Dans le parisien du 6 janvier
Dans le parisien du 6 janvier
Rédigé à 14:03 dans Courbevoie - quartier Défense , programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce début d'année 2012 est marqué par des débats importants sur La Défense.
Depuis plusieurs années, nous pointons le déséquilibre des finances du quartier d'affaires.
Fini le modèle en perpétuelle extension de La Défense. Fini l'argent qui coule à flot sur la ville deCourbevoie. Finie la gestion à la petite semaine d'une équipe municipale habituée à l'opulence.
Il faut désormais trouver plusieurs dizaines de millions d'euros (de 130 à 450 selon les estimations) pour remettre à niveau la dalle, les tunnels et entretenir ce patrimoine.
Depuis plusieurs dizaines d'années, le maire et l'équipe municipale font silence sur La Défense, pourtant largement implantée sur le territoire de Courbevoie. Il a fallu la mobilisation des habitants contre les tours Phare, Ava et Hermitage, et la victoire de l'opposition sur le canton de Courbevoie-sud La Défense pour que le maire daigne traiter le sujet dans Courbevoie Magazine.
Mais en omettant de nombreux aspects du dossier Défense…
Le maire est vice-président de l'Epadesa, membre du conseil d'administration de Defacto. Il est donc parfaitement informé des difficultés économiques de La Défense. Mais plutôt que de tenir un langage de vérité, d’admettre que la ville n'a pas su économiser ses richesses pour faire face aux dépenses prévisibles comme l'entretien de la dalle, il participe avec son équipe municipale à une fuite en avant.
Coûte que coûte, les élus UMP soutiennent les projets Hermitage, Phare et Ava, alors même que ces projets signifient des dépenses importantes que les droits à construire payés par les promoteurs ne suffiront pas à couvrir. Ils démontrent là leur incapacité à prévoir, ainsi que leur vision négative de l’avenir.
Il devient donc urgent et même vital que, nous, Courbevoisiens, nous réappropriions la Défense pour que dorénavant son développement, vraiment durable, dépasse le tout-consumérisme, intègre une offre de logements importante, une meilleure qualité de services, et une amélioration du cadre de vie.
Jean André LASSERRE
Conseiller général
Président du Groupe
et Cécile Boucherie, Anthony Klein, Joëlle Paris, Ingrid Fasshauer, Daniel Suisse, Christian Mimiague, Isabelle Tresson, conseillers municipaux.
Rénovation des espaces publics du quartier d'affaires de La Défense Question n° 1557S adressée à Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement À publier le : 29/12/2011 Texte de la question : M. Philippe Kaltenbach attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les difficultés financières de l'Établissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche (EPADESA) et de Défacto. Pendant des décennies, l'Établissement public pour l'aménagement de la région de La Défense (EPAD), puis l'EPADESA, en charge de l'aménagement de La Défense, ont vendu des millions de m² de droits à construire sans se soucier outre mesure de l'entretien des espaces publics du plus grand quartier d'affaires d'Europe. Un rapport de l'Inspection générale des finances pointe aujourd'hui de graves erreurs de gestion. La mise aux normes des espaces publics de La Défense va en effet nécessiter l'investissement de plusieurs centaines de millions d'euros dans les années à venir. Le chiffre de 600 millions d'euros est évoqué. Après ses errances de gestion, l'EPADESA est désormais contraint à une surenchère de construction pour parvenir à éviter la faillite. Le problème est que les acheteurs se font de plus en plus rares et que la crise dans l'immobilier de bureau aggrave ces difficultés. Le modèle économique et urbain d'un grand quartier d'affaires monofonctionnel que continue de privilégier le Gouvernement pour La Défense n'attire plus aujourd'hui les investisseurs comme hier. Ce dont a désormais besoin ce quartier, c'est de transports qui fonctionnent, ainsi que d'une véritable mixité en termes de bureaux, de logements diversifiés, de commerces et d'activités. Et ce dont a besoin l'EPADESA, c'est d'un nouveau mode de gouvernance, l'actuel montrant aujourd'hui largement ses travers et ses limites. Il lui demande quelles actions il envisage de mettre en œuvre pour permettre à Défacto d'assurer sa mission de gestion de La Défense et de pouvoir procéder à la remise en état de ses espaces publics. |
vous pouvez retrouver le newsletter numéro 2 des élus socialistes au Conseil général en cliquant sur le lien ici.
Rédigé à 18:31 dans programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors du dernier conseil communautaire de Seine-Défense, les villes de Courbevoie et Puteaux ont émis un avis réservé au plan du Préfet de Région et de l’Etat qui prévoit la construction de nombreux logements accessibles sur le territoire des 2 communes. La lecture des arguments est édifiante : du logement accessible, oui, mais chez les autres !
