Tous pour Courbevoie

Courrier au Préfet pour la prolongation de l'enquête publique Hermitage

L'enquête publique Hermitage est prévue du 12 septembre au 12 octobre 2011.

Devant l'ampleur du permis de construire, de nombreux élus et habitants, dont le groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" présidé par le conseiller général Jean-André Lasserre, demandent au préfet des Hauts-de-Seine la prolongation de l'enquête publique.

 

 

Sénatoriales : la gauche emporte 3 sièges (+ 1)

La gauche a progressé aux sénatoriales dans les Hauts-de-Seine.

Unie, elle remporte 3 sièges pour Philippe Kaltenbach (PS), Brigitte Gonthier-Maurin (PCF) et André Gattolin (EELV).

La liste UMP ne remporte que 2 sièges, un véritable camouflet dans les Hauts-de-Seine.

Les 50 ans du jumage avec Freudenstadt: une occasion ratée

 Certains courbevoisiens ont dû apercevoir des affiches annonçant le cinquantième anniversaire du jumelage avec Freudenstadt. Mais pour la plupart de nos concitoyens, cet évènement sera passé complètement inaperçu. Il est peu commun de fêter un tel anniversaire quasiment à huis clos. L'esprit du jumelage est de favoriser les rencontres entre les populations, pas de les cantonner à quelques dizaines de privilégiés: pas de rencontres de jeunes au programme, pas de concerts offerts au public alors que Freudenstadt présente un groupe musical de grande qualité, pas d'échanges d'artistes ou d'artisans... les possibilités étaient pourtant nombreuses pour faire de cet anniversaire un moment festif. Le renforcement des liens entre deux grands pays d'Europe ne passera pas par Courbevoie. Nous ne pouvons que le regretter.

Tours Hermitage : toute la gauche du 92 se mobilise

Le mercredi 21 septembre à 16H30 à la Mairie de Courbevoie,

Philippe Kaltenbach, Maire de Clamart, Vice-président du Conseil Régional d’Ile de France, Président de l’union des élus socialistes et Républicains des Hauts-de-Seine

Brigitte Gonthier-Maurin
Sénatrice des Hauts-de-Seine

et

André Gattolin
Responsable associatif des Hauts-de-Seine

Tous trois candidats aux élections sénatoriales

Ont déposé une contribution à l’enquête publique sur les tours Hermitage pour « marquer leur opposition à un projet pharaonique » ; voici le texte qu’ils ont déposé :

"Nous sommes opposés au projet de tours Hermitage :

• Car il conduira à la destruction de logements locatifs, sociaux ou non, qui seront remplacés par des logements de très grand standing dont le prix est estimé à plus de 12000€ le m².

Alors que le prix des logements a plus que doublé en 10 ans dans les Hauts-de-Seine, que de nombreux habitants socialement fragilisés et issus des classes moyennes ne parviennent plus à se loger dans notre département et sont contraints de s’éloigner de leurs proches et de leur emploi, le projet de tours Hermitage sera un facteur aggravant de la crise du logement.

• Car il aura un impact négatif sur la vie sociale du quartier (La Défense 1 / Allée Mozart / Louis Blanc) qui est déjà actuellement insuffisamment dynamique, En effet, les tours Hermitage seront à destination d’une clientèle « internationale » qui ne sera pas résidente à l’année.

Alors que le quartier de la Défense est aujourd’hui emblématique d’une politique forcenée conduite dans beaucoup de communes des Hauts-de-Seine et qui est source de profonds déséquilibres entre l’offre de bureaux, de logements, de transports, d’équipements publics et d’espace verts, le projet Hermitage dégradera le cadre de vie du quartier et n’apportera aucune réponse aux besoins des habitants.

• Car un certain nombre de doutes sur l’aspect technique, juridique et financier du projet sont de nature à remettre en cause sa faisabilité. De nombreux recours d’initiatives citoyennes n’ont pas encore fait l’objet de jugements définitifs et pourraient remettre en cause la légalité du projet. En outre, l’EPADESA n’a pas communiqué sur sa recherche de garantie de la solvabilité du groupe Hermitage qui pourraient, en cette période de tourmente économique et financière, ne pas être en mesure de mener cette opération à son terme.

Pour l’ensemble de ces raisons qui laisse à penser que ce projet pourrait ne pas être achevé et donc présenter un risque de friche urbaine, nous considérons que l’enquête pour le projet de tours Hermitage est prématurée et que sa durée d’un mois, la même que pour le simple aménagement d’une rue, est largement insuffisante. Nous demandons donc aussi sa prolongation."

