A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011
Un marché passé avec Ernst & Young montre que cette société de conseil "récupère" le marché de l'élaboration de l'Agenda 21 de Courbevoie.
Joëlle Paris intervient :
"Nous avons compris à la lecture du dossier qu’il s’agissait au final d’aider à la compilation du matériel disponible concernant l’Agenda 21 et à son organisation, le livrable étant donc un rapport.
Nous sommes soulagés de voir réapparaître l’Agenda 21, en dormance – dormance publique en tous cas – depuis des mois.
Mais nous sommes plutôt surpris de l’entrée en lice tardive d’un prestataire qui n’a pas été intégré en amont aux phases de concertation, de réflexion. C’est une rupture méthodologique de taille. Comment va s’organiser la mission entre l’équipe qui pilote l’agenda 21 depuis le début du processus et Ernst & Young ?"
La réponse de Bernard Accart (et silence de Michel Chambers en charge de l'Agenda 21) est confuse. Il parle de continuité avec ce cabinet qui était déjà intervenu pour l'élaboration de la Charte de l'Environnement. Il parle d ela compétence du cabinet. Puis de l'aval du ministère donné à l'Agenda 21 de Courbevoie.
Il ajoute enfin que "tout est prêt, les fiches, etc ..." et que Ernst & Young a travaillé avec la chargée de projet.
La réponse confuse confirme donc notre sentiment initial. L'Agenda 21, mené de façon participative avec les habitants, n'a pas rencontré le succès prévu. En "dormance" depuis plusieurs mois, il a fallu de façon urgente pondre un rapport complet pour valider le l'aval du ministère sur les premières esquisses de projet. La méthodologie participative essentielle d'un tel projet est donc abandonnée au profit d'un rapport d'un cabinet professionnel. L'image de la ville est sauvée. Pour le fond du projet, il ne reste que le vernis.
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