Sur la dalle de la Défense, 500 familles sont priées de quitter leur logement social.
L'intérêt que les promoteurs et l'EPAD manifestent à l'égard d'emplacements en or pour construire de nouvelles tours de bureaux est flagrant, alors même que la Défense craque aux coutures et tente d'annexer de nouveaux territoires au delà du boulevard circulaire. Mais tout le monde ressent l'inhumanité du procédé alors même que la crise du logement s'aggrave d'année en année en France et plus encore en région parisienne, et que les logement sociaux font cruellement défaut. Une fois de plus, c'est une vision à très court terme et
toute entière tournée vers la recherche cynique de profit qui risque de prévaloir, alors même que les
experts internationaux, invités à présenter leur vision des quartiers d'affaires d'avenir lors du 1er sommet
mondial qui s'est tenu à la Défense même il y a 2 semaines, ont unanimement conclu que les nouveaux
quartiers d'affaires devaient absolument s'ouvrir à la mixité : bureaux + logements, standing + social,
employés + résidents. Il faut de l'équilibre et de l'humain, toutes choses que la Défense oublie si elle se débarrasse de locataires dont certains vivent ici depuis plusieurs décennies !
Ce lundi, lors de la réunion publique aux Damiers à l'initiative de la liste de gauche "Une autre ambition
pour Courbevoie" conduite par Jean-André LASSERRE, le maire sortant a envoyé l'un de ses adjoints le représenter. Devant une centaine de témoins, Mr Yves Jean s'est alors engagé à refuser toute destruction ou "vente à la découpe".
Or 3 jours avant le premier tour du scrutin municipal, le maire sortant écrit aux locataires des damiers une
lettre tiède, qui ne respecte en aucun cas les engagements forts de lundi, et ne donne aucune garantie. Tout au plus prêt à organiser des rencontres entre le bailleur et les associations de locataires, le maire se défausse de sa responsabilité sur Logis Transport.
Pourtant le dossier des Damiers et celui des Corolles (résidence Lorraine) est bel et bien de la responsabilité
de M Kossowski, à double titre :
• Maire puisque le maire est le signataire des permis de démolir et des permis de construire. Tout ce qui
concerne le relogement est du ressort de l'OPHLM de la ville dont le Président est le premier adjoint.
• Vice président de l'EPAD puisque c'est la fonction du maire sortant et que ce dossier est tout autant de la responsabilité de l'EPAD. C'est d'ailleurs à ce titre et à celui de député qu'il a défendu le plan de renouvellement de la Défense l'année dernière. Qui peut encore raisonnablement le croire qu'il dit ignorer l'avenir que ce plan réserve aux locataires des logements sociaux et PLi de la Défense ?
La liste de gauche "Une autre ambition pour Courbevoie" conduite par Jean-André LASSERRE demande de toute urgence la mise en place d'une commission de concertation chargée d'évaluer les interets des locataires, et pas seulement ceux des promoteurs. Elle réclame que le maire sortant et vice président de l'EPAD s'engage à protéger les locataires des logements sociaux et PLI de la Défense.
Soyez assurés qu'une fois élus, nos conseillers municipaux feront tout leur possible pour une solution digne et transparente à ce qu'il faut bien appeler une situation de crise.
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