Conseil municipal du 12 octobre 2009
Intervention de Ingrid Fasshauer
Les rapports sont plus étayés que l’an passé. Néanmoins ils
passent encore des informations essentielles sous silence.
Alors que le prestataire reconnaît des changements au sein de l’équipe (sur une période très courte de 4 mois pour le petit prince) et le recours à l’interim, les tableaux des effectifs présentés ne permettent pas de prendre la mesure de ce phénomène. La date d’entrée du personnel est la date d’entrée dans le groupe Babilou, pas dans la structure concernée. On peut néanmoins remarquer que sur les Galopins au moins 6 personnes sont rentrées en cours d’année.
Nous sommes également surpris par le nombre d’animatrices non diplômées (4 sur 11 personnes en contact avec les enfants pour le Petit Prince, 6 non diplômés, 3 en cours de formation, 1O diplômées pour Les Galopins, soit un ratio de 1 diplômée pour 1 non diplômée). Ces ratios sont-ils les mêmes dans les crèches municipales ?
Certains points importants méritent d’être suivis. La sécurité ne semble pas donner toute satisfaction aux familles et il s’agit d’un point primordial qui mériterait un suivi plus strict.
Par ailleurs nous sommes toujours sceptiques sur le coût du recours au privé. Les comptes laissent apparaître des frais de siège non négligeables, les dirigeants du groupe peuvent s’offrir de belles voitures de fonction, etc. Le prix à la charge des familles étant le même, ces coûts supplémentaires sont finalement à la charge de la collectivité. A-t-on un comparatif du coût entre une structure municipale et une délégation de service public ?
En conclusion, tant du point de vue de la qualité du service
proposé que du point de vue financier, la DSP ne saurait être considérée comme
la solution miracle et la commune doit poursuivre ses efforts pour attirer du
personnel dans les crèches municipales et en assurer directement la gestion.
Réponse de Martine Leventic : Nous respectons la loi.
Le personnel est stable maintenant. Les ratios d’encadrement sont les mêmes
dans les crèches municipales (sans cependant donner de chiffres). En revanche,
il n’y a pas de comparatifs de coûts.
Notre commentaire : Beaucoup de flou dans les réponses.
La DSP ne fait pas de miracle, les problèmes de recrutement impactent le privé
comme le public. La municipalité devrait travailler sur les filières de
recrutement de personnel qualifié, ce qu’elle refuse de faire. La mairie se
révèle également incapable de faire un comparatif de coûts. Etonnant de la part
d’un maire qui s’auto-proclame bon gestionnaire !
Au galopins il y a plutôt 9 non diplômées pour 6 diplômées
a savoir que restera fin juillet 1 seule diplômée et 1 en congé maternité
les 4 autres partent
ou est le ratio ???
Rédigé par : Stuvwxyz | mardi 18 mai 2010 à 13h35