Dès que le maire est mal à l'aise sur un projet, sa réponse fétiche est "il n'y a pas de terrain". Non seulement les promoteurs privés trouvent des terrains pour construire des résidences de standing, inaccessibles à la majorité d'entre nous, mais la ville dispose de terrains dont elle se sépare !
Ingrid Fasshauer est intervenue lors de la présentation du bilan des acquisitions / ventes.
"Notre ville souffre d’un manque cruel de foncier et d’équipements publics. Les besoins ne manquent pas : activités sportives ou culturelles, santé (planning familial, prévention jeunesse), action sociale (centre de distribution pour les restaurants du cœur pour éviter que les bénéficiaires de Courbevoie aillent à Colombes, voire à Rueil), hébergement d’urgence ou d’insertion…
Au lieu de cela vous avez décidé de céder le peu de foncier disponible. La villa des Lilas, idéalement située à proximité du lycée, aurait pu servir à des activités en direction des adolescents, population oubliée de notre ville, les autres pavillons à de l’hébergement.
Nous ne pouvons que désapprouver ce bilan."
Mais il faut aussi regarder vers l’avenir. Un grand terrain est en voie de se libérer : celui de Hertz, boulevard de la mission Marchand. Nous vous avions déjà posé la question lors de précédents conseils. Vous nous aviez promis de nous tenir informés mais nous n’avons reçu aucune information.
La ville compte-t-elle se porter acquéreur de ce terrain ? Ou laissera-t-on passer une fois de plus l’opportunité pour laisser un promoteur construire des logements hors de prix pour les Courbevoisiens ?"
Concernant le terrain Hertz, dont nous avions appris la cession au maire en janvier, M. Accart (adjoint à l'urbanisme) s'est une fois de plus excusé : "le projet n'est pas simple. C'est la tête de pont de la Villa Ghis. Il faudrait un projet global avec les habitants". Le maire ajoutant qu'il n'y avait aucune discussion en cours.
Alors qu'il est aux affaires depuis 18 ans, (et 24 ans en tant que responsable de l'urbanisme !), le maire et son équipe répondent : "il faudrait ..." !
Un tel terrain nécessite un projet coordonné, afin de sauvegarder le quartier (et non pas la villa ghis qui est dans un autre quartier (voir l'article), mais aussi proposer des services de proximité aux habitants du quartier.
Au lieu de cela, le "laisser-faire" tient lieu de politique de l'urbanisme.
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