23 avril 2018
Communiqué de presse
Les locataires d’une dizaine de logements de la résidence des Damiers dans le quartier d’affaire de la Défense à Courbevoie ont reçu de leur bailleur social Logistransport un avis d’expulsion qui doit être mis à exécution avant la mi-mai, sans proposition de relogement.
Parmi les habitants concernés, se trouvent des familles avec des enfants scolarisés, des personnes hospitalisées et des personnes âgées de plus de 80 ans. Ces locataires n’ont pas d’impayés ni en charge ni en loyer et ont fait appel de cette décision d’expulsion au tribunal de Nanterre.
Les habitants de la résidence des Damiers n’ont qu’un tort : celui d’habiter dans des bâtiments destinés à être démolis pour faire les fameuses Tours Hermitage du russe Iskenderov. Pour rappel, ces deux tours de bureaux et logements de luxe de plus de 300m de haut ne correspondent nullement aux besoins des Courbevoisiens et surtout ce projet démesuré n’est toujours pas ficelé financièrement.
Dans le même temps et à quelques mètres des Damiers, le préfet de région Ile-de-France a refusé en janvier de donner un agrément à la réalisation de la tour de bureaux The Link reprochant à ce projet d’être déséquilibré. Comme le préfet de région, le groupe « Tous Pour Courbevoie » est convaincu que la Défense a besoin de projets urbains sensés et équilibrés entre logements abordables et bureaux afin de permettre un développement harmonieux et éviter l’accroissement de la saturation des transports en commun et le manque de logements en Ile-de-France.
Le groupe « Tous Pour Courbevoie » (TPC) par la voix de son président Alban Thomas demande au préfet de ne pas faire intervenir les forces de l’ordre pour évacuer des personnes qui risquent de se retrouver à la rue alors même qu’elles ont toujours payé leur loyer et charge et d’attendre que les recours en Appel soient examinés et que les locataires aient tous une solution de logement convenable. Pour ce faire, le groupe TPC demande aussi au bailleur social Logistransport, filiale de la RATP, d'assumer jusqu'au bout la suppression de ces 250 logements des Damiers qu'il a décidé contre une promesse de forte plus-value et ainsi renoncer à l’expulsion de ses locataires et de leur proposer une solution de relogement réellement équivalente (même localisation, même surface, même nombre de pièces).
Le groupe Tous Pour Courbevoie.
Contact : Cécile BOUCHERIE
Ces derniers locataires ont été prévenus depuis des années que les immeubles des Damiers d'Infra, de Bretagne et d'Anjou allaient être démolis. De multiples offres de relogement leur ont été faites au fil des ans, qu'ils ont toutes rejetées (alors que 90% des autres locataires les ont acceptées). Votre présentation des faits est donc biaisée et partisane. Loin d'être d'innocentes victimes d'un méchant "Russe" (vous êtes à la limite de la xénophobie là), ce sont des jusqu'au-boutistes qui récoltent, hélas pour eux, le prix de leur aveuglement.
Rédigé par : Nicolas Supplisson | jeudi 26 avr 2018 à 19h44
Outre la désinformation assez larmoyante et volontairement fallacieuse de votre post, je vous rappelle que concernant le projet "the link", le préfet a depuis approuvé le projet (https://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/0301561652030-feu-vert-pour-le-projet-du-futur-siege-de-total-a-la-defense-2169071.php), mais ça n'allait sans doute pas dans le sens de votre "argumentation". Pour ce qui est d'Hermitage, le projet est en place depuis bientôt 10 ans. Habitant des Hauts de Seine et suivant à la loupe ce projet depuis le départ, je vous rappelle des faits que vous occultez volontairement et dogmatiquement : ces gens sont des locataires, le propriétaire a respecté la loi en bonne et due forme dans les procédures de relogement en proposant, comme la loi le prévoit, un bien identique voire supérieur aux anciens locataires. Sur les centaines d'appartements initiaux, une dizaine paraît bien peu de chose, ou alors c'est que tous ont succombé à l'horrible "russe" dans sa tentative de corruption !! (je caricature, mais vous présentez la chose exactement sous cet angle pamphlétaire). A trop vouloir tirer sur le fil en menaçant de retarder le projet afin d'avoir plus plus et encore plus, voilà malheureusement pour eux qu'il est trop tard ! ça ne leur tombe pas sur le nez du jour au lendemain : 10 ans que ces gens sont prévenus. Le jour où mon propriétaire m'a prévenu qu'il vendait le logement que j'occupais, jamais je n'aurais pensé le mettre en difficulté de la sorte : chacun fait ce qu'il souhaite de son bien, et ce monsieur, dans mon cas, a parfaitement respecté la loi. Se faire virer est une tristesse, j'en conviens, surtout quand la vue est aussi séduisante, mais il ne faut pas confondre gourmandise déplacée, posture dogmatique et la loi dans ce qu'elle a de plus simple. Depuis 10 ans qu'ils sont prévenus, ces gens n'ont finalement qu'un sort qu'il mérite et doivent bien se mordre les doigts d'avoir refusé les propositions acceptées pas l'immense majorité des autres locataires.
Rédigé par : Pierre92 | mardi 24 avr 2018 à 15h59
Article anti-démocratique et qui se montre opposé à l'État de droit. Des propositions ont été faites durant dix ans. C'est du foutage de gueule.
Rédigé par : Erwann | mardi 24 avr 2018 à 10h44