Tous pour Courbevoie

Transports en Île-de-France : le maire de Courbevoie vote contre ...

Le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski a donné un avis défavorable au plan des transports urbains en île de France.

L'explication de ce vote est assez obscur. "Pour améliorer" déclare M. Bordeaux (Adjoint à la prospective), parlant par exemple d'introduire des mesures pour réduire la place de l'automobile. Second argument évoqué, l'avis des collectivités qui ne serait pas pris en compte. Argument étrange puisque le vote est justement sur ce point !

Enfin, les raisons d'un vote négatif sont visiblement très différentes au sein de la droite. En effet, le dossier présenté aux conseillers municipaux contient une lettre de Valérie Pécresse qui appelle à voter contre car elle réclame ... plus de places pour les voitures.

Au final, toute la droite vote comme Valérie Pécresse ... mais pour des raisons différentes.

 

Lire également :

Quels déplacements dans l'avenir en Île de France ?

 

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Quels déplacements dans l'avenir en Île de France ?

Le conseil municipal de Courbevoie devait donner un avis sur le PDUIF, le Plan de Déplacements Urbains en Île-de-France.

Voici l'intervention de Joelle Paris, au nom du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" :

"Nous voulons rappeler l’importance et l’urgence  de faire évoluer la politique de déplacements en Île-de-France.

Nous appelons de nos vœux une politique régionale d’Ecomobilités plus ambitieuse dans ses objectifs de réduction des émissions de CO2, les activités de transports étant celles dont les emissions de CO2 augmentent le plus.

Le premier PDUIF a été élaboré en 2000, évalué à partir de 2007 et cette évaluation a mis en lumiere la nécessité de réviser le PDU, les travaux arrivant à leur terme.

Même si nous aurions préféré voter pour un document plus complet, plus précis et plus exigeant, ce PDUIF a quand même à son actif de belles avancées :

Par exemple :

-  la création d’un réseau de bus express

- l’aide active de la région aux entreprises souhaitant s’extraire du tout routier et diversifier leurs modes d’approvisionnement.

- L’objectif de baisse de 2% du trafic automobile, qui correspond en fait à prés de 10% de baisse en part modale, ne permettra pas loin s’en faut d’abaisser les émission de CO2 de -20% en 2020. Mais c’est toujours 2% de moins, même si nous regrettons l’absence d’objectifs différenciés par zone.

Des pistes plus novatrices comme celles consistant à EVITER certains déplacements, notamment par le développement du télétravail, n’ont pas été abordées, c’est dommage.

Mais preuve que nous savons aussi être réalistes et positifs, nous appelons à un avis favorable à ce plan pour les nécessaires avancées présentées, lesquelles se traduiront déjà par un effort de budget considérable.

Votre option consistant à obliger la région à revoir sa copie bloque tout infléchissement positif sur de long mois ou années."

 

Jean-André Lasserre est également intervenu dans ce débat, en insistant sur la cohérence entre le SDRIF et le GRAND PARIS.  Et c'est pris en compte ! Certes, des améliorations sont possibles. Il y a également des mesures concernant la qualité de service :

- la généralisation du cadencement sur les trains de banlieue

- l'amélioration du matériel qui est un enjeu majeur

- l'amélioration du stationnement du vélo avec des normes urbaines

Et il y a eu un consensus sur ces projets.

 

Voir aussi l'article  : Transports en Île-de-France : le maire de Courbevoie vote contre ...

 

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Quels HLM pour Courbevoie ?

 A l'occasion de ce conseil, Anthony Klein ("une autre ambition pour Courbevoie - PS - EELV - FdG") a de nouveau pointé une particularité du logement social à Courbevoie. Certes, la ville respecte le taux de 20 % de logements sociaux de la loi SRU, mais à l'intérieur du parc social de l'OPH, l'immense majorité des logements sont des logements PLS et étudiants.

Et à chaque nouveau HLM (rare !), ce sont des PLS, inaccessibles pour les plus modestes. Même si la demande en logements PLS est forte dans notre ville (environs 75 % de la population peut en faire la demande), il existe également des familles en très grandes difficulté qui ne peuvent se loger dans des PLS. Il est donc essentiel que la ville prenne sa part de logement à loyers encore plus bas.

