LA DÉFENSE
La tour Phare attaquée de toutes parts
C’est la tour de tous les défis, par sa hauteur — 300 m —, sa capacité d’accueil de 8000 personnes, et ses contraintes architecturales, la faisant pousser partiellement au-dessus de la gare SNCF de La Défense. La tour Phare qui doit être érigée en lieu et place du Pouce de César, derrière le Cnit, s’attire aujourd’hui les foudres des habitants et des élus d’opposition de Courbevoie, qui viennent de déposer deux recours contentieux auprès du tribunal administratif de Cergy (Val-d’Oise).
Au moins quatre recours gracieux — avec une fin de non-recevoir — avaient déjà été envoyés à l’automne à Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux et présidente de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense, pour demander l’annulation du permis de construire de la tour, signé par elle en plein mois d’août.L’association Village, de Courbevoie — auteur de l’un des recours contentieux — a été rejointe dans son combat par 135 habitants du quartier du Faubourg-de-l’Arche, et soutenue par sa voisine l’Association du square Regnault. « Il n’y a pas eu de concertation sur ce projet, s’indigne l’un des contributeurs. L’enquête publique, malgré diverses demandes, s’est déroulée sur Puteaux et pas sur Courbevoie. Or ce sont les habitants de Courbevoie qui subiront toutes les nuisances. » Les résidants du Faubourg, qui ontconsulté le dossier à la mairie de Puteaux, ont constaté avec stupeur que leur quartier ne figurait même pas sur l’étude d’impact évaluant l’ombre de la tour. Des « éléments techniques insuffisants » et « le non-respect de treize articles du Code de l’urbanisme », entre autres, sont autant de motifs avancés dans ce recours, comme dans celui du groupe d’opposition Une autre ambition pour Courbevoie, dont le chef de file, Jean-André Lasserre (PS), regrette que l’établissement public se comporte « comme un simple promoteur, et pas comme un aménageur ».
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