Lors du conseil municipal du 24 septembre, Ingrid Fasshauer a demandé au maire quelles mesures avaient prises l'OPH pour vérifier ou démentir des alertes qui datent de 2011.
Le maire n'a pas souhaité répondre et a simplement lu une lettre de sa première adjointe, Mme Deshayes, absente ce soir là. Il a donc implicitement rejeté toute responsabilité sur elle. Cette lettre était un démenti catégorique de l’OPH. D’après Madame Deshayes, avant juin 2013 les alertes des locataires étaient infondées.
A l’issue du Conseil municipal, le maire s'est ensuite lancé dans une diatribe contre tous ceux qui l'attaquaient sur cette affaire puis, dans un brouhaha indescriptible, s'est mis lui-même à interpeller Jean-André Lasserre.
Les derniers rebondissements dans cette affaire (voir article du parisien du 30 novembre) ne peuvent se contenter du silence du maire.
Nous rappelons nos demandes factuelles sur cette affaire :
- pourquoi la ville a conservé tant de logements vides dans l'immeuble de la rue de Normandie entre 2009 et 2013 ?
- quelle enquête a mené la ville et l'OPH depuis les premières alertes des résidents en 2011 ?
- Pourquoi les caves étaient loués par l'OPH jusqu'en 2012 aux résidents alors qu'il n'y avaient pas accès depuis plusieurs années ?
- Pourquoi l'OPH n'a pas réagi aux alertes des résidents sur des montants de charges élevés dus à l'occupation illégale de logements ?
Commentaires