Nanterre, le 15 septembre 2014
La majorité départementale annonce aujourd’hui l’engagement de démarches pour résilier la délégation de service public (DSP) pour le "THD Seine" et réclame 45 millions d’euros de pénalités à Numéricable.
Depuis le début l’opposition communiste, socialiste et écologiste contestait l’opportunité de cette DSP, à 59 millions d’euros versés à une entreprise privée, engagée par Nicolas Sarkozy et poursuivi par Patrick Devedjian. Au delà de l’opposition de fond, les Conseillers généraux Patrice Leclerc, Guy Janvier et Vincent Gazeilles vous ont alerté sur les retards du délégataire.
En juin 2013, nous écrivions à tous les Conseillers généraux une lettre argumentée proposant que :
« - Nous fassions le constat que Sequalum/Numéricable rend une prestation non conforme en fin de phase 1, et que nous diminuions notre subvention en proportion de la baisse des investissements constatée.
- Nous décidions de ne pas enclencher la phase 2 pour éviter d'engager davantage d'argent public ou au pire nous diminuions le niveau de subvention publique sur la phase 2 pour tenir compte des baisses d'investissement du délégataire. »
Lors de la séance du 21 juin 2013, malgré cet avertissement sérieux et documenté, la majorité UMP/UDI et non inscrits votait « comme un seul homme » la poursuite de la phase 2 en raillant l’opposition qui « ne comprenait rien à rien ».
Aujourd’hui, cette même majorité dresse un constat identique à celui fait ces dernières années par l'opposition.
Ce n’est pas de bonne gestion. Cette surdité de la majorité UMP/UDI du département coûtera cher aux contribuables altoséquanais en frais supplémentaires de contentieux judiciaires, et en retard de déploiement du "THD Seine".
Nous n’en avons pas fini de nettoyer les écuries d’Augias dans les Hauts-de-Seine !
Vincent Gazeilles, Conseiller général EELV
Guy Janvier, Conseiller général socialiste
Patrice Leclerc, Conseiller général communiste
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