Conseil municipal du 8 mars 2010
Le curviabus est un échec, or le Stif retoque son principe de refonte. Encore une occasion ratée par la ville de revoir une copie insatisfaisante. Notre groupe pointe et regrette la désaffection d'un transport ne correspondant pas à ses besoins par la population, l'absence notable d'articulation du projet avec le PDU, les études a posteriori de la prise de position, les coûts inadaptés et retoqués comme tels par le Stif, les promesses tarifaires inabouties.
Un curviabus aux trajets à la demande nous parait difficilement gérable et à l’encontre même du principe de transport collectif. En revanche, un minimum de souplesse dans le nouveau projet pourrait permettre aux usagers de monter et descendre à la demande, mais sur un parcours déterminé.
Le parcours parlons en, c'est la principal cause de l'échec du curviabus. Il faut des circuits courts, à fréquence accrue, en étoile à partir de pôles identifiés. La grande boucle est vouée à l'échec, d'ailleurs il faut prévenir Christian Blanc !
Il aurait fallu étudier sérieusement les besoins. Un exemple parmi d'autres mais que les parents des quartiers excentrés réclament depuis des années, des dessertes permettant aux enfants en autonomie de rallier les équipements culturels et sportifs le mercredi, pour ce qui est de l'offre régulière.
Mais aussi des offres plus ponctuelles de navettes desservant les animations événementielles de la ville.
Bernard Accart et Jacques Kossowski répondent par des affirmations à l’emporte-pièce, estimant que le transport à la demande pourra être réservé à l’année, que c’est un nouveau système qui n’est pas parfait mais qu’il permettra de desservir des zones mal desservies. Au final, le projet proposé semble peu clair, pas en lien avec les autres transports et toujours très cher en coût de fonctionnement.
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