Bonne rentrée 2012 !
La majorité municipale ne facilite pas la rentrée "loisirs" des familles. Comme vous, nous constatons d’année en année la pénurie entretenue dans les offres d’activités, tout comme le manque de souplesse auquel se heurtent les familles.
3 dates pour exemple :
- Samedi 23 juin à 7h: les plus réalistes patientent devant les centres culturels pour s’inscrire ou inscrire leur enfant à une activité.
Ceux-là ont leur chance – sans garantie ! Pas les suivants… Quelques minutes après l’ouverture des portes, les annonces de cours complets se succèdent.
Dans la file, les mêmes conseils surréalistes circulent depuis 15 ans : « inscrivez votre enfant à n’importe quelle activité la première année, vous serez prioritaires l’année suivante. » Drôle de recette ! Au centre culturel, l’éventail d’activités est large, les intervenants de qualité, mais le nombre de places insuffisant. Pourtant, le quotient familial ne s’appliquant pas, ces loisirs ne sont pas à la portée de toutes les familles.
- vendredi 22 juin : dernier jour pour inscrire votre enfant au centre de loisirs en juillet. Catastrophe, la date est dépassée : adieu quotient ! Le VAL vous applique le tarif dissuasif de 27€ /jour ! Etrange volonté municipale de punir les parents retardataires ? Mais les aléas sont courants : telle mamie a un pépin de santé de dernière minute, tel patron décale vos vacances d’une semaine, telle mission ou CDD inespéré se présente : tant pis pour vous, à Courbevoie c’est double peine !
Si un effort a été réalisé sur les inscriptions post scolaire, c’est toujours la foire d’empoigne pour les séjours de vacances.
- Samedi 8 septembre : Après les inscriptions du centre culturel, voici celles des clubs de sports : rebelote à Vitaville !
« Premiers arrivés, premiers servis, et il n’y en aura pas pour tout le monde »:
telle est la triste devise de Courbevoie en matière de loisirs.
Pour faire mieux, pas de miracle : volonté politique + offre en relation avec l’évolution démographique de la ville + souplesse + solidarité. L’accès aux loisirs n’est pas du luxe : il est inscrit dans la convention des droits de l’enfant. Pour la ville c’est une chance essentielle de lien social, pour tous, un facteur d’équilibre personnel.
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