Assis de gauche à droite : André Gattolin (EELV), Brigitte Gonthier-Maurin (PCF) et Philippe Kaltenbach (PS). Debouts, Daniel Suisse, conseiller municipal et Philippe Roche, membre du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" (PS - EELV - PCF)

 

UNIBAIL : "Tour Phare : le dossier est bloqué à cause des recours" dans le Figaro

Dans le Figaro du 19 septembre, Unibail reconnait que les recours déposé par le groupe "une autre ambition pour Courbevoie" (PS, EELV, PCF), sans oublier ceux des associations fortement mobilisés par ce dossier, gênent le projet de la tour Phare. Le combat continue donc, politiquement, en justice et auprès des habitants.

 

INTERVIEW - Guillaume Poitrinal, président du directoire d'UNIBAIL-RODAMCO. 

Dans le figaro du 19 septembre.

(...) "Pour la tour Phare, nous avons des accords pour acquérir les droits à construire. Mais aujourd'hui le dossier est bloqué à cause d'un recours d'un élu qui attaque le permis de construire devant le tribunal administratif de Cergy- Pontoise. Du coup, la date de livraison, prévue en 2016, risque d'être difficile à tenir. Enfin, pour la tour Triangle, nous sommes dans la phase préliminaire. Mais nous envisageons une livraison en 2016." (...)

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview en cliquant ici

Quel avenir pour la gare de Bécon-les-Bruyères (Courbevoie) ?

En juin dernier, la SNCF et le RFF (Réseau Ferré de France) ont présenté aux habitants de Courbevoie, Bois-Colombes et Asnières le projet de « modernisation » de la gare de Bécon.

Nous nous félicitons que ce dossier soit enfin d’actualité. Nous nous sommes également réjouis que le projet de métro express « Grand Paris Express » prévoie une gare à Bécon-les-Bruyères sur la liaison Roissy / Saint-Denis / Bécon / La Défense. 

Un projet insuffisant

Cependant à ce jour, le projet tel qu’il a été présenté (évalué à 25 millions d’euros), répond essentiellement aux exigences de la SNCF et du RFF et bien peu aux attentes des usagers de Courbevoie. Le souterrain actuel serait réservé aux usagers SNCF et fermé aux habitants et aux personnes à mobilité réduite qui devront faire le détour par une passerelle (découverte) située à 7 m de hauteur !

En outre, le projet présenté ne tient pas compte de l’existence prochaine d’une gare sur la ligne du métro express souterrain « Grand Paris Express ».

Anticiper le "Grand Paris Express"

De nombreux participants à la réunion ont souligné le fait qu’on ne peut pas continuer à étudier ce projet comme avant. Il est absolument nécessaire de tenir compte de la présence de la future station et d'étudier les correspondances, les problématiques de flux, l’insertion dans l’environnement etc… (C’est d’autant plus vrai que les horizons du projet gare et du Grand Paris Express sont à peu de choses près concomitants, soit environ 2017).

Il est en effet très probable que la passerelle devra être remplacée lors de la mise en service du «Grand Paris Express». Elle ferait alors « doublon » par rapport aux accès souterrains du futur métro « Grand Paris Express » 

Elaborer un schéma global

Il est donc urgent d’élaborer un vrai schéma global de pôle multimodal intégrant les problématiques d’accessibilité, de transparence urbaine et de desserte.

Nous devons exiger de la SNCF et du RFF que soit étudié un projet global, présentant plusieurs variantes (rampes d’accès pour les Personnes à Mobilité Réduite, réutilisation des souterrains existants, mise en place d’escalators …).

Le groupe "Une autre Ambition pour Courbevoie" demande au Maire de Courbevoie de sortir de l’ambiguïté et d’afficher une position claire allant dans le sens de l’intérêt des Courbevoisiens et des usagers de la SNCF.

Metro : "les tours géantes en débat pendant un mois"

Voici l'article dans METRO avec les propos de Jean-André Lasserre 

Cliquez ICI

(...)