Dans le cadre du Grand Paris, un large plan de construction de logements accessible est en préparation. Chaque territoire est évidemment sollicité pour donner un avis sur les propositions de l’Etat. L’ensemble des conseillers communautaires, tous UMP, de Seine-Défense, ont émis un avis réservé.
Au moment où les Français, et les Franciliens et Alto-séquanais en particulier, ont les plus grandes difficultés à se loger, les communes les plus riches refusent de participer à un effort de solidarité minimal.
Les arguments des élus UMP de Puteaux et Courbevoie laissent songeurs :
- Les autres zones du 92 (sud 92 et nord 92) sont moins sollicitées
- L’effort fourni par les 2 communes est suffisant
- Les villes ne disposent pas d’espaces disponibles
- Les villes n’ont pas de connaissance suffisante de leur parc social
Aucun de ces arguments n’est véritablement convaincant.
- La proximité de la zone Défense nécessite une offre accessible importante pour les salariés du secteur, dont beaucoup de faibles revenus dans les services de la Défense (sécurité, nettoyage, etc …)
- L’effort des deux communes, de Courbevoie en particulier, est extrêmement restreint. Grâce aux PLS (Prêt Locatif Social - accessible à 80 % de la population), Courbevoie se maintient tout juste au dessus des 20 % légaux, sans que l’OPH de la ville ne fasse d’investissements significatifs.
- L’espace constructible est disponible pour des promoteurs de petites résidences de standing, ou pour de nouvelles tours de bureaux de la Défense. L’espace existe donc quand la volonté est présente.
- La méconnaissance du parc social montre surtout que ces villes sont mal gérées, au jour le jour, sans vision d’avenir.
Jean-André Lasserre ajoute : « Courbevoie est apparue récemment dans les premiers rangs du classement des villes les plus inégalitaires de France. La majorité UMP, refermée sur son pré carré du 92, refuse de s’ouvrir à la solidarité nationale. Lors de tous nos combats, locaux, départementaux, nationaux, l’ensemble des forces de gauche fait du logement accessible une valeur fondamentale de notre vivre ensemble et une priorité absolue contribuant au bien être de tous. Aujourd’hui, les Courbevoisiens eux-mêmes souhaitant agrandir leurs familles, ou loger leurs enfants devenus adultes, ne peuvent pas trouver de logement accessible sur notre ville. Pourtant, organisée et anticipée, cette offre de logement est évidemment bénéfique, tant pour le pouvoir d’achat des habitants, que pour le dynamisme apporté ainsi à nos territoires. A nous, ensemble, d’en faire un atout pour nos villes. »
Rédigé à 18:25 dans logement, programme départemental, programme local | Lien permanent | Commentaires (0)
Le mercredi 21 septembre à 16H30 à la Mairie de Courbevoie,
Philippe Kaltenbach, Maire de Clamart, Vice-président du Conseil Régional d’Ile de France, Président de l’union des élus socialistes et Républicains des Hauts-de-Seine
Brigitte Gonthier-Maurin
Sénatrice des Hauts-de-Seine
et
André Gattolin
Responsable associatif des Hauts-de-Seine
Tous trois candidats aux élections sénatoriales
Ont déposé une contribution à l’enquête publique sur les tours Hermitage pour « marquer leur opposition à un projet pharaonique » ; voici le texte qu’ils ont déposé :
"Nous sommes opposés au projet de tours Hermitage :
Alors que le prix des logements a plus que doublé en 10 ans dans les Hauts-de-Seine, que de nombreux habitants socialement fragilisés et issus des classes moyennes ne parviennent plus à se loger dans notre département et sont contraints de s’éloigner de leurs proches et de leur emploi, le projet de tours Hermitage sera un facteur aggravant de la crise du logement.
Alors que le quartier de la Défense est aujourd’hui emblématique d’une politique forcenée conduite dans beaucoup de communes des Hauts-de-Seine et qui est source de profonds déséquilibres entre l’offre de bureaux, de logements, de transports, d’équipements publics et d’espace verts, le projet Hermitage dégradera le cadre de vie du quartier et n’apportera aucune réponse aux besoins des habitants.
Pour l’ensemble de ces raisons qui laisse à penser que ce projet pourrait ne pas être achevé et donc présenter un risque de friche urbaine, nous considérons que l’enquête pour le projet de tours Hermitage est prématurée et que sa durée d’un mois, la même que pour le simple aménagement d’une rue, est largement insuffisante. Nous demandons donc aussi sa prolongation."
Assis de gauche à droite : André Gattolin (EELV), Brigitte Gonthier-Maurin (PCF) et Philippe Kaltenbach (PS). Debouts, Daniel Suisse, conseiller municipal et Philippe Roche, membre du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" (PS - EELV - PCF)
Rédigé à 20:19 dans Courbevoie - quartier Défense , logement, programme départemental, programme local | Lien permanent | Commentaires (0)
Intervention de Jean-André Lasserre au CONSEIL GENERAL – 29 AVRIL 2011
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
A l'occasion du Rapport n° 11.108 : Budget 2011 – Développement économique dans les Hauts-de-Seine.
