A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011
Le curviabus nouvelle version (en service à la demande) est né à l'automne 2010. A l'époque, la mairie avait promis un bilan après un an d'expérience. Nous étions à l'époque extrêmement sceptiques sur cette mise en place, son rapport coût / utilité notamment (voir article ici).
Isabelle Tresson est intervenue pour préciser nos demandes précises et chiffrées :
" Cela fait aujourd'hui un an que le CURVIABUS nouvelle version a été mis en place.
Il y a un an, lors de l'appels d'offre sur le CURVIABUS, Véolia avait estimé la demande à 6000 courses par an pour 20 000 km et cela coûtait à la collectivité 250 000 euros par an, soit 10 euros le KM, et .... 39 euros la course, beaucoup plus cher par exemple qu'un simple taxi.
A l'époque, M. Accart (adjoint à l'urbanisme ndlr), vous nous aviez assuré qu'il s'agissait d'une expérimentation et vous pensiez que ce système de transport à la demande ferait faire des économies à la ville.
Puisqu'il s'agissait d'une expérimentation, nous souhaitons avoir aujourd'hui un premier bilan. Pouvez-vous nous communiquer les éléments suivants :
- La base de fréquentation est-elle atteinte ? Combien y-a-t-il d'utilisateurs par rapport aux prévisions ?
- Combien y-a-t-il d'appels téléphoniques ?
- Combien y-a-t-il de demandes de prise en charger par internet : via le formulaire et par email?
- Les 30 arrêts sont-ils tous fréquentés ? Y-a-t-il des arrêts ou des trajets plus demandés que d'autres ?
- A quels horaires le Curviabus fait-il le plein?
- Y-a-t-il des demandes qui ne peuvent être satisfaites (trop de demandes à la même heure par exemple?)
M. Accart a répondu par des généralités et des chiffres à côté de nos demandes. "52 % de kilomètres parcourus en moins". "Une trentaine d'usagers par jour". "Une révolution culturelle".
Nous sommes tout prêt à croire aux bienfaits du Curviabus ... mais nous souhaitons appuyer notre analyse sur des faits et des chiffres précis, pas sur de l'autocongratulation.
Et les imprécations du maire ("Vous souhaitez l'arrêter, c'est ça !") ne nous empêcheront pas d'étudier en détail un service qui coûte 250 000 euros par an à la collectivité
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