Tous pour Courbevoie

Courbevoie-Défense 1 : Sarkozy / Poutine : les oukases de l’Epad

La gouvernance de l’Epad est à nouveau au centre d’un scandale. L’UMP annonce une concertation sur la couverture de la départementale par Hermitage. Au même moment, Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine signent à Saint-Petersbourg le protocole d’accord Hermitage. 

La signature qui vient d’avoir lieu samedi 19 juin à Sant-Petersbourg entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine est un coup de tonnerre pour la Défense et l’Epad.

Elle prouve que la concertation annoncée le 1er juin par le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski sur le devenir de la Défense 1 est inutile puisque tout est déjà décidé.

Depuis plusieurs semaines, nous dénonçons cette concertation car elle ne porte que sur une infime partie du projet Hermitage, la couverture de la départementale, tandis que le reste du projet (la construction des double-tours de grand luxe) et ses conséquences (l’expulsion des locataires) sont volontairement mises de côté.

Rappel des faits :

 Aux Damiers – Défense 1 : les habitants se battent contre la destruction des immeubles. 250 logements sociaux et intermédiaires, propriété de Logis Transport, sont peu à peu vidés de leurs occupants par des moyens dignes des pires marchands de biens. Une centaine résiste à la pression.

Le 1er avril 2010, telle une mauvaise blague, une demande de permis de démolir était déposée en mairie de Courbevoie par le bailleur social Logis Transport.

En mai, plusieurs élus constataient que les logements vidés étaient volontairement saccagés.

Début juin, le maire UMP de Courbevoie, Jacques Kossowski, refusait de soutenir les habitants dans leurs démarches judiciaires contres les actions répréhensibles du bailleur.

Il cautionne ainsi les expulsions et les pressions exercées sur les habitants.

Il s’abrite derrière la concertation prévue. Il est clair aujourd’hui que cette concertation est une mascarade.

Jean-André Lasserre (Président du groupe d’opposition PS Verts « Une autre ambition pour Courbevoie) pousse un coup de gueule : « Le clan Sarkozy décide. Les sujets trinquent. Après l’affaire du prince Jean, c’est tout l’Epad qui est pris en flagrant délit de mensonge aux habitants. Patrick Devedjian, Jacques Kossowski, Joelle Ceccaldi-Reynaud, Jean Sarkozy et leurs affidés locaux prônent la concertation sur un sujet déjà bouclé et même signé en grande pompe par Vladimir Poutine. Quant aux habitants, ils peuvent chercher un logement ailleurs. Nous resterons aux côtés des habitants qui viennent d’apprendre à la télévision que leur logement sera détruit avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy.»

 

Quel avenir pour l'hôpital de Neuilly-Courbevoie ?

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2010

Ingrid Fasshauer a interrogé le maire sur l'avenir du centre hospitalier dans le cadre de la réorganisation de l'AP-HP. Le maire a répondu qu'il espérait y voir développées des spécialisations en Alzeihmer et gériatrie. Il a en revanche conservé le doute sur le maintien de la chirurgie à Neuilly. Il a informé le conseil qu'il n'était plus Président du conseil d'administration  de l'hôpital depuis le 24 mai 2010.

 

Commentaire: nous serons attentifs à ce que l'hôpital de Courbevoie maintienne et étende ses compétences actuelles. Notre ville manque cruellement de structures adaptées pour les personnes dépendantes.

 

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Courbevoie : le coût des tentes

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2010

 Courbevoie dépense en 2010 près de 850 000 Euros pour louer des tentes et des podiums lors des manifestations municipales. Nous n'avons pas pu obtenir de la mairie une réponse précise sur la liste des manifestations concernées. Nous nous interrogeons sur ce coût de fonctionnement qui pourrait être réduit en investissant intelligemment dans du matériel municipal.

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Courbevoie : quels critères pour les crèches municipales ?