M. Lasserre.- Dans un exercice comme celui-là, il y a plusieurs manières d’appréhender ce qui constitue un plan de développement économique. Je voudrais, pour ma part, insister plus précisément sur la cohérence interne car elle peut déterminer l'efficacité de ce plan de développement économique.
En la matière, force est de constater l'assemblage hétéroclite de mesures et d'actions qui sont proposées. J’en veux pour preuve la cohabitation entre la prise en charge partielle des frais de scolarité d'apprentis d'un côté, de l'autre la participation des pôles de compétitivité ou encore le soutien des actions centre-ville pour du commerce de proximité – pourquoi que le centre-ville d’ailleurs ? – et puis la contribution du Conseil général au budget de Defacto. Sujet sur lequel, d’ailleurs, nous devrions prendre le temps de débattre beaucoup plus longuement parce qu’il y a, au-delà de l’impact économique qui me paraît beaucoup plus secondaire par rapport à ces deux questions centrales, la question du qui fait quoi ? qui n’est toujours pas réglée. Croyez-moi, les habitants le voient au quotidien. Deuxièmement, il y a la question de la mise à niveau de la dalle qui, à mon avis, là non plus n’a pas encore été abordée de façon suffisamment complète.
Alors, sur cette hétérogénéité que l'on peut constater, somme toute, c'est la traduction d'une absence de projet suffisamment global et l'absence peut-être d'un diagnostic territorial digne de ce nom, diagnostic non pas statique mais continu et qui doit pouvoir s'appuyer sur une expertise plus large que le seul achat de base de données économiques ou de base de données immobilières. C’est par essence la fonction, la compétence de laboratoire universitaire. Or, il s'avère que nous avons pris le parti de ne pas nous appuyer sur l'un des principaux pôles universitaires de notre Département. Ne pas l’inscrire au cœur du développement économique de ce Département est quelque chose d'assez singulier. Combien de territoires aimeraient pouvoir s'appuyer sur une force de frappe de 32.000 étudiants et pas simplement dans sa capacité à produire de la connaissance mais également à produire de la richesse et de la richesse de proximité.
Dans ces lacunes que l'on peut constater telles que, par exemple, la non prise en compte du rôle de l'université de Nanterre, il y en a d'autres qui sont, elles aussi, tout autant troublantes. Rien sur l'impact de l'évolution de La Défense qui, pourtant, va peser et pèse déjà considérablement sur nos territoires.
Qu’en est-il du Grand Paris ? La question de l’accessibilité, comment cela va jouer sur l'attractivité des territoires, sur la mise en concurrence des territoires et des zones d’activités ou encore une réflexion sur les contrats territoriaux de développement du point de vue de leur contenu économique. Des éléments qui pourraient permettre, en les croisant, d'avoir une approche suffisamment globale pour nous projeter dans l'avenir.
En ce sens, peut-être faut-il y voir un problème de méthode. J’ai le sentiment en travaillant, en lisant de long en large ce rapport et les conventions qui s'y rattachent, qu'il n'y a pas un travail qui consisterait à suffisamment s’appuyer sur les pôles de compétitivité. Autrement dit, comment articuler toutes les politiques d'accompagnement, de soutien, pour qu’il y ait un prolongement territorial par rapport à des logiques qui, à terme, vont être extrêmement structurantes.
J’ajouterai encore que nous ne systématisons pas suffisamment l’approche par les filières. C'est, par expérience, ce qui fonctionne le mieux quand on veut travailler sur des logiques territoriales avec les déclinaisons que peuvent être les clusters.
En la matière, on peut constater d’ailleurs, curieusement, l’absence de prise en compte du cluster de La Défense dont on parle dans une autre délibération mais pas dans celle-là, pourtant c’est là qu’elle devrait figurer, ou encore sur tous les développements touristiques et qui permettrait d'avoir une approche beaucoup plus intégrée.
Avant de conclure, je voudrais revenir quelques instants sur la question de l'offre immobilière professionnelle qui est abordée pour partie dans cette délibération.
Dans le moyen terme, nous courons le risque, avec les développements qui sont envisagés au niveau de La Défense, d'assister à une surcapacité de l'offre pour un type d'immobilier professionnel qui, dans un premier temps, va accentuer les concurrences internes dans nos territoires pour, ensuite, provoquer un effondrement peut-être du pôle de La Défense lui-même et, en même temps, pendant que nous courons le risque de cette surcapacité avec tout ce que cela comporte comme déséquilibre prévisible, celui de l’insuffisance persistante et récurrente d'une offre pour des PME petites surfaces et mètres carrés plus bas, ce qui pourtant constitue une priorité.
