Récemment Le Député-Maire de Courbevoie se questionne sur la situation de la Défense dans un article paru dans le figaro :
«Je me pose des questions sur la capacité de l'Epadesa à financer tout cela».
De la duplicité
Nous nous interrogeons à notre tour : Est-ce bien la même personne qui tenait des propos complètement opposés en juin dernier, au travers d'un billet publié sur son blog ?
« Je plaide pour que le plan de renouveau du quartier d’affaires de la Défense soit poursuivi et amplifié » disait-il, « la Gauche locale, comme la Gauche nationale, vit dans le rêve et l’idéalisme ! » assénait-il comme sentence.
Est-ce bien le même Jacques Kossowski qui s'exprime, responsable sur les dossiers qui se sont décidés à la Défense dans les mauvaises années ?
Député-maire sans partage depuis des décennies de Courbevoie, ville dont le territoire accueille une partie de la Défense, Président de l'intercommunalité Seine-Défense, Vice-président sous Sarkozy de l'Epad puis de l'Epadesa, administrateur à Defacto (établissement qui gère le quartier d'affaires de la Défense), etc, etc...
Ainsi, s'inquiéterait-il aujourd'hui de la situation, alors que sa ville serait au bord du gouffre qu'il a contribué activement à creuser ?
De l'aveuglement borné
Et pourtant, ce n'est pas faute de l'avoir prévenu, depuis toutes ces années où nous ne cessons de le "sensibiliser" à la dure réalité, celle à laquelle il doit désormais faire face.
Pourtant il paraissait plus loquace à l'époque, accusant réception de nos alertes en ces termes impérieux :
« Mon principal adversaire, c’est Monsieur je suis contre tout ! Donc, il fallait s’y attendre, il est contre le renouveau de la Défense ! » disait-il de son opposant politique, Jean-André Lasserre.
Du manque de courage
Le nouveau revirement d'attitude exprimé publiquement et dans les colonnes du Figaro, prêterait à sourire, si derrière il n'y avait pas des commerçants qui avaient souffert des nombreuses erreurs politiques et qui nous amènent aujourd'hui à un état de fait préjudiciable. Les commerçants emmurés de la galerie commerciale de la Coupole ou encore les « entôlés » des damiers, les habitants qui ont eu à subir les excès de zèle d'agents immobiliers pressés de les faire partir pour avoir le champ libre et faire de juteuses affaires, tout cela avec le consentement de l'actuelle mairie ; et tous les autres citadins qui craignent pour leur avenir dans le quartier de la Défense. Il n'est même plus possible de masquer leurs cris de colère en arguant qu'ils ont été sacrifiés pour sauver l'avenir économique du quartier d'affaires, aux vues des résultats qui vont bientôt s'afficher.
Du « girouetisme » politique
Nous ne sommes qu'à moitié étonnés de cette nouvelle sortie contradictoire tant le Député-Maire Jacques Kossowski nous avait déjà habitué à changer de position en suivant le sens de l'opinion ; ainsi n'avait-il pas, après avoir été l'un des actifs soutiens à la tour phare (et il le demeure dans les coulisses), feint aux yeux des habitants mitoyens de la Défense, au lendemain de l'échec de son parti aux cantonnales, qu'il s'était transformé désormais en premier opposant à ces tours ?...
Mais à l'heure des comptes impossible de se dérober
Le rapport de la cour des comptes va bientôt sortir. Il montrera l'étendue des actes des responsables de l'époque et leurs conséquences à venir sur la Défense et alentour ; Jacques Kossowski a été durant toutes ces années aux commandes et porte donc l'entière responsabilité sur ce qui arrive, ou en est même complice (ce qui, lorsque l'on exerce des responsabilités politiques, est peut-être pire) ; qui plus est après avoir été maintes fois prévenu par son opposition, qu'il n'a pas jugé bon d'écouter, voire qu'il a choisi de mépriser, choisissant de se plier aux injonctions de ses mentors, Nicolas et Cie.
C'est finalement une bien triste fable qui se joue pour nous habitants de Courbevoie ; le moment de clôturer les comptes approche et soldera une époque pour notre ville ; alors, comment mieux conclure que par la tirade clamée d'une fourmi à une cigale, quand la bise fut venue ?
« - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien! dansez maintenant. »
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