Tous pour Courbevoie

Courbevoie - crêche Les lutins et Baby Cool (Nouvelle Etoile)

Conseil municipal du 15 décembre 2008. Passation de marché avec les crèches Baby-Cool et Les Lutins.

Question (Ingrid Fasshauer / Anthony Klein) : 

1) Cette passation de marché pour un an est une solution temporaire. Quelles sont les garanties pour l'avenir ? Quelle est la pérennité financière de la structure ? 

2) Quels sont les projets pour l'avenir ? Quels lieux sont proposés ? sur quels terrains ? avec une baisse du nombre de berceaux ? 

3) Il y a un projet immobilier sur le site de la Nouvelle Etoile ? Que va –t-il se passer sur ce site ?

Réponse  (Martine Leventic) : 

1) C'est une association privée depuis 1983. Ils ont sans doute des projets, mais ne nous en ont pas fait part. Ils ont prévu des travaux. Le mode de fonctionnement de la crèche a été validé par la CAF et le Conseil Général. Nous devons faire le point avec l'association au printemps. 

2) (Jacques Kossowski) c'est une association privée sur un site privé. Qu'ils trouvent un nouveau lieu, ce n'est pas notre problématique. 

3) (Jacques Kossowski) Nous n'avons pas d'informations sur un projet immobilier. Le PLU ne permettra pas de faire n'importe quoi.

Commentaire  :

1) La solution provisoire n'est pas idéale. On est encore une fois sur une solution « bricolée » pour garantir un minimum de places en crèches à Courbevoie. La forme juridique n'est pas adaptée. Seul avantage provisoire : elle permet à la structure de poursuivre son activité pour l'instant mais aucune garantie n’est donnée pour l’avenir.

2) Ce dossier « Nouvelle Etoile » est emblématique d’un désengagement de la ville de Courbevoie sur le secteur de la petite enfance et de la limite de la délégation des ce secteur aux structures privées et associatives incapables d’accorder des garanties suffisantes. Nous demandons au maire une action forte pour maintenir des crèches à cet endroit central de la ville et mener une véritable politique dynamique de la petite enfance.

3) En quelques années, la mairie a laissé fermé le dispensaire, le centre médical et ce sont maintenant les crèches qui sont en danger. Pour quel intérêt général ? Nous attendons toujours une réponse.

La situation financière de l’association conduira sans doute à la vente de l’immeuble pour une opération de promotion. Rien n’indique à cet égard le rôle de la ville sur les choix du devenir de ce terrain et la reconduction des surfaces nécessaires au maintien d’une crèche.

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Courbevoie - Les Galopins : bilan de la délégation de service public

Conseil municipal du 15 décembre 2008 : Bilan de la délégation de service public à la crèche Les Galopins

Intervention (Ingrid Fasshauer)

Le dossier de suivi de la délégation de service public se limite à des données financières et ne prend pas en compte d’autres points pourtant primordiaux dans la gestion d’une crèche telle que le projet pédagogique. Les quelques éléments non financiers sont pourtant inquiétants, montrant un turn-over élevé du personnel 

Nous avons un exemple similaire avec la crèche du Petit Prince déléguée au même prestataire (Evancia-Babilou) où plusieurs parents se plaignent de la rotation du personnel, de l’absence répétée de la directrice et de son adjointe et de la rareté des visites du médecin. 

En revanche, les délégataires semblent faire de confortables bénéfices, surtout sur le site de Courbevoie. 

Réponse :

Les bénéfices sont dus à des éléments exceptionnels (en tout cas qui n’avaient pas été retenus au moment de l’offre) tels que le non paiement d’impôts pour cause de déficits de structures en phase de lancement et de non versement de la participation aux salariés (pour les mêmes raisons)

Commentaire :

La mairie ne donne pas de réponse sur la qualité de la prestation du délégataire et donc aux inquiétudes des parents. La faiblesse du dossier de suivi est caractéristique du manque de contrôle que la commune a sur les structures privées et de la faible qualité de service qui en découle dans un secteur aussi important que la petite enfance. 

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Courbevoie - Plan lecture : aides bibliothécaires dans les écoles

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Question  (Cécile Boucherie) : 

Il existe un poste de bibliothécaire 4 jours par semaine dans une école de Courbevoie. Dans le cadre de votre plan 100% de réussite en lecture dans les écoles primaires, il serait bien de rompre avec cette inégalité de traitement entre les différentes écoles et de proposer les mêmes services dans les autres écoles.

