A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010
A l'occasion du renouvellement d'une Délégation de Service public pour la crèche des Galopins, Ingrid Fasshauer a rappelé quelques principes qui guident nos prises de position dans ce domaine : la petite enfance est, et doit rester un service public relevant de la gestion municipale. Ce secteur n’a pas vocation à enrichir les entreprises privées. Nous souhaitons donc avoir un comparatif de coûts entre les DSP et les crèches municipales.
Par ailleurs ces DSP sont justifiées d’une part par les difficultés à recruter et fidéliser le personnel, d’autre part à un absentéisme élevé dans les crèches municipales. Mais quelles sont les causes de l'absentéisme ? On ne peut améliorer que ce que l’on connaît parce qu’on l’a étudié.
Stéphane Lenoel a ajouté que le point le plus crucial est évidemment le contrôle. Une telle délégation reste un service public et la collectivité doit effectuer une surveillance fine qui ne se limite pas à un bilan financier en fin d'année.
Patrick Bolli (Modem / Cap 21) a demandé également qui gérait l'attribution des places, puisque ce n'était pas mentionné dans la délégation. De plus, il précise que la ville met à disposition les locaux, en plus de la participation financière.
Mme Leventic (adjointe aux affaires sociales) a répondu que les projets étaient validés par la CAF et le conseil général.
Yolande Deshayes (1ère adjointe et conseillère générale UMP)a d'ailleurs confirmé que la mise en place des DSP était un choix politique qu'elle assumait complètement.
Commentaires :
Nous demandons à nouveau un bilan complet et comparatif des DSP et des crèches gérées directement par la ville, afin de pouvoir disposer des éléments réels qui nous permettent de mesurer l'efficience et les défauts de chacune de ces formules.
D'une part, cela montrerait que la ville effectue un contrôle réel de ses DSP ; d'autre part, cela donnerait des éléments pour mener une politique de la petite enfance efficace, et non pas seulement idéologique.
Nous nous étonnons par ailleurs qu’il n’existe aucune analyse détaillée de l’absentéisme.
Jean-André Lasserre a précisé que la fidélisation du personnel se jouait sur 4 critères :
- la rémunération
- le statut
- la formation
- le logement (voir article spécifique sur ce point)
Une vraie politique de ressources humaines pourrait éviter le recours aux DSP.
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