Conseil municipal du 6 avril 2011
La façon dont est gouvernée la discrète intercommunalité Puteaux-Courbevoie pose problème. Le conseil intercommunal, 100 % UMP, ne communique pas auprès des habitants. Du coup, les décisions prises sont totalement secrètes, sans opposition qui ne peut y faire son rôle d’amélioration des propositions et d’informations aux habitants.
Exemple avec Defacto.
Anthony Klein a cité l’exemple du conseil intercommunal réuni le 5 avril dans l’après-midi. Ne réunissant que 40 membres sur 60 (le Président de l’intercommunalité, Jacques Kossowski, était parmi les absents), ce conseil pourtant public n’avait vu aucune publicité. Une affichette 21x29,7 en mairie mais rien sur les panneaux lumineux de la ville, aucun courrier aux élus courbevoisiens, rien dans Courbevoie Magazine.
Pourtant, ce conseil a décidé que, dorénavant, l’intercommunalité siégerait au nom de Courbevoie et de Puteaux à Defacto. Defacto est l’établissement public qui gère et entretient la Défense. Les escaliers mécaniques, la propreté, les travaux d’entretien sur la zone Défense dépendent de Defacto. Il s’agit du quotidien des habitants qui ont le droit d’être informés. De plus, les 2,1 millions d’Euros versés par Courbevoie à Defacto doivent être sous le contrôle de la population et de ses représentants.
Comme l’a remarqué Jean-André Lasserre, avec un conseil intercommunal ne représentant qu’une part de l’échiquier politique, le contrôle démocratique normal des représentants élus n’existe plus face au rouleau compresseur majoritaire UMP. De véritables petits arrangements entre amis, bien cachés des regards du public.
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