Ce courrier a été envoyé le 14 avril 2010 par un Président de Conseil de Quartier, conseiller municipal UMP.
Ce courrier ne comporte aucun en-tête ou contact.
Il y est clairement écrit que Bernard Lamy est un INTERFACE entre la mairie et l'investisseur.
Il y est clairement écrit que le résultat de ces réunions sera soumis au conseil municipal.
Il y est clairement écrit que le maire UMP Jacques Kossowski NE SOUHAITE PAS la participation des élus (sic).
Pourtant, quelques heures plus tard, le maire admet en conseil municipal que la mairie n'a pas mandaté le Cabinet Lamy pour cette mission.
Le lendemain, le 15 avril, en réunion publique, M. Lamy admet travailler pour Corio.
Ce courrier montre bien, par son expéditeur, par sa forme, par le texte, qu'il existe un flou dans les relations entre la Mairie et Corio, via le Cabinet Lamy.
Nous ne remettons pas en cause l'activité professionnelle du Cabinet Lamy mais nous demandons à nouveau la transparence sur ces relations afin que les habitants qui participent de bonne foi aux réunions sachent qu'il s'agit de "réunions Corio".
Nous nous élevons également contre ce qui apparaît comme une privatisation de l'aménagement du centre ville de Courbevoie au profit d'un promoteur, alors que cet aménagement va bien au-delà du simple centre commercial. Quelle pouvoir conserve la mairie quand les réunion de travail avec les habitants sont animées par un cabinet mandaté par le promoteur privé impliqué dans le centre-ville ?
Nous estimons que le Maire Jacques Kossowski s'est clairement rangé du côté promoteur privé, contre l'intérêt général des Courbevoisiens. Même s'il tente de le cacher.
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