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2010

Les crèches sont un sujet récurrent du Conseil Municipal. A l'occasion de l'attribution des aides départementales aux structures de la petite enfance de Courbevoie, nous avons à nouveau demandé quels étaient les critères pour obtenir une place en crèche. Mme Leventic a parlé de priorité donnée aux enfants handicapés et aux "cas sociaux" (ce sont les mots de Mme Leventic) puis d'ordre d'inscription et enfin de recommandations des directrices de crèches. La transparence n'est toujours pas de mise.

Nous demandons une commission comprenant des membres reconnus pour leur indépendance, avec une transparence des critères d'attribution et des dates de réunions de la commission.

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Courbevoie : les associations oeuvrant dans le social mal loties par la ville

A l'occasion du du conseil municipal du 1er juin 2010

Parmi les nombreuses associations qui reçoivent des subventions de la ville, nous avons regardé les différences entre les sommes demandées et les sommes accordées. Les montants demandés par ces associations n'étant pas mentionnées sur le récapitulatif fourni aux conseillers municipaux (malgré des demandes répétées ces deux dernières années), nous avons dû consulter le détail des dossiers. Les décalages les plus importants concernent les associations oeuvrant dans le social: l'association "les blouses blanches" (animations pour les personnes malades et handicapées) avait demandé 800€ et n'a obtenu que 600€. Les Myosotis (aide aux personnes âgées) n'a obtenu que 1000€ sur les 4000 demandés, l'Escale (centre d'hébergement pour les femmes victimes de violence) avait demandé 1000€ et n'a obtenu que 600€,  Aides (lutte contre le Sida) qui avait demandé 3300€ n'en a reçu que 1000.

Les adjointes concernées ont eu du mal à justifier ces montants. Sur ce dossier nous déplorons une fois encore le manque de critères objectifs et de transparence. Les associations oeuvrant dans le domaine social accomplissent des tâches d'une importance capitale dans l'accompagnement des personnes en difficulté, comblant dans certains cas les défaillances des pouvoirs publics. Les économies budgétaires ne doivent pas se faire à leurs dépens. C'est un choix politique de la majorité UMP.

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Nouvelle Etoile : les crèches chassées rouvrent ailleurs ... plus chères

A l'occasion du conseil municipal du 14 avril 2010

La délibération proposée concerne la réservation de places en crèche et en jardin d’éveil dans un établissement d’accueil du jeune enfant

Intervention d’Ingrid Fasshauer :

Le groupe Une autre ambition pour Courbevoie décide de voter pour cette réservation de places en crèches car c’est une solution qui arrive à pérenniser la crèche mais à quel prix ?

Cette décision pose plusieurs questions. Tout d’abord sur la transparence de l’appel d’offres. Le but étant d’accorder le marché à La Nouvelle Etoile, cet appel d’offres a été fait « sur mesure ». Ensuite sur le coût supporté par la ville, cette crèche revenant environ 20% plus cher que les autres marchés comparables. Tout cela aurait pu être évité en anticipant les difficultés de La Nouvelle Etoile (la municipalité était représentée au conseil d’administration) et en exigeant une mise aux normes des locaux.

Par ailleurs, ce dossier pose une nouvelle fois le respect des droits de l’opposition et la fiabilité des réponses apportées sur les crèches. En effet, lors de précédents conseils municipaux, la majorité UMP avait dit qu’ils « cherchaient des terrains ». En fait, c’était déjà ficelé.

Enfin, Mme Fasshauer témoigne qu’aucun document n’avait été fourni en commission des affaires sociales. L’opposition ne pouvait pas faire d’analyse des dossiers. Elle a demandé plus de transparence et de respect de l’opposition.

 Réponse de la majorité UMP :

Mme Leventic répond de façon très évasive et dit qu’ils ne pouvaient pas donner d’informations tant que la CAF n’avait pas validé le dossier. En fait, ils auraient pu au moins donner un état d’avancement. La majorité UMP dit également que la finalité des terrains de la Nouvelle étoile (transformation en logements et crèche) a été décidée par le promoteur. Encore une fois, la majorité laisse les choix aux promoteurs privés.

