Les élus d'"une autre ambition pour Courbevoie" ont été alertés par des usagers des places de stationnement réservées aux personnes handicapées.
En effet, depuis quelques jours, la durée d'utilisation de ces places est limitée à 1h30, vérifiable par un disque donné en mairie.
Etant en contact permanent avec les associations de personnes handicapées, nous avons traité avec elles ce sujet.
Les emplacements de stationnement réservés aux personnes handicapées sont des emplacements publics et non réservés à une personne particulière. Nous pensons qu'elles doivent être dans le cadre du droit commun des places de stationnement en surface. Ainsi, en stationnement libre si les places autour sont en stationnement libre, et en stationnement limité en durée si les places autour le sont également. Une voiture à demeure sur une place réservée pose aussi un problème pour les autres personnes handicapées qui désirent légitimement en disposer. C'est pourquoi nous avons soutenu la demande des associations de personnes handicapées qui ont demandé à ce que le stationnement soit limité sur ces emplacements quand le secteur concerné était en temps limité pour les places de stationnement pour les personnes valides.
En revanche la durée d'une heure trente est, selon nous comme selon les associations représentées en commission d'accessibilité, trop courte. Nous avons demandé l'allongement à deux heures, qui est la durée normale des stationnements limités à Courbevoie, avec une tolérance de la part des agents puisque les personnes utilisant ces places peuvent mettre plus de temps pour effectuer les démarches qu'elles ont à faire. Nous n'avons pas été entendus par la mairie.
De même, le disque accessible en mairie interdit de fait aux handicapés rendant visite à des Courbevoisiens l'utilisation des places réservées.
Les messages des internautes posent plus généralement le problème de la place des personnes handicapées dans la ville. Ce sujet mérite une réflexion globale qui devrait avoir lieu lors de rénions de la commission d'accessibilité. Or en deux ans cette commission ne s'est réunie que deux fois et encore sans réelle vue d'ensemble des problèmes d'accessibilité. Nous avons demandé qu'un diagnostic global soit fait par un organisme indépendant puis que les mesures correctives soient discutées en commission avec des représentants des différents types de handicap.
Quant au problème des incivilités et de l'usage abusif de la carte GIC, cela devrait rentrer dans les mesures de contrôle du stationnement opérées par la police mais aussi par une campagne d'information et de sensibilisation.
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