A l’occasion du passage de marché de livres, Cécile Boucherie a informé le conseil municipal de la mise en vente de la librairie « la bouteille à l’encre » rue de Colombes. Le plus offrant pour ce fond de commerce est aujourd’hui une agence immobilière.
Le débat a opposé les tenants d’un libéralisme débridé, arcboutés sur une idéologie qui détruit aujourd’hui la diversité commerciale de notre ville.
Les arguments développés par les élus UMP ont plus ressemblés à des invectives qu’à des arguments. « Et la libre concurrence ! » s’est exclamée Mme Sermadiras. « Allez-y, ouvrez un commerce si vous le souhaitez » a renchéri Jacques Kossowski. « Nous ne sommes pas dans un système socialo-communiste, nous sommes dans un système libéral. » a ajouté Yves Jean. Jacuqes Kossowski a souhaité conclure par une menace aux habitants : « les Courbevoisiens doivent se rendre compte qu’ils doivent acheter leurs livres ailleurs qu’à la FNAC », ajoutant « Ne vous faites pas livrer par internet ! »
Pourtant, les arguments développés par Cécile Boucherie et Anthony Klein étaient beaucoup plus mesurés.
D’abord, nous avons présenté les différents dispositifs permettant de développer du commerce diversifié dans la ville.
Tout d’abord en privilégiant, dans les baux commerciaux en rez-de-chaussée des HLM, des commerces liés à cette diversité. Les loyers moins chers leur permettraient alors de se développer plus facilement
Ensuite par le développement d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat. La loi Dutreil (2005-2007) votée par la droite donne la possibilité de préemption lors de cession de baux. C’est un outil utilisé par exemple à Nanterre.
Hélas, à Courbevoie, le laisser-faire est le maître-mot. Derrière les paroles affichées par le maire et son équipe, il n’y a pas d’acte. Pas de mise en place des outils existants. Pas de volontarisme. Mais au contraire, une mise en difficulté encore plus grande des commerces de proximité, par exemple en autorisant les grandes enseignes de la Défense à ouvrir le dimanche.
La Librairie "La Bouteille à l'Encre" a été rachetée non pas par une agence immobilière mais par un autre libraire cet été. La librairie est tenue par un couple avec leur fille. Donc, la librairie existe toujours et c'est tant mieux ! Un de mes amis a acheté quelques articles de papeterie en début de cette semaine et moi-même je leur ai téléphoné aujourd'hui. La librairie a conservé son nom "La Bouteille à l'Encre" et ferme tous les jours à 19h30. Fermeture le dimanche.
Rédigé par : Nelly | jeudi 01 sep 2011 à 19h01
"La Bouteille à encre" ou j'ai connu plusieurs propriétaires, et ce dernier propriétaire ou ce monsieur que je ne connais pas son nom, avait acheté cette librairie vers 2006-2007. C'était petit et une partie du magasin était consacré à la papeterie. Ses vitrines étaient bien conçues. Je lui est acheté quelques livres mais le choix était limité. Dommage que ce libraire, n'était pas très sympathique et acceuillant.
Désolant que cela soit une agence immobilière qui achète ! Il y en a déjà deux dans cette première partie de la rue de Colombes et ce qui démontre bien que l'immobilier repart à la hausse !
Rédigé par : Nelly | mardi 24 mai 2011 à 19h25
J'ai bien connu cette librairie "La bouteille à encre" et ses propriétaires au moment de la scission une partie presse et une autre partie librairie.
Je me souviens d'un monsieur qui était libraire milieu années 90 à 2005 (il me semble) puis le deuxième qui avait ouvert en 2006 jusqu'au printemps 2011.
Donc, il vent son fond de commerce et malheureusement c'est une agence immobilière qui veut acheter !
Rédigé par : Nelly | lundi 23 mai 2011 à 19h51