Tous pour Courbevoie

Faubourg de l'Arche : stationnements sauvages et gênants

Un habitant de courbevoie nous a transmis le courrier ci-dessous. Vous trouverez plus bas la réponse de Mme Joelle Paris, conseillère municipale.

Question : La municipalité a t elle décidée de faire du quartier faubourg de l'arche un quartier sans loi ? c'est a se demander vu le nombre de vehicule garée sur la chaussée (rue des lilas d'espagne, rue des etudiants...) ou devant les entrées/sorties des parking des immeubles. Cela perdure depuis mon installation dans le quartier en octobre 2001. Outre le fait que cela soit genant pour la circulation ou pour les sorties de parking (deja rendue périeuse sans miroir pour voir l'arrivée ou non de véhicule) cela exaspere certains conducteurs qui n'hésitent pas a utiliser l'avertisseur de leur vehicule. (véhicules particuliers aussi bien que les bus) Ce qui permet d'exasperer encore plus de monde, vu que les klaxons sont audibles des appartements environnants. Je vous épargne les photos des véhicules garés juste en face de la mairie annexe sur la chaussée juste a coté des barrieres de sécurité du plan vigipirate pour "sécuriser" une crèche ou une garderie. Serait il possible vu qu'il y a deux commissariats dans le quartier que ceux ci fassent un temps soit peu respecter la loi ? Après j'aimerais un éclaircissement sur les miroirs : il y a eu a la sortie de mon immeuble un accident suite a la non visibilité sur l'arrivée des véhicules. Suite a cela nous avons de nouveau reclamé la pose d'un miroir mais notre syndic nous a dit que la mairie refusait l'installation de miroir sur la chaussée publique car cela n'était pas esthétique. Le maire/mairie préfère t elle l'esthétisme à la sécurité de ces administrés ? Réponse de Mme Joelle Paris : Monsieur, vos remarques sont tout à fait pertinentes. Il y a un vrai problème de stationnement incivique dans ce quartier, horripilant pour les pietons et usagers, souvent bloquant pour le bus 73, les cars transports d'enfants ou les camions poubelles, et très généralisé. Une campagne de sensibilisation dans un premier temps, suivie dans un second temps d'opérations de police amendes/fourriere un tant soit peu suivies et répétitives serait bienvenue. Par exemple, distribution d'un tract d'avertissement systématique 1 jour sur 2 pendant une semaine sous les essuies glaces de tous les véhicules garés en surface, et 1 seule fois dans toutes les boites aux lettres. Ce flyer expliquant pourquoi stationner aux endroits interdits fatigue tout le monde et risque de provoquer des accidents, surtout dans ce quartier plein d'enfants piétons. Les miroirs de sorties de parking ou de rues sans visibilité sont une bonne idée. J'estime qu'un miroir peut être discret, et que le souci de l'esthétique ne doit en aucun cas concurrencer la sécurité, notamment celle des piétons. Dans ce quartier, un même trottoir peut-être traversé à plusieurs reprises par des accès parkings. Tous les parents de jeunes enfants courant en tous sens sur ces trottoirs partagent les mêmes angoisses ! Un endroit est particulièrement dangereux : c'est l'angle clos lucé / rue des Fauvelles, une priorité à droite sans aucune visibilité. Un miroir de voirie serait opportun à cet endroit. Ce carrefour est plus ou moins en limite de Nanterre, il faudrait vérifier, mais j'espere que le cas échéant, sur un sujet de sécurité routière, les 2 villes trouveraient un accord pour une modalité d'aménagement. Cette question des miroirs de sorties de parking ou de rues sans visibilité sera relayée au service voirie / urbanisme de Courbevoie, et la réponse sera rendue publique. Pourquoi tant de stationnement en surface dans un quartier qui dispose d'un nombre de places adéquat en sous sol, chaque immeuble étant équipé d'un parking souterrain ? - Sans doute un certain nombre de voitures en stationnement appartient à des travailleurs alentours et non à des résidents. Il suffirait de rendre payant le stationnement partout pour limiter l'effet d'aubaine. - Le tarif du parking souterrain doit rester ou devenir très attractif pour les