 

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Courbevoie / Cité des Loisirs : 3,4 millions d’euros pour rien

Le projet de Cité des Loisirs qui devait être construite au Stade Municipal de Courbevoie est abandonné. Ce projet avorté laisse une ardoise de 3,4 millions d’euros aux Courbevoisiens.

3,4 millions d’Euros pour … presque rien. Que reste-t-il du projet à part un panneau devant le vieux stade de Courbevoie ? « Bientôt, ici, la Cité des Loisirs » disait-il. Le panneau a été retiré en toute discrétion

L’histoire débute en 2005. Le maire UMP Jacques Kossowski et sa majorité lancent « La Cité des Loisirs », un chantier pharaonique chargé de métamorphoser le vieux stade municipal de la ville. De nombreuses études débutent.

Salles de congrès, espaces culturels, lieux de séminaires, le projet d’une quarantaine de millions d’euros est grandiose et joliment présenté aux habitants.

En 2008, c’est un des points phare du programme électoral de l’UMP locale. Dès cette époque, nous dénonçons l’inadaptation du projet à la réalité du lieu. La proximité de la Défense, l’absence d’offre hôtelière dans l’environnement immédiat, une desserte réduite aux seuls bus RATP, nous semblent des freins insurmontables à sa réussite.

De plus, le coût de fonctionnement curieusement non estimé risque de peser très lourd sur les finances de la ville.

« Heureusement qu’il y a la crise » dit Jacques Kossowski en 2009 pour lancer un peu tard la seule étude valable de ce projet : l’étude d’opportunité.

Les résultats sont tombés au printemps 2010 et confirment notre point de vue de 2008 : le projet n’est pas adapté et inopportun.

La mairie vient de l’enterrer en clôturant le contrat qui la liait au maître d’œuvre sélectionné.

5 ans après, le stade municipal ressemble plus que jamais à une ruine, mais le budget municipal est délesté de 3,4 millions d'euros, soit  environ 40 euros par habitant !.

Jean-André Lasserre s’insurge : « 3,4 millions d’euros engagés pour rien. Dès le début, nous jugions ce projet de Cité des Loisirs inadapté. Le Maire s’est enferré dans sa décision jusqu’à ce qu’elle coûte très cher aux habitants. A la place, nous aurions pu apporter un service supplémentaire comme une grande crèche, service dont Courbevoie manque cruellement ».

 

Tour Phare : Jacques Kossowski : "la ville a fait son travail"

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 201

Question écrite de Joelle Paris : Monsieur le Maire, pourquoi n'avez-vous pas souhaité demander l'extension de l'Enquête Publique Tour Phare sur le territoire de notre commune, compte tenu de son impact sur notre ville ?

Pour répondre, le maire s'appuie sur le fait que le Préfet n'est pas tenu d'organiser l'enquête publique sur une ville voisine. 

Pas tenu mais il le peut ? il dit "lui en avoir parlé". D'habitude, sur ce type de sujet, il nous montre les courriers. 

Plus de publicité sur la ville ? "Le Parisien s'en est chargé" répond-il. Cela n'empêchait pas la ville d'informer ses habitants.

Pas de réunion publique dans la ville ? "Nous avons fait notre travail" assène-t-il.

Un travail dans lequel il apparaît que la plus grande discrétion de la part de l'équipe municipale était de mise sur ce dossier. Sans notre travail d'informations sur le terrain et le travail des journalistes, l'enquête publique tour Phare serait passée totalement inaperçue pour les Courbevoisiens. 

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Quelle politique municipale pour développer la circulation cycliste ?

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2010

Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur le projet de Vel'Abri, proposé par le Conseil Général. Ce projet consiste à installer des parkings à vélos fermés et payants sur la commune mais à part cela le dossier brille par un flou artistique. 3 sont en projet à Courbevoie, dont aux gares. Le coût est de 15 à 20 000 par abri et par an pendant 10 ans, dont 50% à la charge de la collectivité.

