conseil Municipal 31 mars 2008 - La Défense 1 - Les Damiers

Interventions
Les habitants des Damiers ont demandé aux groupes d’opposition d’intervenir auprès de maire pour savoir quel avenir est réservé à leur immeuble. (interventions de Jean-André Lasserre, Anthony Klein, Matine Volard –Modem-). Les demandes portaient sur les informations détenues par le maire de Courbevoie, par Jacques Kossowski en tant que membre du conseil d’administration de l’Epad et membre du jury de la tour Signal.
Réponses
Le Maire a demandé aux habitants de venir le voir directement sans politiser ni trop communiquer à la presse et a émis plusieurs engagements :
« Tant qu’il n’y a pas d’accord entre les futurs propriétaires et les locataires, rien ne se fera »
« Le bailleur est indépendant de la Mairie. Si des anomalies juridiques ont eu lieu, la justice tranchera »
« La Mairie n’a pas reçu de « Déclaration d’Intention d’Aliéner » (DIA) dans ses services concernant Les Damiers »
« Jamais l’autorisation de démolir ne sera donnée par le Préfet si il n’y a pas d’accord »
« Je n’ai pas à donner publiquement ma position dans le Jury de la tour Signal »
« La tour Signal ne se fera probablement pas sur Courbevoie »
Notre commentaire
Nous prenons acte de ces engagements mais avec beaucoup de méfiance et de réserve. En effet, au cours de la campagne, Jacques Kossowski et Yves Jean s’étaient engagés à informer les habitants des Damiers. Quelques jours plus tard, le jury « Signal » dont Jacques Kossowski est membre, sélectionnait en Finale le projet Hermitage sur l’emplacement exact des Damiers. Nous estimons les engagements du Maire faibles et parfois confus. En effet, il s’abrite derrière un accord futur entre le propriétaire et les locataires, sans s’engager sur une défense de ces derniers dans les combats juridiques qui les opposent aux propriétaires, en jouant sur la présence de plusieurs associations de locataires (actuellement en train de s’unir), le tout dans une transparence aléatoire et agacée quand les questions deviennent trop précises. L’intervention de sa colistière, Mme Moisson, arguant de sa connaissance du dossier parce qu’elle vit dans le quartier, a montré des avis assez divergents, notamment sur les propositions faites à certains locataires pour quitter leur logement.