Les départementales qui traversent Courbevoie sont aussi les rues que nous empruntons chaque jour. L’insécurité à certains endroits identifiés et les nuisances générées sont des points sensibles de la vie quotidienne. Repenser leur aménagement améliorera leur convivialité.
Des aménagements simples, nécessaires et urgents s’imposent
Quelles rues sont concernées ?
Le Conseil Général gère les départementales. A Courbevoie, le quartier Hérold est concerné pour le boulevard de Verdun, le boulevard Aristide Briand, la rue de Colombes et le boulevard Saint-Denis.
La sécurité
Verdun est l’une des voies les plus accidentogènes du département. Plus d’une vingtaine d’accidents y ont lieu chaque année. Pour le passage piéton situé au niveau de la rue Jules Ferry, on déplore plus de 30 accidents entre 2005 et 2008 ! De même, les abords de l’Espace Carpeaux, du Centre Culturel, des tennis Borotra, du Stade, du collège Vigny et du Lycée Paul Lapie ne sont pas configurés pour assurer la sécurité des nombreux enfants et adolescents qui les fréquentent.
Des aménagements simples, nécessaires et urgents s’imposent : Des feux tricolores mieux coordonnés sur le boulevard de Verdun, un aménagement de voirie surélevé devant le lycée Lapie, une signalisation claire de la priorité à droite sur la rue Jules Lefèvre, juste devant la Poste, lieu très fréquenté.
Les nuisances
Le boulevard de Verdun est régulièrement encombré par les clients de la station service, du tabac, de la station de lavage de voiture et de l’entrée du parking du stade. Ces services sont bien sûr indispensables et bienvenus mais l’aménagement du boulevard doit être repensé pour apaiser le partage de l’espace public.
Ces bouchons provoquent également pollution et nuisances sonores, gênantes pour les riverains. C’est ensemble que je vous propose de travailler à l’aménagement de demain qui satisfera piétons, riverains et automobilistes.
La convivialité des trottoirs
Parler de convivialité des trottoirs peut sembler bizarre pour ces lieux de déplacements piétons. Mais ce sont aussi des lieux de vie, d’environnement urbain. Par exemple, le mobilier urbain est très hétérogène : lampadaires, panneaux, couleurs varient d’une rue à l’autre, d’un carrefour à l’autre, sans grande harmonie.
Le Conseil Général finance les parties départementales si la mairie lui fait des propositions cohérentes. A Courbevoie, rien de tout cela. Sans coordination entre les panneaux, le nombre de poteaux augmente, réduisant la place pour les piétons. Avec une poussette, un fauteuil roulant ou une canne, ou simplement à 2 de front, le trajet devient compliqué, avec ces obstacles encombrants. Je milite pour un partage de la voirie et un rééquilibrage en faveur des piétons. Elargissement des trottoirs, limitation de leur encombrement, traversées des rues moins dangereuses, les cheminements piétons doux doivent devenir prioritaires.
C’est une petite révolution de pensée mais je sais d’expérience qu’elle apporte beaucoup au quotidien et au vivre ensemble.
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