locataires, en logement social et notamment social privé. Si l'on décompte les places indisponibles car louées à terme au mois ou à l'année à des particuliers ou entreprises, les 2 nouveaux parkings publics (Cartier et Claudel) devraient pouvoir accueillir autour de 150 véhicules visiteurs ponctuellement. Contrairement à la mairie, je n'intègre pas à cette estimation le parking du supermarché monoprix qui n'a pas vocation à être un parking public. Le défaut des 2 parkings publics est qu'ils sont situés du même coté du quartier, ce qui peut géner certains automobilistes à mobilité réduite (et les bébés, jeunes enfants, bagages, courses etc peuvent réduire la mobilité de tout le monde !). J'ai pour ma part une remarque concernant l'aménagement des places de parking surface, le long des trottoirs ou du terre plein central, avenue Puvis de Chavannes. Les emplacements et donc les véhicules qui y stationnent arrivent au raz des passages pietons. Ce qui veut dire que les automobilistes qui roulent sur cette avenue n'ont aucune visibilité si un enfant de petite taille s'apprete à traverser, car il est masqué par le véhicule stationné (idem pour le masquage d'un adulte en cas de stationnement de gros véhicule). L'automobiliste le découvre au tout dernier moment, en arrivant sur le passage piéton. Certes cette avenue est en zone 30 et des ralentisseurs ont été installés, mais malheureusement trop d'automobilistes dépassent cette limitation et accélèrent entre 2 ralentisseurs. Le bon sens en terme de sécurité et d'aménagement urbain veut qu'on respecte une distance de visibilité/réaction entre la place de parking et le passage piéton. Cela signifie tout à fait clairement la suppression de 2 places de parking de part et d'autre d'un passage piéton, mais la sécurité d'un enfant est à ce prix. Ces passages devraient être de plus bénéficier d'un éclairage directionnel nocturne spécial passage piéton. Un autre point noir est le carrefour angle Rue des Etudiants / av Leonard de Vinci. Il y a un passage pieton et un feu, mais lorsque les piétons de la rue des étudiants peuvent traverser, les voitures de l'avenue ou du pont vinci ont le feu vert pour tourner rue des étudiants et certains automobilistes ne comprennent pas que les piétons passent justement à ce moment là. C'est extrement dangereux d'autant que de nombreux enfants vont chercher du pain à la boulangerie qui fait l'angle Etudiants/Vinci. Les passages piétons Monoprix / Vinci / Pharmacie subissent aussi un problème ponctuel (mais récurrent) de manque de visibilité dangereux du fait du stationnement sur la voie de petits camions de livraison ou de cars de tourisme, à proximité des passages piétons; Un rappel ferme de bonne conduite aux directions concernées (Monoprix, Pharmacie, Adagio...), éventuellement l'aménagement raisonné d'une place livraison garantirait la sécurité des usagers piétons du plus important accès piétons au quartier. Le systeme de bornes qui délimitent les zones piétonnes du quartier doit aussi être revu, car si on peut comprendre un accès ponctuel pour les camions de déménagement par exemple, trop de véhicules individuels s'engouffrent encore autour de la place Raphael notamment le WE, en toute impunité. Les bornes promenade du millénaire / rue des lilas d'espagne ont systématiquement arrachées par les camions et 4x4. Une charte "déménagements", voire "livraisons", peut être portée à connaissance de tous les gardiens d'immeubles et syndics, pour gérer le stationnement des camions. Les horaires de tournée des camions poubelles ou ramassage des encombrants peuvent être indiqués sur le site de la mairie, sur des panneaux d'entrée de quartier etc, pour permettre aux usager d'éviter les bouchons dans les rues à une seule voie. En tout état de cause, l'objectif prioritaire de l'aménagement urbain doit rester la sécurité des piétons et le partage équitable de la chaussée. Les aménagements actuels doivent être renforcés ou réévalués sérieusement en fonction de ce critère. Joëlle Paris Conseillère Municipale Une autre Ambition pour Courbevoie Ecologie urbaine et mobilité

 