En ce sens, je trouve que ce que nous envisageons de faire pour les hôtels d'entreprise d'activité devrait être beaucoup plus important, justement pour faire face à ce déséquilibre.
Je vous le disais en introduction, un assemblage hétéroclite, des lacunes et des insuffisances, voire même des manques criants. C’est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons.
Rédigé à 17:02 dans programme départemental | Lien permanent | Commentaires (0)
Intervention de Jean-ANdré Lasserre le 24 juin 2011 sur l'aménagement de la Défense
Monsieur Lasserre pour une question relative à l’aménagement de la Défense...
M. Lasserre. J'en reviens à un autre sujet qui concerne l'EPADESA. Le dernier Conseil d'Administration n'a pas été des plus rassurants tant sur la visibilité pour ce qui concerne les programmes que sur les financements et puis, toujours cette propension à pousser en avant des programmes comme si rien n'était, à les reprendre, à les recycler en dépit des inquiétudes qu'ils suscitent.
En l'état actuel des choses, nous sommes dans une situation très particulière où on retrouve à la fois les défauts originels de ce plan de relance, l'impact que la crise a pu avoir sur ce plan de relance et le problème de gouvernance, cette pagaille institutionnelle qui rend la recherche de solutions assez complexe.
Si on revient sur la genèse du plan de relance, quelques éléments importants sont à rappeler :
- tout d'abord des textes préparés dans la précipitation, en dépit des avertissements de plusieurs Sénateurs et Députés, notamment dans la définition du « qui fait quoi et au nom de quoi », et « au nom de qui » ?
- un processus de décisions qui n'a pas fait l'objet d'une concertation avec les habitants, qui n'ont pas été invités à se prononcer sur le projet lui-même.
- Par ailleurs, au-delà de la volonté de rénover les tours ce qui correspondait bien à un enjeu réel, celle de densifier, de concentrer sur la dalle une offre de bureaux haut de gamme, et dans certaines parties telle que La Défense 1.
- Enfin, un modèle économique déjà avant la crise impossible à atteindre, puisqu'il consiste à trouver suffisamment de ressources pour financer la mise à niveau de la dalle, la mise aux normes des tunnels largement sous-estimée, et les coûts de développement exorbitants que génèrent certains projets soutenus encore aujourd'hui par l'EPADESA, tels que le projet Hermitage ou encore celui de la tour Phare.
Par rapport à tous ces éléments, la crise a contribué à retarder les programmes. C'était une bonne occasion de réfléchir sur leur pertinence, mais on ne l'a pas saisie.
La crise a également contribué à réduire les ressources prévues.
Elle a enfin lissé le marché de l'immobilier en général, et du haut de gamme en particulier, là où jusqu'à présent il y avait un lien très fort entre un territoire donné et l’offre de bureaux.
On assiste ainsi à des effets d'aubaine qui peuvent être dévastateurs et qui, à mon avis, ne sont pas terminés, compte tenu de l'impact du Grand Paris.
Nous avons deux exemples significatifs, c'est tout d'abord Score qui choisit Paris dans un rapport qualité/prix avantageux : haut de gamme, moins cher et mieux placé.
Nous avons un deuxième exemple, celui d’I.B.M. à Bois-Colombes, avec à terme l'accès à un système de transport très performant, très maillé, une logique d'horizontalité à la place de celle de la verticalité et des tarifs relativement intéressants.
Par rapport à tous ces éléments il faut intégrer le problème que cela pose pour les deux intervenants que sont l'EPADESA et De facto à la fois à la recherche de financements pour assurer leurs missions respectives et d'une clarification juridique.
Dans un tel contexte, nous sommes arrivés à un moment où des décisions importantes sont à prendre et qui sont difficiles à prendre parce qu'il y a ce problème de gouvernance.
Les réponses qui nous ont été apportées par le Préfet ce matin ne m'ont pas rassuré. Sur la question des transports, l'augmentation de la performance à hauteur de 5 % par rapport aux 80.000 emplois qui pourraient être créés, si tous les projets finissent par aboutir, ne suffira pas.
Quant au « mythe » des 100 000 mètres carrés de logements qui seraient construits sur la dalle à part ceux qui figurent dans le projet d'Hermitage, c'est-à-dire du logement de luxe, je n'en trouve pas.
S’agissant de la capacité d'absorption de cette offre haut de gamme, j’ai eu l’occasion d'expliquer en quoi le lissage du marché de l'immobilier allait peser dans le sens contraire.
J'ai une série de questions à poser sur la base de ce diagnostic :
- Le plan de renouvellement de la Défense, notamment cette multiplication des mètres carrés de bureaux, est-il économiquement soutenable ?
- l'EPADESA est-elle en mesure de générer les ressources suffisantes pour accompagner le développement du quartier d'affaires, la mise à niveau de la dalle et des tunnels ?
