Conseil municipal du 14 décembre 2009
Les faits
Courbevoie lance son label développement durable.
Il sera attribué pour 3 ans aux entreprises qui font des efforts dans les domaines du développement économique, la cohésion sociale et la protection de l’environnement.
Le contrôle.
Joelle Paris insiste sur le fait qu’aucune modalité de contrôle du label n’est envisagée. On imagine très bien les entreprises présentes sur la commune présenter un joli dossier conçu par leur « Monsieur ou Madame Développement Durable », valorisant les efforts locaux de l’entreprise à installer un parc à vélos en sous-sol de la tour qu’ils occupent à La Défense … alors que leurs agissements écologiques et sociaux sur les côtes bretonnes, en Birmanie ou au Niger sont de cyniques contre-exemples de développement durable (ces exemples sont choisis au hasard bien sûr).
L’intérêt d’un label local.
Jean-André Lasserre précise que seules les PME locales pourraient éventuellement être intéressées par ce label mais il faut alors instituer des critères sérieux et un contrôle adéquat. Quant aux grandes entreprises, elles se moquent d’un label local, un de plus dans la jungle déjà existante.
Les réponses de la mairie
Michel Chambers (Adjoint en charge du développement durable) se réclame angéliquement de la politique de « la main tendue » avec les entreprises. Il précise que les critères ne sont pas encore définis et que cette décision municipale de décembre 2009 n’est que de principe. Il précise également que, contrairement à nos allégations, GDF / SUEZ est fortement intéressée par ce label « Courbevoie et développement durable ». Enfin il affirme que le label pourra être retiré par le jury en cas de non respect des critères.
Nos commentaires
Michel Chambers ne fait que
confirmer nos doutes !
Il nous dit qu’une grande
multinationale est intéressée … alors que les critères ne sont pas définis.
Il nous dit qu’une grande
multinationale est intéressée … mais comment Courbevoie contrôlera le respect
des critères d’une telle entreprise ?
Une fois de plus, Michel
Chambers et son Agenda 21 se révèlent totalement creux : quelques paroles,
quelques affiches et un label fumeux.
Commentaires