Tous pour Courbevoie

Curviabus et transport à la demande

Conseil municipal du 29 juin 2009

Intervention de Daniel Suisse et Stéphane Lenoël

Daniel Suisse indique que la modification de Curviabus était dans le programme d’Une autre ambition pour Courbevoie et qu’il s’agissait d’une demande de l’opposition répétée depuis 1995 que le maire avait trouvé ridicule à l’époque. Les modalités pratiques sont floues. Combien de temps avant le transport faudra-t-il réserver ? Le coût sera de 220 K€ à la commune, et cela rapportera 30K€ à Veolia. Pourquoi ne pas utiliser cet argent public pour faire une navette gratuite ?

Stéphane Lenoël ajoute qu’il faut savoir où on met le curseur entre service de transport public et consommation car passer d’un transport collectif à un transport à la demande c’est un changement de philosophie. Il demande également si le transport sera priorisé pour certaines personnes.

 

Réponses :

M. Accart répond que le fonctionnement du système de façon évasive : les personnes appellent et se regroupent.

Jacques Kossowski ajoute qu’il s’agit d’un contrat à reconduction annuelle avec Véolia qui peut être dénoncé 3 mois à l’avance.

 

Notre commentaire :

Ce n’est pas à Véolia de donner des réponses, c’est à la majorité municipale de dire ce qu’elle veut mettre en place. Tous les éléments ne sont pas réunis c’est pourquoi le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » décide de s’abstenir sur ce dossier.

La publicité visuelle en question

Conseil municipal du 9 juin 2009

A l'occasion du vote sur les tarifs des publicités visuelles ...

Intervention de Joëlle Paris

Joëlle Paris  souligne qu’il s’agit d’un exposé très technique qui ne porte que sur le volet financier de la publicité… il faut également s’attaquer au fond du problème et pas uniquement aux tarifs : Les publicités grands formats et/ou répétées et/ou omniprésentes sont aussi une pollution intellectuelle. Si l’on en juge par les maquettes et vues d’artistes de certaines tours en projet… on peut craindre avec l’avènement des technologies écrans plats, diodes etc, des publicités très grands formats, lumineuses accentuant considérablement la pollution lumineuse urbaine. 

Intervention d’Anthony Klein

Il rappelle que Philippe Chaix avait émis le souhait de faire de La Défense un Manhattan français voir un Singapour français.  Les recettes tirées de la publicité vont-elles bénéficier à la ville ou à l’EPGD ? Car si c’est l’EPGD qui en bénéficie, il pourrait être tenté d’augmenter les recettes  et donc de laisser proliférer la publicité. Il y a actuellement un énorme écran publicitaire sonore et lumineux sur la façade des 4 temps. Aujourd’hui, il n’y a pas de contrat, comment la ville peut-elle maîtriser la publicité sur son territoire et notamment sur La Défense? Envisage-t-on une convention avec l’EPGD, une réglementation pour éviter un Times Square ? 

La réponse de Bernard Accart :

« Il y aura une refonte complète du règlement publicitaire et de communication le 2 juillet. Notre première mission est de protéger le paysage. La seconde priorité est de faire un règlement simple donc aisément applicable par les fonctionnaires. Notre ville est labellisée 4 fleurs et tient à le rester : c’est donc un espace préservé. En ce qui concerne la Défense, il n’y a aucune publicité sur le circulaire. Concernant la publicité sur les tours de la Défense, elle ne peut être que ponctueile et exceptionnelle. Mais il est impossible de figer la Défense sans publicité… »

Après un silence, monsieur le maire dit simplement « c’est enregistré ».

Faubourg de l'arche : Vente à perte à la Défense

Alors qu’un immeuble de 25 000 m2 vient de se vendre à perte à la Défense, le silence de l’EPAD est assourdissant sur les questions économiques de fond qui concernent la Défense.

L’immeuble du Colisée située 8/14 avenue de l’Arche à Courbevoie vient de se vendre 160 millions d’Euros. Il avait été acheté 185 en 2006.

Cette vente illustre les difficultés du marché immobilier de bureaux sur la zone de la Défense.

Pendant ce temps, Patrick Devedjian, encore Président de l’Epad pour quelques jours et ministre de la Relance, parle de reprise et continue de vanter contre toute réalité la vitalité économique de la Défense.

Voilà par exemple ce qu’il déclarait en mars au MIPIM de Cannes : « En dépit des inquiétudes de la fin de l’année 2008, le marché des bureaux à La Défense résiste bien. Il reste le site dans lequel les volumes des demandes de première et seconde main sont les plus dynamiques en Ile-de-France, et confirme sa place de pôle d’affaires européen de premier plan. » ou encore « A l’inverse de la tendance francilienne, La Défense continue d’exercer une très forte attractivité sur les grandes entreprises. »

Une fois encore, Jean-André Lasserre et le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie »(PS Verts PCF) demandent à son président actuel comme à son successeur, quel qu’il soit, une plus grande transparence.

Où en sont les cessions de charges foncières sur le territoire géré aujourd’hui par l’Epad ?

S’agissant du Plan de renouveau de la Défense, quelles conventions ont été signées avec l’Epad depuis le premier janvier 2008 ?

Avec cet exemple du Colisée, nous constatons que les ventes de charges foncières pourraient se faire au plus mauvais moment pour la collectivité, au détriment des finances publiques de l’état et des collectivités territoriales, et dans une discrétion inhabituelle pour l’équipe qui dirige l’Epad.

Quel sera au final le manque à gagner ?

