A l'occasion d'un vote sur un projet de l'association "Animacoeur" financé par la mairie, Joëlle Paris est intervenue :
"Il faut prendre en charge le problème des animaux abandonnés ou errants en ville, et notamment des chats qui ont une capacité de reproduction assortie à celle des rongeurs dont ils sont prédateurs. Et il est encore mieux de le faire de façon civilisée, puisque la solution basique, la fourrière, signifie que les animaux recueillis sont tués au bout de 8 jours.
C’est un problème large et transversal qui recouvre les domaines de l’hygiène, de la salubrité, de la biodiversité car les chats en trop grand nombre ont un impact catastrophique sur les populations d’oiseaux, et touche aussi au lien social.
Nous saluons donc ici en conseil l’action des associations et des bénévoles qui s’occupent de ces animaux, qui les nourrissent pour éviter la propagation des maladies, qui les soignent, les stérilisent et font adopter le plus grand nombre d’animaux possible. C’est un très gros travail.
A ce titre, il est normal que la ville contribue raisonnablement aux frais engagés par ces associations au moyen de subventions.
Pour autant, nous ne pouvons voter POUR le dossier de l’association animacoeur en létat pour 3 raisons :
1- le dossier n’est pas suffisamment précis et complet sur le rôle de la maison des chats, son aménagement, ses modalités de fonctionnement. Ce chalet de 30 m2 servira-t-il à héberger des chats, et si c’est le cas combien ? Quels seront les aménagements intérieurs ? Combien de temps les chats y resteront-ils puisqu’il est précisé dans le dossier qu’ils ne devront pas évoluer sur le terrain alentours ? Si des chats y sont enfermés, quelle sera la fréquence des visites de bénévoles ?
2- d’autre part, nous savons qu’il existe un conflit associatif assez sévère avec une autre association créée par d’anciens bénévoles d’animacoeur, association nommée Pattounes sans toit et qui remplit exactement le même rôle. Cette seconde association s’occupe d’environ 200 chats. A ce titre, il nous semble injuste de verser une subvention à l’une et pas à l’autre, surtout dans un.
3- La subvention dont nous parlons ce soir est substantielle, comparée aux aides dont peuvent bénéficier d’autres associations, y compris à vocation sociale.
La mise à disposition de ce terrain engage la municipalité pour 9 ans renouvelables, il nous semble donc préférable que de nombreux points du dossier soient préalablement précisés et éclaircis.
Pour cette raison, nous nous abstiendrons "
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