Réponse (Marie Pierre Limoge / Mme Cossier)

Nous travaillons d’abord sur des écoles pilote. Ça ne veut pas dire qu’on s’arrêtera là.

Commentaire : 

Mais où est le plan lecture, grand oeuvre du mandat municipal ? Dans 3 écoles, une action vague et floue semble mise en place sans que les parents et les enseignants sachent précisément ce que cela recouvre. A chaque fois qu'une action d'envergure est faite, c'est à la demande de l'école. Où est la volonté politique, la force de proposition pour généraliser les dispositifs qui fonctionnement bien dans toutes les écoles ?

 

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Courbevoie : Travaux à l'école Rouget de Lisle

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Intervention  (Cécile Boucherie)

Enfin la réhabilitation d’une école qui aurait dû l’être depuis longtemps : 15 classes, une petite cour, un problème de chauffage depuis 4 hivers avec des convecteurs qui donnent 15 degrés en fin de matinée. Pas de toilettes adultes décentes. Une salle des maîtres trop petites. 

Plus généralement, dans les écoles de Courbevoie, de menus travaux sont faits mais l’état général des bâtiments n’est pas pris en compte. Les seuls travaux faits sont des travaux de peinture qui ne font que cacher la misère. Seule l’urgence est traitée. Qu’en est-il du bâti pour les 10 années qui viennent ?

Nous demandons un audit sur le bâti municipal. Nous demandons qu’on prenne ce sujet à bras le corps et qu’on planifie les réhabilitations futures. Quels sont les travaux prévus dans les années qui viennent ?

Réponse  (Marie-Pierre Limoge)

L’état n’est pas si désastreux. Ça se dégrade régulièrement, 

Les travaux se font au fur et à mesure que les choses s’abîment mais la sécurité des enfants n'est pas en cause.

(Jacques Kossowski) : je regarderai, mais pour chaque école, il y a un plan programme 

Chaque année, les directeurs sont au courant des travaux

Commentaire  :

La gestion des travaux des écoles doit être programmée à l’avance et l’état du bâti faire l’objet d’un audit technique par des professionnels à intervalles réguliers. Cela permettra d’une part, d’établir un vrai calendrier des réhabilitations et d’autre part, des économies d’échelles sur les travaux à réaliser. Les dégradations existent évidemment et les aménagements vieillissent. C’est l’anticipation de ce vieillissement qui permettra de mieux entretenir les locaux. Tous les propriétaires de bâtiment le savent !

 

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Courbevoie - Cours de langue dans les écoles : les financements

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Sujet : A l’occasion d’une subvention exceptionnelle à l'école privée Sainte-Geneviève

Question  (Cécile Boucherie) : 

Pourquoi une subvention exceptionnelle alors que la dotation à l’école Ste Geneviève, de par la loi, est calculée sur le montant moyen par enfant versé aux élèves des écoles publiques ?

Réponse : (Marie-Pierre Limoge)

Voici le coût pour les écoles publiques : 20 % pour les langues. Coût pour les écoles privées : 17,8 %. La ville finance des intervenants dans toutes les écoles, tous les niveaux. Il y a 33 classes financées. La mairie assure les intervenants là ou les directeurs d’écoles publiques le demandent

Commentaires :

Comme pour les sujets travaux (article ici) et aides bibliothécaires (article ici), la ville répond à des demandes, mais n'organise pas, ne planifie pas de véritable action volontariste. Mener une politique active sur un sujet, c'est l'anticiper et la prévoir pour l’ensemble des établissements scolaires dans la ville, pas seulement réagir aux demandes des uns et des autres pour finalement aboutir à une inégalité de traitement entre les établissements.

 

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Courbevoie : conditions de vie des concierges remplaçants

Les concierges remplaçants des écoles de Courbevoie ont parfois des conditions de vie indécentes. En soulignant ce point en conseil municipal, l’opposition espère que la ville trouvera rapidement une solution.

Les concierges des écoles de la ville disposent d’un logement de la part de la ville en échanges d’astreintes très contraignantes. Quand ils s’absentent (vacances, week-end, ..), ils sont remplacés. 

Dans certaines écoles de la ville, les remplaçants disposent pour dormir la nuit d’un matelas dans la salle de repos des élèves et pour se laver de l’accès aux toilettes de l’école. Il n’y a pas de douche à disposition.

Cecile Boucherie a cité plusieurs exemples (école Louis-Hubert Allié, école Malraux, école Aristide Briand) lors du Conseil Municipal du 15 décembre 2008.