Là encore, le Plan de renouveau de la Défense, opération d’expansion non maîtrisée voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par ses proches à l’Epad, au Conseil Général et dans les mairies de Courbevoie et de Puteaux, apparaît au mieux obsolète, au pire idiot. Fondé sur le principe d’une croissance économique ininterrompue, et faisant le pari d’une augmentation infinie des prix de vente, il trouve aujourd’hui ses limites concrètes. Il ne se justifie plus que par le besoin de symbole de puissance, bien loin de tout contrôle démocratique de la part des habitants et des usagers.

Septembre 2009 : panique au VAL

Conseil municipal du 12 octobre 2009

Intervention de Cécile Boucherie
 La rentrée a été difficile pour le VAL. Les dossiers d'inscription fournis par les parents au mois de juin n'ont été traités que mi-septembre pour les nouvelles inscriptions, soit deux semaines après le début des activités. Les parents voulant se renseigner tombaient soit sur un standard surchargé, soit voyaient la communication brutalement interrompue. Nous vous demandons la cause de ce dysfonctionnement particulièrement gênant pour les familles ainsi que les mesures prises pour y remédier.
 
Réponse (Marie-Pierre Limoge) : des problèmes de personnel à l’administration du VAL qui gérait les dossiers. Du retard a été pris parce que des habitants se présentaient aux guichets. Nous avons eu aussi 3 jours d’interruptions du standart téléphonique à la mairie.
80 demandes n’ont pas été satisfaites seulement.
 
Commentaires :
Les parents qui avaient rempli consciencieusement le dossier d’activité post scolaire et qui l’avait déposé en temps et en heure ont reçu une réponse ... avec un retard de 3 semaines, alors que ceux qui se sont présentées au guichet après la date de « clôture » , non. Bilan, des débuts de saison ratée pour les activités et une panique générale à la sortie des écoles.
 

des terrains pour le VAL. où ça ?

Conseil municipal du 12 octobre 2009 

A la suite d'une convention d'occupations provisoires de terrain pour le VAL, Cécile Boucherie demande comment le système va être pérennisé. 

Réponse de M.P Limoge : "on trouvera une solution"

Commentaires : on aimerait savoir laquelle ! Trouver un local de 700m2 ne va s’avérer simple alors que les réserves foncières pour des activités de loisirs à destination des jeunes est déjà problématique (on cherche toujours un endroit pour la promesse de skate parc !).

Courbevoie : le coût des classes transplantées

Conseil municipal du 12 octobre 2009

 

Intervention de Cécile Boucherie

La grille de quotient qui a un rapport de 1 à 7 est juste mais les tarifs trop élevés sachant que ces classes sont dans le cadre de l’école gratuite (laïque) et  obligatoires. Exemple concret : un famille de 2 adultes et 2 enfants gagnants 3500 € par mois (tranche G) paiera 26 € par jour pour son enfant en classe transplantée. C’est beaucoup plus que lorsque l’enfant est chez lui.

Marie-Pierre Limoge : La ville dépense déjà beaucoup. Les dépenses liées aux classes transplantées sont supportées à 80% par la ville.

 

Commentaire : certes la ville paie en grande partie ces classes transplantées. Rien d’extraordinaire à ça. Toutes les communes le font ! Certaines vont plus loin et paient même la totalité des classes transplantées. Sans aller jusque là, nous demandons à ce que le coût pour les enfants ne couvrent que les frais de restauration. 

Ecole Alphonse Daudet rue Fallet

Conseil municipal du 12 octobre 2009

 

Intervention de Cécile Boucherie

Cette école materenlle, en préfabriqué depuis plus de 30 ans, coupée par une rue, le long des voies sur berge ( 60 000 véhicules /jour) et à côté d’une station service, est une honte pour notre ville.
 Le maire Jacques Kossowski annonce que le projet avance. 2 mandats en tant qu’adjoint à l’urbanisme, 2 en tant que maire, le déplacement de l’école Daudet est une construction au très très long cours … aux dépens des habitants du bas Bécon.

Courbevoie : les chèques culture

Conseil municipal du 12 octobre 2009

Le groupe (Cécile Boucherie) demande pourquoi les parents qui ont été informés puis ont commandé les chèque culture en juillet n’ont, en octobre, toujours aucune information. Mlle Devillars annonce la disponibilité à partir de novembre et l’utilisation à partir du 1^er décembre. Les acheteurs des chèques auraient aimé avoir l'information !

Le service pédopsychiatrie à l'hôpital : une annonce sans effet

Conseil municipal du 12 octobre 2009

Question de Ingrid Fasshauer
 Dans le dernier guide de  Courbevoie, il est écrit page 183 dans le "à noter" que le centre hospitalier va ouvrir un service dentaire et pédopsychiatre en remplacement du dispensaire nouvelle étoile". A ce jour le service dentaire est ouvert mais qu’en est il pour celui de la pédopsy ?

Réponse Nicole Pernot : Pour le service de pédopsychiatrie, on est en attente d’une convention de la DDAS. Elle demande une surface de 200m2 or nous n’avons pas de telle surface disponible, seulement 100m2. Une solution provisoire sera sans doute instaurée à l’hôpital de Neuilly-Courbevoie.

Commentaires : dans une autre délibération du même jour, la ville a vendu au privé des locaux sur Courbevoie. Elle se lamente désormais sur le manque d'espaces ... 

voyage des seniors : qui en profite ?

Conseil municipal du 12 octobre 2009

Ingrid Fasshauer : Combien de personnes différentes participent à ces voyages ? 

Nicole Pernot : Tous les voyages sont complets avec des listes d’attente conséquentes. Nous referons les mêmes voyages l’an prochain pour accueillir ceux qui ont été refusés.

 Notre commentaire : on ne sait pas vraiment si ce sont toujours les mêmes personnes qui profitent de ces voyages. Vu le manque de communication autour de ces sorties, nous craignons que toutes les personnes potentiellement intéressées ne soient pas informées, notamment les personnes les plus isolées.