 

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Commissions Municipales et Conseil Municipal

Mme Limoge (UMP), comme d'autre avant elle, s'agacent que nous reposions en conseil municipal les mêmes questions qu'en commission.

Nous précisons donc :

1 - que les commissions sont censées améliorer les textes proposés en Conseil municipal. Mais elles ont lieu trop peu de temps avant le conseil pour modifier les textes dans les délais.

2 - que les réponses en commission sont souvent évasives et que nous tenons à obtenir des réponses précises

3 - que les commissions ne sont pas publiques, contrairement au Conseil Municipal, et qu'il est normal que les Courbevoisiens soient informés du travail de l'équipe municipale.

 

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VAL Faubourg de l'Arche : des pièces sans fenêtre

Intervention de Joëlle Paris

"Nous souhaitons revenir en conseil sur les spécificités d’un des nouveaux locaux mis à disposition du VAL. Cette particularité concerne peut-être d’autres locaux de la liste

L’ancien commissariat 16 rue de Dieppe sera utilisé pour délester le centre de loisirs de l’école Camille Claudel, en tension compte tenu de l’augmentation des effectifs de cette école.

Mais sur les 3 pièces de cet espace, 2 sont aveugles, sans fenêtre.

Comme nous avons eu l’occasion de l’évoquer la semaine dernier en commission des affaires scolaires, nous réitérons notre souhait que la durée d’occupation de ces 2 pièces soit strictement limitée dans la journée pour les enfants comme pour les animateurs, car il est nerveusement pénible de rester longtemps dans une pièce sans fenêtre.

Nous souhaitons aussi que les activités proposées dans ces pièces tirent partie de l’absence de fenêtres. Il sera utile aussi de veiller à la bonne aération de ces pièces. "

Mme Limoge (adjointe aux affaires scolaires) a répondu les ateliers, dans ces pièces, ne dureraient pas plus d'une heure trente. De même, elle précise que les normes d'éclairage et de ventilation sont respectées. C'est la moindre des choses.

 

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Courbevoie : un marché de 4,5 millions d'Euros et une seule offre

 A notre grande surprise, la ville vient de passer un marché de 4,5 millions d'Euros pour le nettoyage de conteneurs sans mise en concurrence.

En effet, une seule société est passée en commission d'offre. Pour un tel montant, toutes les collectivités refond un appel d'offre et ne laisse pas filer un marché de ce montant sans mise en concurrence.

A Courbevoie, si.

Le commentaire de M. Accart (UMP - adjoint au maire) est d'ailleurs la perle de ce conseil municipal : "Cette offre était moins chère que les autres".

Quels autres ?

 

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Les "autres" viennent chez nous

Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur une DSP (Délégation de Service Public) pour les parkings de Courbevoie, aussi bien les parkings souterrains qu'en surface, dans la rue.

A l'occasion du débat qui a précédé le vote, M. Accart (UMP) a fait remarqué que " Les voitures des autres villes viennent chez nous. ça ne peut plus durer comme ça". L'autre. Toujours l'autre.

Bien sûr que les Courbevoisiens ne laissent jamais leur véhicule plusieurs jours à la même place en préférant rendre les transports en commun ? Cette vision est totalement absurde. Encore plus quand on regarde les communes limitrophes. Elles disposent toutes, dans les zones proches de Courbevoie, de nombreuses rues "gratuites". Nul besoin donc d'invoquer ces invasions voisines. Nul besoin de bouc émissaire. Réfléchissons simplement avec les Courbevoisiens à des solutions efficaces.

Voir aussi article :

Parkings de Courbevoie (souterrains et en surface) : la mairie se lie pour 20 ans à une société privée.

Quel avenir pour les parkings gratuits dans les rues de Courbevoie ?

Parkings de Courbevoie : quel avenir pour le personnel ?

 

 

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Parkings de Courbevoie : quel avenir pour le personnel ?

Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur une DSP (Délégation de Service Public) pour les parkings de Courbevoie, aussi bien les parkings souterrains qu'en surface, dans la rue.

Lors du débat qui a précédé le vote, M. Accart (UMP) a précisé que, par exemple, la vidéosurveillance remplacerait le personnel. Quid du personnel en place ? Quid du service apporté par ce personnel ? Quid de parkings "humains" avec un interlocuteur.

La réflexion de l'équipe municipale montre bien quel rôle ils voient aux salariés qui s'occupent des parkings : de la simple surveillance, alors qu'ils représentent un véritable plus en qualité de service pour tous les usagers.