- Comment va évoluer le partage des prérogatives entre l'EPADESA et De Facto ?
- En outre, quelle est la position des représentants du Conseil général sur les projets d'aménagement, en particulier Hermitage, Phare, Ava, et la Coupole ?
- Enfin, qu'en est‑il de l'adéquation entre les capacités actuelles et celles à venir des transports sur le site et des projets tels qu'ils sont prévus ?
M. Le Président (Patrick Devedjian).‑ Dites c'est dense !
Première question, la question du plan de renouveau. Qu'est‑ce que je pense du plan de renouveau ? Le plan de renouveau a été lancé, à juste raison, par Nicolas SARKOZY pour une raison fondamentale que vous n'avez pas évoquée dans votre intervention.
M. Lasserre.‑ En ce qui concerne l'obsolescence des tours, il y en a qui étaient effectivement devenues obsolètes mais il y avait urgence, mais dans le projet il n'y a pas que cela.
(…)
M. Le Président (Patrick Devedjian).Donc le plan de renouveau a comporté un volet qui a consisté à séparer les deux métiers. Vous me demandez quel est le critère, le critère ce sont les deux métiers, le métier d'aménageur dévolu à l'EPADESA et le métier de gestionnaire de l'existant dévolu à De facto, à charge pour les collectivités locales concernées de financer sur leurs ressources propres De facto en contrepartie des ressources fiscales qui leur étaient fournies.
Après vous demandez...
M. Lasserre.‑ L'évolution du partage des compétences entre l'EPADESA et De Facto.
M. Le Président.‑ Le critère, c'est le métier, donc la loi dit « tout ce qui est à aménager, c'est l'EPADESA qui doit s'en charger, mais dès que c'est aménagé et que c'est public cela vient chez De facto et donc le partage a été organisé sur ces critères‑là, même si cela peut coincer aux entournures, mais c'est cela la loi et son esprit.
Le métier d'aménageur, le métier de gestionnaire, on part de ces deux métiers, chacun doit exercer son métier et ils ne doivent pas être mélangés. C'est cela le plan comptable.
Il y a le plan comptable de la gestion et le plan comptable de l'aménagement qui n'obéissent pas aux mêmes règles.
Enfin, quatrième question vous me demandez ce que je pense de Hermitage et de Phare. Je distingue Phare qui a fait l'objet d'un accord du Conseil d'Administration de l'EPADESA, qui ne va pas générer de ressources supplémentaires pour l'EPADESA, mais sera un beau symbole urbanistique pour la France, pour l'EPAD, mais pour la Défense, puisque ce sera, si cela va jusqu'à son terme, ce qui devrait être le cas, même si c'est sur le plan technique assez complexe, mais le Phare devrait, sans générer pour autant des ressources significatives pour l'EPADESA, permettre une sorte de relance commerciale du site, c'est‑à‑dire d'être un bel emblème du développement économique de ce site et donc attirer des investisseurs de la mondialisation.
En fait, l'EPADESA n'est pas en concurrence avec la Seine‑ Saint‑Denis, ni avec l'Est Parisien, ni avec la province. Elle est en concurrence directe avec Londres aujourd'hui. Le seul concurrent de la Défense c’est Londres. C'est des occupants qui viennent de l'ensemble de la planète.
C'est la raison pour laquelle l'EPADESA a constitué une association internationale ‑j'ai fait cela quand j'étais président‑ des grands quartiers d'affaires mondiaux pour avoir une bourse des entreprises qui vivent dans les quartiers d'affaires et qui communiquent entre elles, parce qu'une entreprise du Canada qui veut venir en Europe, si elle est sur un grand quartier d'affaires canadien elle veut aller sur un grand quartier d'affaires européen, donc elle va regarder Londres, Paris La Défense, Francfort, Bruxelles, mais cinq sites et c'est tout.
Elle n'hésitera pas malheureusement entre la Défense et Antony. Ce n'est pas comme cela que cela va se passer.
Quant à Hermitage, je ne sais pas. Pour vous dire mon sentiment, puisque vous me le demandez, je ne sais pas, mais ce que je constate c'est que le promoteur russe a engagé des financements très importants à ce jour et je ne sais pas ce qu'il adviendra de la suite.
Enfin, la question des transports, le projet du Grand Paris est, je crois, très heureux pour la Défense puisqu'il y avait eu un débat sur une éventuelle rupture de charge et notre département, notamment Hervé Marseille dans les débats, s'est battu pour qu'il n'y ait pas cette rupture de charge à la Défense et que nous ayons une continuité en allant jusqu'à Roissy.
Et puis, la ligne Eole qui va aller jusque dans les Yvelines à Mantes va être aussi quelque chose qui va mettre en relation la Défense avec les Yvelines et je crois que c'est plutôt un avantage pour le personnel, notamment pour tous ceux qui viennent travailler à la Défense.
