Conseil municipal du 6 avril 2011
A l’occasion de la vente de villas par la ville, Anthony Klein est revenu sur la politique du logement à Courbevoie.
Le constat est évident. La ville manque de terrains, de logements sociaux, de lieux publics, de logements d’urgence. Et pourtant, la ville remet en vente au secteur privé des terrains qui permettront à des promoteurs de construire des petites résidences … probablement inaccessibles à la plupart d’entre nous.
C’est contraire aux besoins d’une large majorité de la population.
Jacques Kossowski a déclaré que cet argent allait servir à l’OPH (HLM) pour rénover des logements.
Certes, l’intention est louable, mais 19 logements en projet pour l’OPH en 20 ans, c’est très peu.
Quant au manque de foncier disponible, argument massue de la mairie pour ne pas construire, il ne tient pas devant le nombre d’opérations immobilières privées en cours dans la ville. Les promoteurs privés trouvent des terrains, parfois issus de reventes de la ville, avec des bénéfices considérables (voir l’opération de l’entrée de ville Pont de Courbevoie) tandis que le nombre de logements sociaux stagne.
Par exemple, en avril 2011, nous dénombrons des opérations privées :
- au pont de Courbevoie
- rue du faubourg Saint-Denis
- rue Marceau
- rue de l’Arche
- rue Winburn
- les Bruyères
Un autre choix est évidemment possible en profitant des opportunités pour construire des logements accessibles, ancrés dans la ville, permettant de fluidifier les parcours de l’habitat des Courbevoisiens.
Je suis pour le logement social à condition, de construire un immeuble par ci par là et non une cité HLM. Des immeubles qui s'intègrent totalement au quartier, des immeubles ou quand on est passant qu'on ne puisse par faire la différence entre une HLM et un immeuble privé et même résidentiel. Des HLM acceuillant aussi bien des salariés, des petits entrepreneurs,des étudiants, des personnes âgées, des chômeurs tranquilles mais pas de familles à problème ! Une réussite : l'HLM au 1% patronale situé rue Jean-Pierre Timbaud. On a l'impression qu'il s'agit d'une résidence en passant devant. L'immeuble est propre, bien tenu et les locataires tranquilles.
Rédigé par : Nelly | vendredi 02 sep 2011 à 19h21
Dans le Courbevoie mag, Jacques Kossowski a dit que Courbevoie ne possède plus de terrain pour construire des HLM.
Rédigé par : Nelly | mardi 14 juin 2011 à 19h40
Une petite erreur en écrivant cette phrase : "près l'escalier roulant du passage boulevard Périfèrique (1987)"
En fait, il s'agit de l'HLM Général Audran qui près de l'escalier roulant menant à la passerelle du boulevard circulaire.
Rédigé par : Nelly | mardi 14 juin 2011 à 19h38
J'estime que la ville de Courbevoie a un bon nombre d'HLM comme par exemple :
Massenet (ancien HBM de 1934)
début rue de Colombes (1957)
début boulevard Aristide Bruand (fin années 50)
fin boulevard de la Paix (fin années 50)
boulevard Aristide Bruand face au stade (années 30/40)
Kruger (1965)
Louis Blanc (milieu années 60)
avenue Marceau (fin années 60)
rue Victor Hugo vers n°55 ((fin années 60)
Les Verseaux (1970)
Les Corolles (années 70)
Le Capricorne (vers 1975)
Résidence de l'Encre (milieu années 70)
La Balance [ILM] (1977)
rue Victor Hugo, près d'une crèche (1982)
passage Lartigue (1984)
rue Victor Hugo au n°59 (1985)
près de l'escalier roulant du passage boulevard Périfèrique (1987)
rue Molière (1988)
rue Jean-Pierre Timbaud (2002 : au 1% patronale)
ETC
Les opérations privées que vous dites :
pont de Courbevoie/rue Victor Hugo/rue du faubourg Saint-Denis : vaste ensemble de résidences
avenue Marceau (je ne suis pas allée en ce moment)
rue de l’Arche (là j'y vais rarement dans ce quartier)
rue Winburn (petite résidence)
les Bruyères (je ne connais pas)
Je comprends votre réaction mais aussi, en construisant un grand nombre de résidences avec quelques résidences de standing, Jacques Kossowski donne un certain cachet à la ville de Courbevoie.
Rédigé par : Nelly | jeudi 26 mai 2011 à 19h35