Avec cette somme, de nombreux parcs vélos moins sophistiqués pourraient être créés. Ce service en DSP (délégation de service public) est surtout un projet privé financé par la collectivité. Il sera aussi un support supplémentaire de publicité, et donc de pollution visuelle de notre espace urbain.

Ensuite, le service sera payant. Il ne s'adresse donc qu'aux propriétaires de vélos d'une certaine valeur souhaitant investir dans ce type de parking. Les adolescents pourront-ils garer leur vélo s'ils ne disposent pas de carte bancaire ? 

Enfin, il peut être intéressant de créer des garages à vélos gardés près des gares mais rares sont les logements à disposer d'un garage à vélo. Cela revient à créer des points d'arrivée sans penser aux points de départ. Le nouveau PLU ne contient pas d'obligation pour les garages à vélos.

Bernard Accart a répondu qu'il ne s'agissait que d'un vote de principe. Pour nous le projet est bien trop flou pour un vote positif, même de principe.

Vu le coût exorbitant du service, il existe d'autres solutions pour développer la place du vélo dans la ville, par des parkings à vélos abrités mais gratuits, par des pistes cyclables qui relient de façon sécurisée, pratique et cohérente les principaux quartiers et villes voisines, et par la possibilité de développer la location type Velib'.

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Infos complémentaires du 18 juin

Nous apprenons que les 7 maires de la communauté d'agglomérations GPSO (Grand Paris Seine Ouest) refusent de se prononcer aveuglement pour le projet Vel'Abri du Conseil Général 92 en l'état et réclament "de plus amples précisions concernant le dispositif".

Ces 7 maires de Boulogne Billancourt, Chaville, Issy les Moulineaux, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville d'Avray ont les étiquettes politiques suivantes : UMP, Nouveau Centre et Modem.

Une autre Ambition pour Courbevoie fait remarquer à cette occasion que notre groupe PS et Verts et notamment Joelle Paris (en charge de la mobilité urbaine) ont exprimé en conseil municipal du 31 mai les mêmes interrogations que le CSOP concernant le Vel'Abri : coût pour l'usager final, coût pour la municipalité, relation et conséquences sur les autres solution vélos existantes et gratuites...  entre autres questions plus pointues portant sur l'écologie urbaine et la mobilité.

Comme le GPSO, nous nous sommes abstenu de voter le projet Vel'abri dans l'état de flou total de sa présentation.

Mais la majorité UMP de Courbevoie préfère suivre docilement le Conseil Général sans se poser aucune question...

L'extension du SICUDEF

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2020

Le conseil devait délibérer sur une extension du territoire du SICUDEF, syndicat gérant la production de chauffage et de froid pour la Défense. Nous émettons de lourdes réserves sur l'extension du périmètre d'intervention du SICUDEF. Alors que l’extension de la Défense sur Nanterre vient d’être révisée substantiellement à la baisse, alors que le décret entérinant la fusion de l’Epad et de l’Epasa en un nouvel Etablissement public unique n’est pas encore validé, même s’il est présenté comme imminent depuis l’avis favorable du conseil d’état du 12 mai, alors qu’en conséquence le syndicat mixte d’études et de projets que chaque ville impliquée dans la Défense et son extension appelle de ses vœux, est en cours de constitution et en cours seulement, il nous semble prématuré et précipité d'acter l’extension du périmètre géographique du SICUDEF !

Pour nous, il s’agit une fois de plus d’un exemple de fuite en avant, coutumière à la Défense. Les besoins énergétiques de la Défense ne sont toujours pas précisés sérieusement à moyen terme, le Sicudef n’a jamais brillé par sa transparence et traine encore quelques casseroles.

Joelle Paris et Anthony Klein ont notamment pointé le manque d'études préalables, et le principe d'une augmentation de production de calories et de frigories.

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