Voilà comment je vois le point, il n'en demeure pas moins que De Facto est.... oui, j'ai fini !
M. Lasserre.‑ Qu'est que vous vouliez dire sur De Facto ?
M. Le Président.‑ Non, on a fini ! Monsieur Lasserre fait un fonds de commerce de l'EPAD, donc je veux lui dire ce que je pense.
M. Lasserre.‑ Ce n'est pas un fonds de commerce.
Intervention de Jean-André Lasserre le 24 juin sur l'université de Nanterre et sur ECRIN.
"Il y a des silences ou des absences qui nous interpellent et qu'il faudrait combler. Il s'avère que le 17 juin a eut lieu l'inauguration de l'ECRIN, Institut du numérique de l'université Paris Ouest Nanterre la Défense. Cet Institut a été crée avec l'aide d'une subvention du Conseil Général des Hauts-de-Seine à hauteur de 750 000 euros, subvention qui permet de couvrir tout le travail de cet institut.
(M. Devedjian intervient pour nier la présence d'un institut)
M. Lasserre.‑ Si, il y a un Institut. Vous confondez une vision purement institutionnelle avec une logique de projets qui est le type d'organisation que l'on retrouve dans n'importe quelle entreprise aujourd'hui en France et ailleurs ou dans toute organisation publique par ailleurs.
Le monde a changé. Alors, pour comparer il suffit de constater qu'en face, il y a 8 millions d'euros pour les 1 200 étudiants de la Fac PASQUA, donc on voit bien les différences dans les choix qui sont faits.
Quoi qu'il en soit, tous les conseillers généraux étaient invités à cette inauguration et nous étions seuls, pour la présentation alors qu'on a pu constater qu'il y avait des choses extrêmement intéressantes qui se mettaient en place à la fois visant à enrichir le contenu des formations existantes d'une part et d'autre part à travailler sur de nouveaux emplois et nouvelles compétences et troisièmement à travailler sur la valorisation de la recherche.
Finalement, quelque part dans cette valorisation de la recherche, il y a son enrichissement avec des retombées potentielles de mon point de vue en tout cas, de ce que j'ai pu voir, assez importantes par rapport au développement économique qui ont des liens très forts avec certains pôles de compétitivité développés dans notre Région.
En tous les cas, nous étions seuls et cela nous a considérablement inquiétés puisque cette subvention s'arrête, je crois, en septembre 2011 et que se pose la question de la suite.
Nous souhaiterions bien évidemment que l'on continue ce partenariat, que l'on reconduise cette subvention pour permettre à cet institut de poursuivre son action.
(Patrick Devedjian nie à nouveau l'existence d'un institut)
M. Lasserre. ‑ L'institut pour travailler sur les savoirs numériques et l'université de demain, qu'est-ce que pour vous un Institut ? Une personne morale ? C'est une vision classique, très Education nationale secondaire.
M. Le Président (Patrick Devedjian)‑ Je vous fais seulement observer que l'Université de Paris X n'a pas respecté ses engagements.
M. Lasserre.‑ Lesquels ?
M. Le Président (Patrick Devedjian)‑ Les engagements de créer un Institut du numérique ni formel, ni virtuel, Monsieur Lasserre, il n'en a été créé aucun. Je tiens les documents à votre disposition, si vous le voulez.
Je vais vous dire, il se trouve que nous avons eu une réunion de travail avec la Présidente de Paris X et qu'elle a reconnu elle-même, et cela figure au PV, que cet institut n'avait pas été créé, ni d'une manière, ni d'une autre, que simplement on avait présenté au Département la liste des dépenses en matière numérique de l'Université, qui sont utiles, je n'en disconviens pas.
Par exemple, je crois que près du quart ‑je parle de mémoire‑ de la dépense a consisté à numériser des documents de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine. Je ne disconviens pas de l'utilité de cette numérisation, mais je dis que cela n'a rien à voir avec la création d'un Institut du numérique qui était destiné à dispenser un savoir dans le domaine du numérique de manière à former dans ce domaine des étudiants capables d'occuper des emplois.
On s'est servi de cela pour acheter un peu de matériel, on a acheté des ordinateurs, des choses comme cela.
Tout ceci n'est pas inutile. J'ai la liste des dépenses, je la tiens à votre disposition, qui montre comment cet argent a été employé. Il n'a pas été employé pour créer un Institut du numérique et aucun enseignement du numérique sous quelque forme que ce soit n'a été créé à la suite de cela. Donc Paris X n'a pas rempli ses engagements.
M. Jean Sarkozy.‑ Il n'y a pas de dépenses d'enseignement du numérique au cours du premier exercice, mais il a été constitué un centre de ressources. Il y a un malentendu peut-être sur l'objet de cet institut du numérique.
