En 1992, le Sommet de la terre de Rio inaugure le développement durable avec une volonté majeure : préserver notre terre sans hypothéquer l’avenir.
2 grandes solidarités sont demandées aux habitants du monde.
Solidarité temporelle : quelle terre laisserons-nous à nos enfants ?
Solidarité spatiale : quelle terre partageons-nous ?
La conférence de Rio établit ce principe : « penser global, agir local ».
Un outil, l’Agenda 21 (pour 21e siècle), permet aux collectivités d’agir selon 3 axes : écologique, social et économie. L’implication citoyenne est transversale.
Printemps 2010 : Courbevoie boucle son dossier Agenda 21.
Nous, socialistes, verts et communistes de Courbevoie, sommes déçus.
Malgré notre conviction qu’un agenda 21 sera bénéfique, nous n’avons pas voté pour le projet proposé par le maire et nous sommes abstenus.
Voici pourquoi :
L’Agenda 21 Courbevoie ne prend pas la mesure des solidarités et transformations nécessaires à la société.
Le lancement public de cet Agenda 21 a tristement pointé l’inaptitude de la majorité à mobiliser sur ce thème. La faiblesse de la plateforme citoyenne fragilise le projet.
Seules 60 personnes présentes (contre 300 à Colombes par ex.) pour entendre un catalogue de mesures sans budget, sans calendrier, sans étude d’impact.
Par exemple :
« Favoriser la vie des quartiers ». Grâce aux conseils de quartier soigneusement verrouillés ?
« Développer des lieux de vie et de rencontres ». La ville manque de salles de proximité et les nouveaux projets n’en prévoient pas.
« Développer la fierté des Courbevoisiens ». Est-ce prioritaire ?
« Communiquer sur la qualité de l’air ». Il serait préférable de l’améliorer…
« Gestion dynamique des flux automobiles ». Dans ce cas, pourquoi ne pas continuer à utiliser sa voiture ?
« Communiquer sur le dynamisme économique de Courbevoie ». Sans doute sur l’importance des tours de la Défense ?
« Améliorer la gestion des encombrants ». Nos trottoirs apprécieront
« Faciliter la consommation alimentaire durable ». Mais la liaison froide des cantines génère transports et suremballage.
« Faire profiter de l’expérience de Courbevoie à des villes en voie de développement ». Vision paternaliste, plutôt Agenda 19.
Le programme porté par le Maire est un pas timide vers la bonne conscience. Le « mieux vivre ensemble à Courbevoie » mérite plus d’envergure.
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