Le maire a semblé découvrir cette situation. Les adjointes en charge du dossier (écoles et ressources humaines) ont promis de faire un recensement des différents cas et de les régler au plus vite.

Le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » suivra avec attention ce dossier.

 

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Courbevoie - Fourrière : rapport annuel sur la délégation de services publics

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Question (Daniel Suisse)

Ce rapport ne contient aucun élément financier, seulement une comptabilité des enlèvements. Pouvons-nous avoir des explications ?

(Martine Volard /Modem)  : Le délégataire doit remettre un bilan financier sous peine de pénalité. Ces pénalités ont-elles été demandées ?

Réponse (M. Gimonet)

Les services de la mairie doivent demander le complément lors d'un prochain rendez vous.

Commentaire  :

Une délégation de service public, comme son nom l'indique, se fait au nom de la collectivité qui doit contrôler et encadrer le service. L'absence de bilan financier, tout comme l'absence de pénalités, montre des lacunes dans le contrôle du service de la fourrière.

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Courbevoie : Fermeture du centre d’accueil aux sans-abri

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Sujet : Fermeture du centre d’accueil aux sans-abri (situé au stade municipal)

Intervention  (Jean-André Lasserre) : 

Suite à la fermeture du centre d'accueil, je tiens à vous lire ce témoignage d'habitant :

« Ce centre d'accueil a bien une utilité, même dans une ville comme Courbevoie. Nous venons d'en avoir l'exemple ce soir même (13/12/2008, il fait 1°C dehors). Un sans abri s'est réfugié dans le hall de notre immeuble (Quartier Gambetta) pour y passer la nuit. Je pense que cette personne aurait préféré dormir dans un vrai lit même dans un centre d'hébergement plutôt qu'à même le sol dans un hall. Il est évident qu'il n'a pas eu d'autre choix a sa disposition. Il me semble impensable qu'une ville "riche & moderne" comme Courbevoie ne s'organise pas pour aider les personnes dans le besoin. »

Reponse (Jacques Kossowski)

 « il y a d’autres centres d’hébergement »

Commentaire :

A l’heure ou Christine Boutin demande à tous les citoyens une vigilance de tous les instants pour venir en aide aux sans-abri, la mairie persiste dans son inaction pour rouvrir un centre adapté dans notre ville. Voir aussi articles et parutions du 23 novembre et du 30 octobre 2008. vous retrouverez les réactions de la presse en cliquant ici.

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Courbevoie - Bibliothèque municipale : tarifs, horaires, accessibilité, développement.

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Question : (Ingrid Fasshauer) : 

Nous nous réjouissons que, pour une fois, il n’y ait pas d’augmentation d’une année à l’autre sur un service culturel qui doit être accessible au plus grand nombre.

Cependant, pour être accessible au plus grand nombre, une bibliothèque doit aussi proposer des horaires adaptés à ceux du public. Or la bibliothèque ferme tôt le soir et n’est d’ailleurs pas ouverte tous les jours, n’est pas ouverte à l’heure du déjeuner, même le mercredi et le samedi, et la bibliothèque principale est difficilement accessible, ne serait-ce que pour les jeunes enfants, sans parler des personnes handicapées.

Réponse (Jacques Kossowski)

Concernant des horaires d'ouverture plus large, nous allons l'étudier

(Yves Jean) : Il n'y a pas de problèmes d’accès pour les poussettes et handicapés

Commentaire :

Le standard du début du XXIème siècle, présent dans toutes les villes voisines, mais aussi dans des villes de province beaucoup plus petites est la médiathèque, intégrant textes sur support traditionnel et multimédia. Nous regrettons que Courbevoie n’ait pas d’ambition en la matière. Ce serait pourtant un atout de taille pour le plan lecture dont nous ne connaissons d’ailleurs toujours pas les modalités.

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Courbevoie : Transfert d’activité (BIJ, centres de vacances) de la mairie vers le VAL

Conseil municipal du 15 décembre 2008.

Question (Cécile Boucherie) : Quel est le but de ce transfert ? Plus généralement, quelle est la politique municipale envers la jeunesse ? 

Réponse (Marie-Pierre Limoge) La politique jeunesse de la ville comprend des séjours pour les enfants, des activités post-scolaires et le mercredi, ainsi que 4 maisons de quartier. Les brochures des vacances de février et de Pâques sont en fabrication. Elles ont pris un peu de retard. 

Commentaires : La politique jeunesse paraît bien faible pour une ville de plus de 80 000 habitants. Vous retrouverez nos propositions de campagne en cliquant ici.

 

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