La mise en place d'une formation comme celle-là, à mon avis, c'est autre chose. C'était un centre de ressources pour des chercheurs.
M. Le Président (Patrick Devedjian)‑ Cela n'a pas été créé.
M. Sarkozy.‑ La démarche a été initiée.
M. Lasserre.‑ Je vous parle de ce que nous avons pu voir et entendu et les conclusions qu'on a pu en tirer.
Il y a deux choses, la première, dans le numérique soit on est sur le contenant, soit on est sur le contenu, ou bien on essaye de travailler sur l'interface, entre ces deux dimensions.
L'originalité de cet Institut c'est de travailler sur l'interface entre ces deux dimensions. Bien évidemment, pour qu'il puisse développer les actions de formation et de recherche, il faut derrière qu'il y ait un environnement numérique qui le permette, d'où le travail de numérisation.
La deuxième chose c'est que le numérique quand on travaille sur la notion de savoir, puisque c'est là-dessus que cela porte et c'est là-dessus qu'il y a le plus d'opportunités aujourd'hui, la partie technologique ce n'est rien par rapport à tout ce qu'on va en faire derrière et les contenus qu'on va pouvoir développer.
Pour que cela puisse fonctionner, il faut une approche transversale, c'est‑à-dire entre plusieurs entités, entre plusieurs disciplines.
Et donc toute l'originalité, je trouve, de cet Institut c'est de vouloir créer les conditions de mise en synergie et quand on regarde ensuite les axes de travail, cela ne fait que quelques mois que c'est mis en place, il y a trois choses qui me paraissent intéressantes :
Premièrement, c'est d'enrichir le contenu de formations existantes par une dimension numérique, ce qui n'était pas le cas auparavant. Dans toutes les disciplines nous avons besoin de cette approche, y compris dans le juridique, y compris dans les sciences sociales, puisque c'est en train d'innerver tous les secteurs de façon transverse.
La deuxième chose c'est de progressivement créer des productions de compétences de formation par rapport à des emplois en devenir qui vont émerger
Et troisièmement c'est créer un environnement qui puisse être conforme à l'ambition de l'Institut. Je pense que dans une logique comme celle-là, il faut, pour qu'il puisse s'installer, se mettre en place reconduire cette subvention, l'accompagner vers quelque chose qui, à terme, pourrait s'avérer être intéressant, parce que ce qu'on constate avec tous ces supports, c'est que finalement l'imbrication entre le contenant et le contenu est très forte et que du coup c'est là-dessus qu'il faut réussir le pari.
C'est le principal enjeu dès lors qu'on est dans la production de connaissance, dans la production de compétences et derrière, bien évidemment, l'accompagnement que constitue la recherche.
Je trouve que c'est une démarche qui est moins classique que ce qu'on est en droit d'attendre de la notion d'Institut, c'est ce que je voulais dire au sens classique du terme, Institut, IUT, personne morale, on est dans une discipline...
M. Le Président.‑ C'est cela qui a été promis au Conseil Général !
M. Lasserre. ‑ Aujourd'hui, dès lors qu'on intervient sur ce type de discipline, sur ce type de problématique, on ne crée pas de structure justement. On crée des logiques de projets, des systèmes transverses parce que cela ignore les découpages classiques.
M. Le Président (Patrick Devedjian) ‑ Ce n'est pas vrai, ce n'est pas ce qui s'est passé. Je sais ce qu'est une action transversale... j'ai vu votre main, Madame Gouriet. Je peux parler ? Je vous ai dit que vous étiez inscrite.
Je vous dis que ce sont des actions dispersées sans aucune coordination entre elles et sans aucune cohérence entre elles qui ont été regroupées sous un label commun que vous appelez ECRIN.
C'est absolument tout ce qu'il y a. C'est d'une totale dispersion, aucune cohérence d'ensemble dans les dépenses qui ont été faites à partir de la subvention du Conseil général et qui ne correspondent donc en rien aux engagements qui ont été pris devant l'Assemblée du Conseil Général.
M. Lasserre.‑ Quel est l'indicateur qui peut être utilisé pour mesurer ce que vous dites ? La présence ou pas d'un coordinateur... il y en a un.
M. Le Président.‑ Non, il n'y a pas un coordinateur, il y a un Directeur du numérique.
M. Sarkozy.‑ Je serais heureux de l'avoir pour me faire une opinion, parce que cela va vite et dans le débat on peut mettre en avant un argument...
M. Le Président (Patrick Devedjian)‑ Bien sûr.
M. Sarkozy.‑ Mais je veux dire que dans l'Institut numérique, qu'il y ait une phase de numérisation cela me paraît logique.
Après qu'il y ait une phase pour aider les étudiants à s'approprier ces nouvelles technologies, cela me paraît logique et le cœur de la mission de cet Institut numérique c'est de faire en sorte que les chercheurs travaillent sur cela.
