Oublié, le premier projet, dont l’architecte Jacques Ferrier s’était retiré en septembre dernier. Le promoteur russe Hermitage et le cabinet dirigé par l’architecte britannique Norman Foster ont profité du Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim), hier àCannes, pour officialiser leur nouvelle union. Et présenter un projet encore plus vaste, qui passe outre à la crise financière : deux tours au lieu d’une, culminant à 323 mètres d’altitude, en bord de Seine et en lieu et place des logements sociaux des Damiers, toujours occupés par des locataires. Livraison en 2014 Sur le papier, Hermitage Plaza doit être mis en chantier en 2010, pour une livraison en 2014. Les deux tours comprendront, sur 91 et 93 étages, des appartements de luxe avec vue panoramique sur la capitale, des bureaux, un centre de thalassothérapie, un centre d’art contemporain et un hôtel cinq étoiles de 204 chambres. Boutiques, restaurants et équipements sont prévus sur trois niveaux. Enfin, le projet se mêle de l’espace public, puisqu’il prévoit la couverture de la RD 7 en front de Seine afin d’y aménager une promenade piétonne. Un projet “surprenant” “Ce projet nous laisse très dubitatifs, observe Anthony Klein, conseiller municipal PS d’opposition à Courbevoie, qui suit le dossier. C’est le deuxième projet qu’on nous annonce à l’occasion du Mipim. Qu’un opérateur privé annonce le recouvrement d’un espace public est surprenant. C’est extrêmement difficile à mettre en place dans un contexte de crise sur le plan financier, mais aussi sur le plan réglementaire.” Actuellement, au moins 200 familles logeant aux Damiers attendraient toujours une proposition de relogement de la part du bailleur social des immeubles condamnés, Logis Transport. Le coût du projet n’a pas été précisé. vous pouvez retrouver tous les articles du journal Metro en cliquant iciVoici l'article paru dans Metro le 12 mars 2009 :
A la Défense, l’architecte Norman Foster va édifier un projet pharaonique...
Le plan de renouveau de la Défense, qui prévoit la construction de 450 000 m2 de bureaux, dont sept tours, et de 100 000 m2 de logements à l’horizon 2015, sera retardé en raison de la crise.
“Il doit être rééchelonné dans le temps”, a déclaré hier Philippe Chaix, directeur général de l’Epad, établissement public d’aménagement de la Défense.
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