Conseil municipal du 29 juin 2009
Intervention de Ingrid Fasshauer
Lors des précédents votes, la délégation de service publique (DSP) avait été présentée comme la panacée pour répondre aux problèmes de recrutement rencontrés par la ville.
Or qu’en est-il aujourd’hui ?
Les deux DSP déjà mises en œuvre sur notre commune ont révélé qu’il n’y avait pas de miracle. Le privé peine autant que le public à recruter et à fidéliser du personnel qualifié.
D’un point de vue financier, nous n’avons toujours aucun comparatif de coûts entre DSP et prise en charge directe par la commune. Rien ne prouve qu’une DSP soit plus avantageuse.
En revanche, une chose est sure : les DSP exigent un bon niveau de contrôle de la part de la collectivité. Or les conseils municipaux précédents ont révélé des lacunes certaines dans ce domaine, qu’il s’agisse des crèches où le seul contrôle effectué est un contrôle purement financier ou d’autres domaines telles que la SOCLIC ou la fourrière où le prestataire tarde à donner les éléments nécessaires. Or le contrat de cette nouvelle DSP ne prévoit pas de modalités de contrôle particulières et il ne semble pas que la ville ait renforcé ses moyens de contrôle.
Enfin, un dernier point suscite des questions. Entre la première et la dernière offre, les tarifs affichés par les prestataires ont connu des baisses importantes :
- Crèche attitude passe de 2.73€ à 2.01€ l’heure, soit une baisse de 26%
- La maison bleue passe de 2.69€ à 2.07€, soit une baisse de 23%
- Babilou passe de 2.15€ à 2.1€.
Ces baisses vont bien au-delà de la négociation commerciale. Ou les premières offres étaient fantaisistes et on peut légitimement se poser la question du sérieux des prestataires, ou la seconde offre est trop basse et met en danger leur santé financière. Dans les deux cas, cela n’est pas rassurant.
Etant donné que le contrat proposé à notre vote ne tire pas les leçons du passé ne nous donne aucune garantie sur la bonne marche de la crèche, nous voterons contre.
Notre commentaire :
Nous voulons une politique volontariste de recrutement, de formation et de motivation des personnels de la petite enfance sur notre ville. C’est la seule solution pour permettre un accueil de qualité. D’autres villes le font.
Lors des précédents votes, la délégation de service publique (DSP) avait été présentée comme la panacée pour répondre aux problèmes de recrutement rencontrés par la ville.
Or qu’en est-il aujourd’hui ?
Les deux DSP déjà mises en œuvre sur notre commune ont révélé qu’il n’y avait pas de miracle. Le privé peine autant que le public à recruter et à fidéliser du personnel qualifié.
D’un point de vue financier, nous n’avons toujours aucun comparatif de coûts entre DSP et prise en charge directe par la commune. Rien ne prouve qu’une DSP soit plus avantageuse.
En revanche, une chose est sure : les DSP exigent un bon niveau de contrôle de la part de la collectivité. Or les conseils municipaux précédents ont révélé des lacunes certaines dans ce domaine, qu’il s’agisse des crèches où le seul contrôle effectué est un contrôle purement financier ou d’autres domaines telles que la SOCLIC ou la fourrière où le prestataire tarde à donner les éléments nécessaires. Or le contrat de cette nouvelle DSP ne prévoit pas de modalités de contrôle particulières et il ne semble pas que la ville ait renforcé ses moyens de contrôle.
Enfin, un dernier point suscite des questions. Entre la première et la dernière offre, les tarifs affichés par les prestataires ont connu des baisses importantes :
- Crèche attitude passe de 2.73€ à 2.01€ l’heure, soit une baisse de 26%
- La maison bleue passe de 2.69€ à 2.07€, soit une baisse de 23%
- Babilou passe de 2.15€ à 2.1€.
Ces baisses vont bien au-delà de la négociation commerciale. Ou les premières offres étaient fantaisistes et on peut légitimement se poser la question du sérieux des prestataires, ou la seconde offre est trop basse et met en danger leur santé financière. Dans les deux cas, cela n’est pas rassurant.
Etant donné que le contrat proposé à notre vote ne tire pas les leçons du passé ne nous donne aucune garantie sur la bonne marche de la crèche, nous voterons contre.
Notre commentaire :
Nous voulons une politique volontariste de recrutement, de formation et de motivation des personnels de la petite enfance sur notre ville. C’est la seule solution pour permettre un accueil de qualité. D’autres villes le font.
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