EDUCATION EN DANGER, LES SOCIALISTES DÉNONCENT
Après l'annonce il y a quelques jours d'une nouvelle vague de suppressions de postes dans l’Education nationale, l’Inspection Académique des Hauts-de-Seine vient de décider de reporter la date du Comité Technique Paritaire Départemental. Il devait se tenir avant les vacances de février, mais au vu de ce qui doit y être annoncé, certains ont jugé que cela pouvait influer sur les élections cantonales.
Et pour cause ! Réduction de 493 postes à la rentrée 2011 dans l’Académie de Versailles et de 122 postes dans les Hauts-de-Seine, remise en cause sans précédent de l'éducation prioritaire (les collèges en REP/ZEP passeront de 38 à 5 dans les Hauts-de-Seine !) et remise en question des décharges de directeurs dans les Réseaux de Réussite Scolaire.
« C’est une nouvelle saignée dans l’Education, ces suppressions drastiques qui s'ajoutent à celles des années précédentes, vont concerner toutes les écoles et les collèges, tout particulièrement les établissements en géographie prioritaire ainsi que les décharges des directeurs dans ces zones. Ainsi, un directeur qui pouvait prendre sur son temps de décharge pour aider un enfant en difficulté ne le pourra plus, au détriment de l'enfant concerné mais également de la classe dans son ensemble » dénonce Pascal Buchet, 1er responsable fédéral du Parti Socialiste des Hauts-de-Seine. « Cela montre une fois de plus l'abandon par l’UMP de l'Ecole de la République et notamment de l’Education prioritaire. C'est un nouveau coup porté à l'avenir de nos enfants. »
Les socialistes des Hauts-de-Seine demandent des éclairages dès maintenant sur la prochaine rentrée scolaire dans notre département, les électeurs en mars prochain, doivent pouvoir voter en toute connaissance de cause, « ils doivent décider s'ils souhaitent de cette école que nous propose le Gouvernement pour la France qui reproduit et accentue les inégalités entre les enfants du fait de ces suppressions massives et constantes. ! » déclare Pascal Buchet.
Le responsable des socialistes a donc écrit à l'Inspecteur d'Education nationale pour lui faire de sa vive inquiétude et lui demander toute la transparence sur les moyens octroyés à l'Education dans notre Département, notamment pour la prochaine rentrée scolaire.