M. Le Président (Patrick Devedjian) ‑ Deuxième projet, vous allez être très satisfait, pour la numérisation vous n'allez pas être déçu, « l'archéologie en image, numérisation d'archives et valorisation de la production scientifique placée sous la responsabilité de ...Ingénieur de recherche. Ce projet se décline : numérisation et mise en ligne d'archives de fouilles archéologiques. » C'est très utile, c'est très intéressant. Suit tout le projet que je vous épargne.
Cela n'a rien à voir avec la création. Il ne suffit pas de numériser des documents pour faire un Institut du numérique quand même !
M. Sarkozy.‑ Non, mais...
M. Lasserre.‑ Aujourd'hui, ces quelques exemples sont très intéressants. Qu'est-ce qu'ils montrent ? Ils montrent qu'en effectuant ce travail de numérisation qui est de l'investissement par rapport à ...
M. Le Président.‑ Ils peuvent sortir les avirons ! Il faut ramer...
(…)
M. Le Président.‑ Monsieur Lasserre, vous vous êtes déjà exprimé longuement, on est sur le Budget, on n'est pas dans un débat là-dessus....
M. Lasserre. ‑ Président, je voudrais rebondir sur vos exemples. Qu'est-ce qu'on voit à travers ce que vous avez cité ? C'est que cette logique de numérisation est en train de modifier des emplois par le biais de ces techniques, c'est‑à-dire que les emplois classiques vont être transformés, c'est cela.
M. Le Président.‑ Non, ce n'est pas cela. Nous n'avons pas voté une subvention pour de la numérisation, nous avons voté une subvention pour créer un institut du numérique destiné à former des personnels compétents.
M. Lasserre.‑ Mais justement l'objet c'est finalement de travailler sur un environnement qui va permettre...
M. Le Président.‑ Vous nous prenez pour des andouilles !
M. Lasserre.‑ Pas du tout enfin ! Le numérique ce n'est pas des sortes de stars du numérique, c'est du contenu, comment créer ce contenu.
M. Alexanian.‑ Pour résumer le propos, il faut donner des sous à l'association du cœur !
M. Le Président.‑ C'est un autre débat.
M. Alexanian.‑ C'est un débat que j'aimerais que nous ayons.
M. Le Président.‑ C'est un autre débat, ceci n'est qu'un alibi.
M. Alexanian.‑ Pas de tour de passe-passe comme cela, Monsieur le Président !
(…)
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Dans une tribune publiée en setembre 2011, Jean-André Lasserre revient sur les choix politiques de l'UMP des hauts-de-Seine dans le domaine de l'enseignement supérieur.
"Le Conseil Général des Hauts de Seine, pour des raisons qui échappent à toutes logiques territoriales ou économiques, entretient une relation des plus singulières avec l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
En effet, après avoir « oublié » de lui allouer dans le budget 2010 la subvention annuelle de 900 000 €, en invoquant le fait que le contrat d’objectifs arrivait à son terme, la majorité UMP/NC a ensuite conditionné son soutien à l’université à la mise en place d’un Institut numérique « Ecrin » pour un montant de 750 000 €. En 2011, elle s’apprête à supprimer purement et simplement toute aide au prétexte cette fois-ci que le projet « Ecrin », créé le 10 octobre 2010, n’atteindrait pas ses objectifs 8 mois après sa mise en place, sans qu’un seul représentant de cette majorité n’ait dénié participer à l’inauguration le 17 juin dernier.
Force est de constater que ces exigences difficilement réalisables, qui masquent mal une volonté de se désengager, ne s’appliquent pas au pôle Leonard de Vinci avec les 8,2 M€ de subventions que le département continue de lui verser, soit un total de 238 M€ depuis sa création en 1995, au profit d’une structure privée accueillant moins de 3 000 étudiants dont une part importante relève de la formation professionnelle continue donc d’une activité concurrentielle !
Les 35 000 étudiants de l’université publique apprécieront, parmi lesquels les 30 à 40 % d’Alto- séquanais ainsi que les tenants d’une société de la connaissance reposant sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Non, l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense n’est pas un corps étranger à notre département ! Bien au contraire elle devrait se situer au cœur du développement de notre territoire, de la politique de soutien à l’innovation, de participation aux pôles de compétitivité économique initiés par la Région, à la promotion des Hauts-de-Seine en Europe et dans le monde, et d’une intégration du pôle Leonard de Vinci dans l’université publique.
C’est en tous les cas le combat que nous mènerons sans relâche, celui d’une reconnaissance et d’un soutien logique, naturel et incontournable. Il en va de l’avenir de nos étudiants, ainsi que du développement des Hauts de Seine, de la région Ile de France et plus globalement de notre pays."
Rédigé à 17:59 dans jeunesse, programme départemental, Programme socialiste national | Lien permanent | Commentaires (0)