Compte rendu du "Conseil de quartier de l’Hôtel de Ville " - Réunion du 9 février 2009
En ouverture de séance, le Président, M. MOURY revient sur l’ordre du jour :
- présentation des membres ;
- désignation du secrétaire de séance (Mme RENAULT) ;
- objet et actions des conseils de quartier.
Objet et actions des conseils de quartier :
Ces nouveaux conseils de quartier s’inscrivent dans la continuité de ceux mis en place depuis 2003 sous une forme plus informelle. Explicite l’article de la charte relatif au champ d’actions des conseils. M. MOURY précise notamment que cette instance consultative ne constitue pas un lieu de remise en cause des décisions prises par le conseil municipal, ni un lieu de débat sur la politique municipale en général.
Le conseil de quartier n’a pas vocation à prendre des décisions. Mais il peut être une instance de proposition pour résoudre des questions concrètes présentées par les habitants du quartier.
M. BOLLI demande si le conseil sera compétent pour discuter du projet de réaménagement du centre Charras qui constitue le principal projet d’aménagement dans le quartier. M. MOURY assure que le conseil de quartier sera associé au projet pour relayer les attentes et les besoins des habitants. M. SERRA interpelle sur la composition des conseils et leur ouverture au public. M. ROLLET indique que des réunions publiques sont organisées sur les grandes questions qui intéressent la commune telles que l’aménagement des berges ou la mise en place de l’agenda 21. Ces réunions publiques permettent d’informer la population et de l’associer à ces projets. Il n’est donc pas prévu d’ouvrir au public les conseils de quartier. Mme PICON rebondit sur l’ouverture au public et revient sur sa propre expérience vécue à Grenoble sur le fonctionnement des conseils de quartier. M. BOLLI dénonce le conseil de quartier parallèle que le maire a organisé avec les moyens de la commune, réunissant les élus et les membres désignés par la majorité municipale. Pour M. MOURY, il s’agissait d’une réunion interne et non d’un conseil de quartier permettant au maire de présenter les conseils de quartier et de faire connaissance avec les membres désignés par la majorité municipale.
Modalités de fonctionnement :
Relation montante par messagerie avec le service vie des quartiers en utilisant les fiches de suivi pour formaliser les questions, les remarques et les orienter vers le service municipal compétent pour traitement sous 15 jours dans la mesure du possible. Il s’agit là d’un fonctionnement très encadré et très formel. Mise en place d’un extra net permettant la mise en ligne des fiches de suivi et des réponses. Plusieurs membres du conseil n’ont pas reçu leur identifiant et leur mot de passe pour se connecter à l’extra net. Mme SABLE du service vie des quartiers s’engage à renvoyer un message à chacun des membres concernés. M. LASSERE interroge sur la possibilité pour les membres du conseil de communiquer entre eux. Fonctionnement centralisé avec passage obligé par le service vie des quartiers qui diffusera l’information aux membres du conseil. La constitution de groupes de travail dédiés à certains dossiers a été évoquée. Ces groupes de travail pourraient être inter quartiers sur des sujets transversaux comme l’aménagement des pistes cyclables.
Examen des premières fiches transmises :
Circulation :
Rétrécissement de chaussée rue de l’hôtel de ville – aménagement d’une bande cyclable et réaménagement de îlot central pour sécuriser la traversée des piétons. Mme PICON demande la possibilité d’aménager un arrêt minute face au centre culturel pour permettre aux parents de déposer leurs enfants. Problème de l’arrêt de bus dans la montée qui est parfois occupé par des voitures et le bus à l’arrêt provoque un bouchon.
Aménagement du carrefour entre les rues Carle Hébert – rue de l’hôtel de ville et la rue Victor Hugo qui n’est pas respecté par tous les automobilistes. M. RENARD sur l’aménagement de l’arrêt de bus rue de l’Alma sans décrochement et qui s’arrête sur la bande cyclable, il demande une réflexion sur l’aménagement des arrêts de bus avec le rétrécissement des chaussées et les bandes cyclables qui ne ont pas sécurisées. Concernant l’aménagement des bandes cyclables, M. MOURY ne connaît pas le projet d’ensemble sur la ville. Sur ces questions M. ROLLET propose que l’élu compétent soit auditionné par le conseil. M. BOLLI propose de revoir l’aménagement des bandes cyclables en vraies pistes cyclables sécurisées et la constitution d’un groupe de travail inter quartiers.
Blocage de la rue de l’Alma par la livraison du magasin ED.