Courbevoie : conseils de quartiers

Conseil municipal du 8 octobre 2008
Sujet : mise en place des conseils de quartier
Tribune : Jean-André Lasserre a réagi sur le projet de charte de la mairie (charte consultable sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2008/10/conseil-de-quar.html).
Il a dénoncé le fait que la commission qui a étudié ce projet était celle des « affaires économiques » et a proposé qu’une commission traitant de la démocratie locale, associée par exemple aux thèmes développés par l’agenda 21, soit rapidement mise en place.
Il a dénoncé vigoureusement la composition des conseils de quartier : le fait que les habitants sont désignés par le seul parti politique, l’exclusion des jeunes, des étrangers, des acteurs économiques, et l’absence de toute référence à l’exigence de parité à l’instar de ce qui est prévu pour les conseils municipaux. Il a souligné combien il est important que les conseils de quartier puissent être ouverts à toutes celles et tous ceux qui vivent et agissent dans nos quartiers.
Il a enfin précisé que les conseils de quartier, en termes de fonctionnement comme de communication, échappaient totalement aux habitants et se trouvaient sous le contrôle total de la mairie
.
Jean-André Lasserre a conclu que la loi sur les conseils de quartier avait été créée pour ouvrir des espaces de discussions ouverts aux habitants, grâce à des appels publics, grâce à des réunions à entrée libre, et que la charte proposée de ne répondait aucunement à ces ambitions.
Jean-André Lasserre a remis en conseil la charte proposée par le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » (consultable sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/files/charte_cdq_proposition_uaapc.pdf). Les documents ont été remis au maire qui les a conservés par devers de lui mais n’ont pas été distribués aux conseillers municipaux.
Vous pouvez aussi consulter notre tribune parue avant le conseil municipal sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2008/10/courbevoie-pas.html
Intervention (Martine Volard – Modem) demandant qu’une fois par an les conseils de quartier soient réunis pour traiter des sujets transversaux.
Réponse 1 : M. Chambers a proposé la création d’un groupe Agenda 21 (voir article sur ce sujet sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2008/10/courbevoie-prop.html). Concernant le fond, il a développé une théorie opposant conseils de quartier (traitant des territoires) et Agenda 21 (traitant des thématiques).
Commentaire : L’Agenda 21 et les conseils de quartier ne nous paraissent pas du tout incompatibles. Au contraire, et cela ne justifie en rien le verrouillage des conseils de quartier tels qu’ils sont mis en place dans la charte proposée par la mairie. Les conseils de quartier peuvent parfaitement traiter des sujets locaux et, avec le temps, comme le montrent les expériences déjà menées dans de nombreuses villes, développer à la demande des membres, une transversalité sur les dossiers concernant plusieurs quartiers.
Réponse 2 : M. Accart a exposé l’historique sur Courbevoie des comités de quartier. « Nous sommes exemplaires sur notre travail de fond concernant l’environnement et la participation ».
Commentaire : à l’exception du petit cercle des participants, qui sait ce qui se passe dans les comités de quartier ?
Réponse 3 : M. Césari (délégué aux jumelages) a fait une critique de notre tribune. Il a rejeté l’élection des conseils de quartier au suffrage des habitants, indiquant que les personnes élues croyaient ainsi avoir plus de pouvoir qu’elles n’en avaient réellement.
Commentaire : (La critique de notre tribune étant hors sujet par rapport au débat, vous trouverez une réponse sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2008/10/lettre-ouverte.html). Nous n’avons jamais demandé l’élection au suffrage des membres des conseils de quartiers. Nous propositions en revanche une publicité pour tous ceux qui souhaitent s’investir et un système de tirage au sort sur différents collèges. Les exemples d’Asnières, de Pantin montrent une voie possible pour impliquer les habitants dans ces conseils.
Commentaire final : Au final, aucun des intervenants de la majorité municipale n’a défendu ou justifié la charte proposée par la Mairie. Les propos tenus ont pu concerner l’Agenda 21, les comités de quartier, les propos de l’opposition mais rien de concret sur les conseils de quartier. Même les propositions simples à mettre en place, concernant la parité ou l’ouverture au public des conseils de quartier, n’ont pas été discutées. Sur un sujet aussi sensible, Jacques Kossowski ne s’est pas exprimé, sinon pour distribuer la parole.