Janvier 2019
Compte-rendu du Conseil Municipal de décembre 2018.
Voici enfin les deux questions orales que nous avions posées en fin de conseil municipal.
Ces questions sont un droit important de l’opposition municipale mais, pour la première fois, le maire nous a expliqué ne pas avoir reçu ces questions…
Réel problème technique, nouvel écran de fumée pour ne pas avoir à répondre à des questions gênantes ?
1/
Dans un courrier en date du 15 novembre 2018 que Monsieur le Maire a adressé à un certain nombre d'habitants de Courbevoie, il est indiqué :
"La municipalité a travaillé pendant deux années avec son partenaire ICADE pour ériger sur un site déterminé un espace de culte destiné à l'ensemble des fidèles musulmans de Courbevoie. Malheureusement, ICADE n'a tenu ses engagements, ni auprès de la Ville, ni auprès des fidèles."
Problème, dans un courriel envoyé le 11 octobre 2018 à Monsieur Jean-Philippe Elie, conseiller municipal, la société ICADE affirme de son côté qu'elle n'est pas propriétaire du terrain situé au pied de la tour Eqho qui était pressenti pour accueillir un lieu cultuel et culturel.
Etant donné les divergences de point de vue, nous aimerions savoir :
- Quelle a été la nature des échanges entre la ville de Courbevoie et ICADE sur ce sujet ?
- Combien de réunions se sont tenues en deux ans entre les deux parties ?
- Quel(s) engagement(s) la société ICADE avait-elle pris auprès de la ville et des fidèles musulmans ?
- Quelle est la localisation cadastrale exacte du site qui avait été envisagé pour l'installation d'un espace de culte ?
2/
L’adjointe en charge de la petite enfance a indiqué dans un article publié dans Le Parisien le 30 novembre 2018, que les repas des 15 crèches municipales seront, à compter du 1er janvier 2019, préparés par la cantine centrale de la ville.
Comme raisons invoquées, Mme Taquillain avance notamment les contraintes réglementaires et d’organisation de service que faisait peser sur les crèches la confection locale des repas, indiquant que les crèches se voyaient contraintes de fermer leurs portes pour toute une journée quand la cuisinière était absente. Pouvez-vous nous indiquer le nombre de fois où une telle situation a été constatée, au cours de l’année 2018 par exemple ? Et au cours des dernières années ? Quel sera le devenir des cuisinières des 15 crèches municipales ? Leur contrat sera-t-il tout de même préservé ? Enfin, quel est le gain financier attendu d’une telle restructuration, sachant que la livraison des repas occasionnera tout de même des coûts supplémentaires ?
Si nous comprenons les difficultés techniques et organisationnelles que peut présenter la confection locale des repas, crèche par crèche, nous attirons néanmoins l’attention de la majorité municipale sur l’importance que revêt, pour les enfants comme pour leurs parents, la préservation de la qualité des repas, qui passe notamment par la limitation au maximum de l’utilisation de produits industriels transformés pour privilégier autant que faire se peut l’utilisation de produits frais et de qualité. Or, nous savons que plus le volume de repas produit est important, plus les règles d’hygiène sont draconiennes et plus la tentation d’utiliser des produits industriels est grande (œufs en bidon, desserts en poudre à reconstituer…). Il n’est donc pas étonnant que les parents manifestent une certaine inquiétude quant à ce changement annoncé. Pouvez-vous nous garantir que celui-ci ne se traduira pas par une dégradation de la qualité des repas, notamment par l'utilisation d'une part plus grande de produits transformés dans la confection des repas ? Quels garde-fous avez-vous mis en œuvre pour vous en assurer ?
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