Conseil municipal du 8 mars 2010
Yves Jean, adjoint en charge de la culture, l’a admis sans ambages :
le festival du livre d’histoire est une manifestation sans relief qui ne
rencontre que très peu d’écho auprès de la population. Bref : un échec.
Ses services ont donc mandaté la société « troisième pole » pour
organiser une manifestation de remplacement. Le concept global de ce nouveau
festival littéraire tournerait autour du jeu en général, et du conte pour 2010.
La société mandatée est reconnue pour son expertise dans le domaine.
Nous avons cependant deux remarques sur ce dossier.
Le projet envisage d’appuyer la manifestation essentiellement sur les
réseaux de la ville, ce qui peut en limiter le succès.
D’autre part, la société organisatrice évoque clairement le décalage entre
les demandes de la ville concernant l’importance de l’événement et les sommes
allouées.
Courbevoie risque à nouveau, par manque de vision et d’ambition, d’avoir
une petite manifestation sans envergure, bien loin de l’événement culturel dont
notre ville aurait réellement besoin pour sortir de l’anonymat. Nous
proposions, dans notre programme de campagne municipal, la création d’un
véritable événement à portée nationale, voire internationale, qui permettrait à
notre ville de n’être plus seulement « la ville sur laquelle est
construite une partie de la Défense », mais d’exister. Cela permettrait
aussi aux Courbevoisiens de se sentir plus attachés à leur ville, cela
renforcerait l’identité d’une cité qui en manque réellement. Le lancement de ce
Festival aurait pu être cette occasion. Mais pour l’instant, il semblerait que
sa seule ambition soit de remplir les pages « politique culturelle »
du magazine municipal (voir article « 100 000 euros pour la comm’
politique du maire de Courbevoie »),
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