Juin 2019
Avec 5 m2 par habitant, Courbevoie est une des communes qui possède le moins d’espace vert de France. Loin des recommandations de l’OMS de 10 m2 par personne, elle passe même derrière Paris qui en a 6m2 ! Ces dernières années, la municipalité a abattu des dizaines d’arbres à Charras et promu un urbanisme très minéral (Centre évènementiel, place Hérold, square Freudenstadt dans son projet initial), à rebours de l’adaptation au réchauffement climatique.
Pourtant, la municipalité s’enorgueillit de ses nombreux parcs qui jalonnent la ville. S’ils sont souvent de petits squares, il faut donc miser sur leurs qualité, diversité et accès afin que les Courbevoisiens puissent en profiter au mieux.
La qualité de nos parcs et squares ne doit pas être une course au label « 4 fleurs » mais d’abord la lutte contre deux fléaux: la pollution de l’air et le bruit. Les abords de nos parcs comme celui de Bécon ou de Freudenstadt doivent être aménagés en conséquence: revêtement de sol adapté sur la D7 et le bd Gambetta, baisse de la vitesse, mur antibruit efficace et discret à Bécon.
Par ailleurs, nos parcs manquent de diversité. On y trouve des jeux pour enfants mais insuffisamment de bancs ; des fleurs mais peu de pelouses accessibles. On y manque de tables pour se poser, déjeuner, travailler, de points d’eau, de toilettes… Le sport pourrait être beaucoup mieux intégré avec des traversées aménagées pour les coureurs, des équipements sportifs pour adultes et plus d’espaces réservés aux jeux de ballons.
Enfin, l’accès est le point noir de nos parcs. Il est ainsi courant qu’ils n’ouvrent pas aux heures ou même aux jours prévus (VAL Caron). Par ailleurs, au dernier conseil municipal a été voté à l’unanimité le plan départemental des itinéraires de promenade avec la précision que la Ville en garantit le libre accès. Deux sentiers traversent notre ville, celui « des parcs » et celui « des berges »: ils passent par deux parcs… fermés la nuit ! C’est le cas des berges de Seine, aménagées par le département en 2013 pour plus de 7 millions €. Ces berges, qui devraient être des lieux de convivialité et de fraicheur lors des canicules, pourraient être ouvertes 24h/24 permettant à ceux qui n’ont de temps libre que tôt le matin ou tard le soir d’en profiter.
Le maire n’a cessé de dresser des grilles toujours plus hautes pour fermer les espaces verts, d'autres alternatives sont possibles.
Alban THOMAS, Président du groupe
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