Courbevoie est typique du "mauvais élève" en matière de handicap.
La ville a pris ce projet bien trop tard pour être prête en 2015. Les asscoiations de la ville parlent même de 2021 pour que tous les lieux publics deviennent accessibles !
La commission accessibilité se réunit trop peu souvent, sans avoir l'autorité pour etre moteur sur des décisions qui engagent notre avenir.
La question de l’autonomie des personnes en situation de handicap est fondamentale : elle est la condition même de la possibilité d’exister d’abord, et avant tout comme citoyen à part entière.
FRANÇOIS HOLLANDE s’engage :
- Chaque loi comportera un volet “handicap” qui détaillera précisément les mesures qui s’appliquent spécifiquement aux personnes concernées, selon leur degré de handicap.
- Les Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) qui accompagnent les enfants et les jeunes dans leur parcours d’intégration seront confortés dans leur mission, en recevant une vraie formation diplômante, dans le cadre de la création des 60 000 postes pour l’Éducation nationale sur la mandature.
- À garantir l’accès à l’emploi par l’augmentation des financements des “passerelles” entre emploi “protégé” (réservé) et emploi “ordinaire” (moyens dévolus à l’AGEFIPH).
- À conditionner l’attribution des aides et subventions aux entreprises à leur respect des normes d’accessibilité, de l’adaptation des postes de travail et de l’obligation légale d’employer 6 % de leur personnel en situation de handicap. L’État sera exemplaire sur ce point.
Aujourd’hui, le taux de chômage des personnes en situation de handicap atteint quasiment 20 %.Or, l’emploi, ce n’est pas seulement un revenu, c’est une source d’épanouissement à travers la vie sociale.
BILAN DE LA DROITE:
La loi “handicap” du 11 février 2005, soutenue par le PS, constituait une avancée, mais la politique de la majorité de droite en a dévoyé l’esprit :
− Les députés UMP, 92 compris, ont voté les dérogations possibles au principe de mise en accessibilité des Établissements Recevant du Public (ERP) au 1er janvier 2015, pour les communes qui en feraient la demande.
− Suite à la réduction successive des moyens beaucoup d’enfants sont scolarisés qu’à temps partiel faute de la présence d’un(e) Auxiliaires de Vie Scolaire en continu. Actuellement, le taux d’étudiants en situation de handicap dans l’enseignement supérieurn’est que de 1 % !
− Malgré la revalorisation de 25 % sur cinq ans de l’Allocation Adulte Handicapée (AAH),celle-ci reste bien inférieure au seuil de pauvreté (950 €). Les frais médicaux ou les frais de transports n’ont, eux, pas diminué…
− Les moyens sont toujours insuffisants pour les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH).
Dans les Hauts-de-Seine, il n’y a que deux ergothérapeutes pour couvrir l’ensemble dudépartement (une troisième est en attente de recrutement depuis plus de six mois).
Les délais de traitement des dossiers (attribution de la PCH) sont supérieurs à ce qu’ils devraient être d’après la loi (huit en moyenne actuellement, contre quatre mois maximum).
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