre à dire que des discours contraires à ses actes et à ses votes et à ceux des élus UMP qu’il représente ?
Enfin, pourquoi fuit-il le débat démocratique que je lui ai proposé depuis deux ans ? En a-t-il peur ? Je le lui repropose aujourd’hui. Nous verrons bien s’il finit par se confronter à la réalité.
Rédigé à 21:35 dans programme départemental, social, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
« Non Monsieur Devedjian, la solidarité n’est pas une priorité du Conseil général des Hauts-de-Seine !
Monsieur l’actuel Président,
Contrairement à ce que vous affirmez sur votre blog, la solidarité n’est malheureusement pas une priorité du Conseil général des Hauts-de-Seine !
Comme je l’avais d’ailleurs souligné lors des débats budgétaires, les dépenses de solidarité du Conseil général du 92 sont pour l’essentiel des dépenses obligatoires
prévues par les lois de décentralisation et de transferts de compétences de l’Etat vers les Départements (APA, RSA allocations et insertion, PCH). C’est en effet la principale compétence confiée aux départements. Certes, ces dépenses ont augmenté mais c’est la Loi, et non pas une priorité de l’actuelle majorité UMP- NC du Conseil général. Rappelons d’ailleurs que les dépenses de solidarité du CG92 ne concernent que 56,8 % du budget alors qu’elles sont à 67,3 % à Paris, 71,6 % dans le Nord et en moyenne de 60,2 % dans les départements en France (source DGCL).
S’agissant des crèches : les 25.000 places que vous citez sont pour l’essentiel celles des communes et des associations. Faut-il vous rappeler que la droite du CG92 a décidé de se désengager du financement des crèches en diminuant de 40 % ses subventions aux crèches publiques et associatives et en supprimant les crèches départementales, reportant ainsi la charge sur les communes, sur les associations ou sur les familles . En revanche, les élus de droite ont institué une aide financière pour les crèches privées à but lucratif équivalent à celle des crèches publiques. Chacun appréciera.
S’agissant des Personnes âgées et de l’APA : Le Conseil général subit le désengagement de l’Etat qui avait fixé au début des années 2000 sa participation à part égale entre les Départements et l’Etat. Désormais l’Etat ne verse plus que 9 % augmentant mécaniquement la part du Département mais aussi la part des familles.
Et pour les CLIC (coordination gérontologique), le CG92 se décharge une fois encore sur les communes en leur faisant prendre en charge la moitié des dépenses. Contrairement à ce que vous affirmez, il n’y a aucune aide départementale supplémentaire pour les aides à domicile qui de fait ne peuvent se développer que par les actions des communes.
S’agissant du RSA : l’augmentation est liée essentiellement au fait que désormais les allocations versées sont de la compétence du Département et non plus de l’Etat comme cela était le cas avec la loi sur le RMI qui ne confiait que l’insertion aux Départements. Là encore, le département n’assume pas sa responsabilité en se déchargeant sur les communes contraintes de financer 30 % des espaces insertion.
Le nombre de Travailleurs Sociaux Insertion (TSI) est notoirement insuffisant et l’action de la droite a été de recourir au privé (Ingéus) en payant 10 fois plus par allocataire suivi et avec des résultats moindres qu’avec les TSI, ce qui vous a d’ailleurs conduit à arrêter ce dispositif privé onéreux et peu efficace.
S’agissant du handicap : il s’agit également d’une dépense obligatoire transférée aux Départements et il est de notoriété publique que la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) manque de moyens et que les établissements pour personnes handicapées sont très insuffisants dans notre département (de nombreuses personnes en situation de handicap sont contraintes d’aller en Belgique faute de place dans les Hauts-de-Seine…).
Enfin, pour toutes ces dépenses obligatoires de solidarité, l’Etat ne compense que partiellement et a donc une dette de plusieurs dizaines de millions d’euros auprès du Département, payée par les impôts des habitants. Vous avez laissé faire et faute de réponse de votre part à ma demande écrite, il me revient de demander au Tribunal de me substituer au Président du Conseil général pour engager une requête contre l’Etat (le gouvernement) et défendre ainsi le contribuable altoséquanais.
Plutôt que de transformer la réalité, je vous attends pour un vrai débat contradictoire
en espérant que vous l’accepterez.
Car avec tous les candidats socialistes, nous voulons donner vraiment la priorité à la solidarité et la justice sociale dans les Hauts-de-Seine.»
Pascal Buchet
Rédigé à 21:31 dans programme départemental, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
EDUCATION EN DANGER, LES SOCIALISTES DÉNONCENT
Après l'annonce il y a quelques jours d'une nouvelle vague de suppressions de postes dans l’Education nationale, l’Inspection Académique des Hauts-de-Seine vient de décider de reporter la date du Comité Technique Paritaire Départemental. Il devait se tenir avant les vacances de février, mais au vu de ce qui doit y être annoncé, certains ont jugé que cela pouvait influer sur les élections cantonales.
Et pour cause ! Réduction de 493 postes à la rentrée 2011 dans l’Académie de Versailles et de 122 postes dans les Hauts-de-Seine, remise en cause sans précédent de l'éducation prioritaire (les collèges en REP/ZEP passeront de 38 à 5 dans les Hauts-de-Seine !) et remise en question des décharges de directeurs dans les Réseaux de Réussite Scolaire.
« C’est une nouvelle saignée dans l’Education, ces suppressions drastiques qui s'ajoutent à celles des années précédentes, vont concerner toutes les écoles et les collèges, tout particulièrement les établissements en géographie prioritaire ainsi que les décharges des directeurs dans ces zones. Ainsi, un directeur qui pouvait prendre sur son temps de décharge pour aider un enfant en difficulté ne le pourra plus, au détriment de l'enfant concerné mais également de la classe dans son ensemble » dénonce Pascal Buchet, 1er responsable fédéral du Parti Socialiste des Hauts-de-Seine. « Cela montre une fois de plus l'abandon par l’UMP de l'Ecole de la République et notamment de l’Education prioritaire. C'est un nouveau coup porté à l'avenir de nos enfants. »
Les socialistes des Hauts-de-Seine demandent des éclairages dès maintenant sur la prochaine rentrée scolaire dans notre département, les électeurs en mars prochain, doivent pouvoir voter en toute connaissance de cause, « ils doivent décider s'ils souhaitent de cette école que nous propose le Gouvernement pour la France qui reproduit et accentue les inégalités entre les enfants du fait de ces suppressions massives et constantes. ! » déclare Pascal Buchet.
Le responsable des socialistes a donc écrit à l'Inspecteur d'Education nationale pour lui faire de sa vive inquiétude et lui demander toute la transparence sur les moyens octroyés à l'Education dans notre Département, notamment pour la prochaine rentrée scolaire.
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Rédigé à 22:29 dans programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)