Du fait du stationnement gênant, la camion ne peut manœuvrer pour livrer dans le local prévu à cet effet. Plusieurs pistes peuvent être explorées :
- aménagement d’un espace livraison sur l’espace pompier ou l’espace initialement prévu pour la benne de collecte des ordures ménagères ;
- dévier la circulation par la rue Adam Ledoux – problème de sécurité pour le début de la rue qui obligerait de la prendre en sens unique.
M. RENARD signale le stationnement gênant sur les trottoirs à l’angle des rues de l’Alma et Adam Ledoux et demande la pose de plots pour empêcher le stationnement. Mme PICON demande pourquoi le stationnement gênant n’est pas verbalisé ?
Saturation de la ligne de bus 275/278
M. SERRA signale que les perturbations sur les liaisons ferroviaires de Saint Lazare ont eu un effet de report sur la Défense et les lignes de bus, en particulier la ligne 275/278. Il demande que le maire intervienne auprès de la RATP pour que des comptages soient réalisés en vue du renforcement de cette ligne en particulier aux heures de pointe. M. BOLLI précise que le 278 double le 275 aux heures de pointe à partir de 16 h 00. Il propose que le doublement de cette ligne par le 278 débute plus tôt et soit élargi dans le temps. Mme de LORRIS pose le problème de la desserte de l’espace Carpeaux et du gymnase Dallier après 21 h 00. Elle signale que le service n’est que partiel puisque les bus s’arrêtent place de Belgique.
Conséquences induites par la fermeture de la déchetterie
Le ramassage plus fréquent des encombrants évite l’encombrement des trottoirs. Concernant les déchets verts, les branches d’arbre de 1 mètre sont considérées comme des encombrants. Pour les autres déchets verts une solution est à l’étude auprès des écoles : la mise à disposition à venir de composteurs auprès des habitants à leur demande. La déchetterie a été fermée pour étendre le cimetière. Reste une déchetterie à Nanterre et à Gennevilliers et plusieurs déchetteries mobiles réparties sur le département. M. LASSERE regrette la fermeture de la déchetterie. M. BOLLI signale des dépôts sauvages ainsi que des dépôts par des personnes étrangères à Courbevoie. Il demande qu’une consigne soit donnée à la police municipale de verbaliser, car souvent des emballages permettent d’identifier les auteurs. M. LAVARET indique que le camion de collecte des ordures ménagères ne dessert pas la sente des Larris. En effet, la benne peut difficilement manœuvrer dans la sente. Il suggère qu’un point de collecte des ordures soit aménagé en bas de la sente pour permettre le ramassage des ordures ménagères. M. MOURY indique que cette proposition va être mise à l’étude.
Affichage libre
M. MOURY informe le conseil qu’en raison de l’accroissement de la population, la commune à l’obligation de prévoir des espaces d’affichage libre. L’achat de panneaux d’affichage a été décidé pour un montant de 16 000 €.
Ascenseurs dalle Charras
M. MOURY fait état d’une intervention concernant la sortie d’ascenseurs sur la place Charles de Gaulle (Charras). Il convient de se renseigner sur le statut juridique de cet équipement (privé/public) et sur le propriétaire pour l’enjoindre à réaliser des travaux d’entretien et une remise en état de ce local. Il est à prévoir une fin de non recevoir de la part du propriétaire en raison du projet de réaménagement de Charras. M. BOLLI indique que l’ascenseur qui dessert le 2ème niveau de parking de Charras est en panne, qu’il n’y a plus d’éclairage et que le niveau 2 est partiellement inondé. M. LASSERE indique que le projet sur Charras bloque tout entretien et demande plus de transparence. Il demande également ce qu’est devenu le 1er projet de réaménagement plus ouvert que celui de Coriot. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de suite ? Le projet actuel n’est pas mûr, il souhaite donc que l’on puisse en discuter et que la mairie présente différentes hypothèses et n’arrive pas avec un projet ficelé.
Cité des loisirs
M. BOLLI évoque la cité des loisirs qui est au point mort. Une étude de viabilité a été commandée à un cabinet pour revoir le coût de l’opération ainsi que les coûts de fonctionnement. M. SERRA dénonce l’impréparation de ce projet et le surcoût que représente l’étude de viabilité en cours. M. LASSERE s’enquière du devenir des associations qui occupaient des locaux au stade. M. MOURY lui demande de faire une demande précise de sorte que, le cas échéant, une solution puisse être trouvée pour une association en particulier.
Transfert du collège Pompidou
Mme PICON souhaite avoir des informations sur le transfert du collège Pompidou. M. MOURY confirme que le collège Pompidou doit être transféré rue du Château du Loir, avec une ouverture prévue en septembre 2010
La séance est levée et la date de la prochaine réunion est fixée au lundi 4 mai.
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