 

Voir aussi article :

Parkings de Courbevoie (souterrains et en surface) : la mairie se lie pour 20 ans à une société privée.

Quel avenir pour les parkings gratuits dans les rues de Courbevoie ?

Les "autres" viennent chez nous

 

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Quel avenir pour les parkings gratuits dans les rues de Courbevoie ?

 Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur une DSP (Délégation de Service Public) pour les parkings de Courbevoie, aussi bien les parkings souterrains qu'en surface, dans la rue.

L'une des questions les plus sensibles est l'avenir des 3600 places gratuites présentes dans les rues de la ville.

La formule de DSP qui inclut ces places (voir article ici) et les réponses de M. Accart (UMP), "on réfléchit à un tarif résidentiel" et "il y a trop de voitures ventouses", montrent bien qu'une des options mises en balance dans cette DSP et de rendre payant les places de parkings aujourd'hui gratuites.

Or, les places aujourd'hui gratuites, dans les zones exclusivement résidentielles notamment, permettent aux habitants d'avoir une alternative à leur voiture pour se rendre au travail. Il est donc important d'avoir une réflexion globale sur l'ensemble du stationnement dans la ville et ne pas se lier avec une société privée pendant 15, voire 20 ans.

Dans l'état de ce qui est proposé au vote des conseillers municipaux, nous refusons cette DSP et ses conséquences, notamment sur le paiement des places aujourd'hui gratuites. Cela doit entrer dans un cadre global soumis à réflexion et débat des habitants, et non au lien avec une société privée.

 

Voir aussi article :

Parkings de Courbevoie (souterrains et en surface) : la mairie se lie pour 20 ans à une société privée.

Parkings de Courbevoie : quel avenir pour le personnel ?

Les "autres" viennent chez nous

 

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Parkings de Courbevoie (souterrains et en surface) : la mairie se lie pour 20 ans à une société privée.

Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur une DSP (Délégation de Service Public) pour les parkings de Courbevoie, aussi bien les parkings souterrains qu'en surface, dans la rue.

Intervention de Joëlle Paris :

" Cette durée de 15 ans, voire 20 ans, nous paraît exagérée. Elle est inutilement contraignante voire bloquante pour la ville si la politique de stationnement évolue dans les 15 ans qui viennent, la ville devra alors dédommager le prestataire.

Cette durée nous paraît limite, en tous cas en décalage avec l’article L 411-2 du CGCT (code général des collectivités territoriales) qui indique que la durée d’une convention de service public ne doit pas dépasser la durée d’amortissement des biens intégrés.

Or si l’on excepte le cas du parking Charras qui nécessite de sérieuses rénovations, il semble qu’il y ait très peu de gros œuvre couvert par cette convention

Cette durée contraignante de 15 ans  va s’exercer au détriment des intérêts de la ville et cette convention aura sans doute des conséquences très concrètes pour les Courbevoisiens, or rien de tout cela n’est expliqué.

Elle devrait s’accompagner d’une politique de stationnement de la ville sur ces 15 ans, or quelle est la politique de stationnement à Courbevoie ?

Il est mentionné dans le dossier que la convention couvre les 6000 places de voierie, donc 2400 places sont actuellement payantes. Quel sera le statut des 3600 places actuellement gratuites ? Deviendront-elles payantes ? Un stationnement résidentiel à tarif préférentiel sera-t-il instauré ?

Le stationnement est un problème complexe à Courbevoie car les parkings sont souvent mal situés par rapport aux lieux de besoin. Les places à l‘heure y sont parfois notoirement insuffisantes et mal situées, ce qui décourage les automobilistes d’y stationner.

Notre groupe estime qu’il conviendrait de dissocier cette convention en 2 lots :

- stationnement voirie avec une durée de 3 ou 4 ans correspondant à la durée d’amortissement d’un horodateur

- stationnement parking couvert sur une durée d’une dizaine d’année en l’absence de gros œuvre de type construction ou reconstruction

Nous votons contre la mise en DSP des parkings de la ville".

 

Voir aussi article :

Quel avenir pour les parkings gratuits dans les rues de Courbevoie ?

Parkings de Courbevoie : quel avenir pour le personnel ?

Les "autres" viennent chez nous

 

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