L'un des membres du groupe "une autre ambition pour Courbevoie" a profité de son dimanche pour une petite balade cycliste dans Courbevoie. L'occasion de noter et de photographier quelques lieux de notre ville ... Témoignage.
"Ayant besoin de me dégourdir les jambes cet après midi après 3 heures de voiture, j’enfourche mon vélo et décide de faire une petite balade autour du quartier Gambetta.
Sur ma route, je ne lance même plus de regard vers le parc Charras découragé par le toboggan principal qui est encerclé par des barricades depuis plus de 2 mois pour y empêcher l’accès, et me dirige donc vers le parc Henri Regnault.
La première chose que je remarque est bien sûr l’accès à la défense qui se fait par un escalier à moitié fermé (et j’imagine ce que cela doit être à l’heure de la sortie de bureau)
Sur le côté gauche une pancarte m’indique accès PMR, et après avoir monté la rampe je tombe devant un ascenseur sur lequel une affiche scotchée à la va vite indique que celui-ci est à l’arrêt..
Cet endroit est donc devenu quasiment impraticable pour les salariés allant vers les tours ou la gare multimodale ; et les autres accès ne sont pas là pour arranger les choses : l’un, devant l’arrêt de bus, sur l’avenue André Prothin, a été muré ; l’autre plus loin descendant le long d’un échantillon du mur de Berlin, n’est pas très engageant et l’escalier est limite dangereux par temps de pluie. Il ne reste aux salariés qu’à se rabattre sur la rampe d’accès longeant la tour total, ou l’escalier lui faisant face (à moins qu’ils choisissent de braver plus loin les bus en empruntant les couloirs souterrains). Ce plan de déplacement est vraiment problématique pour les échanges entre le quartier Gambetta et la Défense.
Je me rends dans le parc Regnault et la première chose qui me saute aux yeux et la disparition d’un des jeux phare du parc, une endroit où mes gamins se sont bien amusés à tester leur équilibre et se suspendre. A la place, rien. Enfin si, les traces sur le sol des attaches du manège.
Plus loin sur la droite, un point d’eau (ou ce qu’il en reste) ; je ne peux m’empêcher de faire unparallèle avec le seul point d’eau du parvis, HS sur la place Iris à la Défense.
Et je me dis que le pré requis de tous Courbevoisiens emmenant ses enfants dans les parc de la ville, voir en ballade, c’est d’avoir une bouteille d’eau impérativement, compte tenu de l’état de matériel, quand il y en a.
Le chantier permanent généré par les travaux du tramway m’empêchent d’aller sereinement plus loin ; je fais donc marche arrière et reprend l’avenue André Prothin et prend la piste cyclable en longeant la tour Euro plazza (profitons du peu de piste cyclable qu’offre Courbevoie). Pas pour longtemps car la piste est brutalement fermée par les portes d’un chantier, et n’ayant ni les clé de la grille ni de casque de protection pour passer je rebrousse chemin.
Je finis par rejoindre le parc Diderot, en faisant bien attention aux diverses barrières qui signalent des dalles hs, voir des trous.
Et là, j’ai finalement soif ; or je sais qu’un point d’eau existe dans le parc, mais pourquoi j’ai un mauvais pressentiment ? Bingo, pas d’eau ! C’est donc confirmé, les points d’eau de ce quartier ont tous été désactivés. A l’aube de l’été, c’est sympa non ? je ne prend même pas la peine de vérifier que les sanitaires fonctionnent, car d’une part, je n’ai pas de pièce à perdre pour faire le test, et d’autre part, le voyant éteint me font supposer que les wc sont disfonctionnement
Dégoûté, démoralisé, je refais demi tour pour rentrer à la maison ; à l’arrivée, je m’envois un soda et m’enfourne une tablette de chocolat. Remontez moi le moral et dites moi que tout est opérationnel dans votre quartier ..."
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