Aujourd’hui, votre enfant n’était peut-être pas dans sa classe mais dans une autre. Son professeur était absent mais non remplacé. Votre enfant n’a pas pu progresser dans ses apprentissages car l’enseignant d’accueil n’avait évidemment prévu ni d’avoir des élèves en plus ni de niveaux différents. Votre enfant est plus fatigué ce soir car dans cette classe à plus de 30, voire 40, on l’a occupé au mieux, mais l’enseignant n’a pas pu s’adapter à lui.
Cette situation existe déjà mais risque de se développer à la rentrée de 2011. Pour la 3e année consécutive, le gouvernement supprime 16 000 postes d’enseignants à la rentrée. Dans le 92, ce sont 200 postes en moins à la prochaine rentrée avec pourtant plus d’élèves.
Ces suppressions de postes signifient des remplacements non effectués, du personnel enseignant spécialisé en moins, des classes surchargées. C’est aussi du personnel administratif en moins, ce qui pèse sur le travail des directeurs ; des infirmières scolaires ou des auxiliaires de vie scolaires (AVS) qui disparaissent ; des médecins scolaires en charge de plusieurs dizaines d’écoles ; des intervenants en langues vivantes supprimés et moins de formation pour les enseignants.
Pour tenter de compenser lorsque leurs moyens financiers le permettent, les collectivités territoriales emploient, comme à Courbevoie, des infirmières, des intervenants en sport, langues ou musique. Est-ce l’affectation prévue de nos impôts locaux ? Non. La mairie doit payer les moyens matériels de l’école or aujourd’hui, il est encore difficile pour les élèves de travailler en informatique faute de postes suffisants ? Les tableaux numériques interactifs (TNI) se comptent sur les doigts d’une main dans notre ville. Même les photocopies sont limitées à 1 par jour et par élève !
Jusqu’à quand les rustines municipales pourront-elles éviter l’éclatement de l’école publique ? La politique de l’UMP aura des conséquences désastreuses sur l’avenir de nos enfants. C’est pourquoi notre groupe vote oui à toute amélioration des conditions de scolarité de votre enfant à Courbevoie mais déplore la politique nationale soutenue par notre député-maire.
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