"Une situation intenable"

Une version contredite par les opposants au projet, qui ont déposé lundi un argumentaire à la mairie de Courbevoie et en ligne. "Le tribunal de grande instance ne s'est pas encore prononcé sur le fond de l'affaire, indique Jean-André Lasserre, conseiller général PS et chef de l'opposition à Courbevoie. En outre, nous avons déposé un recours pour abus de pouvoir contre le protocole signé par l'Epadesa et Hermitage, sans oublier ceux déposés contre les permis de démolir. La réalité, c'est que le promoteur se trouve dans une situation intenable." L'élu en veut pour preuve l'attitude du groupe, qui vient d'assigner en justice une association de riverains à laquelle il réclame 8 millions d'euros pour des "procédures abusives"qui auraient retardé le projet. "Quand un groupe disposant d'un capital de 4 millions d'euros et préparant un projet à 2 milliards d'euros réclame 8 millions à une association de quartier parce qu'il ne parvient pas à lever les fonds, on peut se poser la question de sa solvabilité", assure Jean-André Lasserre.

(...)

 

Le parisien : "Tours jumelles Hermitage : à vous de juger !"

Voici l'article paru dans le Parisien du 12 septembre 2011.

à lire aussi sur le lien : Tours jumelles Hermitage : à vous de juger!

L’enquête publique sur le projet Hermitage de tours jumelles à La Défense débute aujourd’hui. L’occasion de s’informer et de donner son avis sur ce projet pharaonique.

La défense. Conçues par l’architecte Norman Foster pour le promoteur Hermitage, les tours jumelles mesureront 320 m de haut et seront les plus hautes de France. 

Hasard du calendrier, c’est juste au lendemain de la commémoration des dix ans de l’attentat contre les Twin Towers du World Trade Center à New York que le projet des tours jumelles Hermitage de La Défense entre dans sa phase de concertation. Le rapprochement, malencontreux, entre Manhattan et La Défense s’arrête là.

Le promoteur Hermitage, filiale du groupe russe Nazvanie, souhaite construire dans le quartier d’affaires, face au pont de Neuilly, deux tours de plus de 300 m de hauteur ainsi que plusieurs bâtiments (d’une surface totale de 41211 m2).

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• Des batailles d’avocats
• « La station de métro est déjà saturée »

Les trois enquêtes publiques sur ce projet pharaonique débutent aujourd’hui et se déroulent jusqu’au 12 octobre dans les mairies de Courbevoie et de Neuilly-sur-Seine.

Moins hautes et plus vertes

Le promoteur a dû apporter quelques modifications à son projet. La hauteur des tours a notamment été revue à la baisse pour respecter les exigences de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui a émis un avis favorable le 26 juillet. « Nous avons raccourci les tours de trois étages (NDLR : 16 m en moins) pour répondre aux demandes de la DGAC et au plan de circulation de l’aéroport du Bourget. Les tours feront 320 m. Elles seront aussi les plus vertes de La Défense, avec des échanges d’énergie, des panneaux solaires… » précise le PDG d’Hermitage, Emin Iskenderov.

La première tour, Hermitage Plaza Sud, qui fait l’objet de la première enquête, est localisée quai du Président-Paul-Doumer, square Vivaldi : elle comprend, sur 111823 m2, des logements, un hôtel et des services associés. La seconde, Hermitage Plaza Est, est située place Napoléon-Ier, quai Paul-Doumer : sont prévus, sur 106178 m2, des logements à plus de 12000 € le mètre carré, ainsi que des bureaux et des services. Enfin, la troisième enquête concerne les bâtiments Hermitage Plaza Ouest, comprenant commerces, bureaux, galerie d’art, auditorium, logements étudiants et services associés, situés place des Saisons, voie de l’Ancre, au pied des tours .

Par sa taille (ce seront les tours les plus hautes du quartier d’affaires et de France), par son contenu (ce sont les premières tours mixtes, bureaux et logements) et, enfin, par ses conditions de réalisation (il implique le relogement des 250 locataires des Damiers), le projet suscite beaucoup de curiosité, d’interrogations ou d’opposition.

Enquête publique d’aujourd’hui au 12 octobre. Deux exemplaires de l’intégralité des dossiers seront à la disposition du public dans les mairies de Courbevoie (service des permis de construire) et de Neuilly-sur-Seine (direction générale des services). Un membre de la commission d’enquête tiendra dix permanences pour recevoir le public à la mairie de Courbevoie (hall principal de l’hôtel de ville) : premiers rendez-vous aujourd’hui et samedi de 9 heures à 12 heures. 

Le Parisien citant l'association village : « La station de métro Esplanade est déjà saturée »

Article paru dans le Parisien du 12 septembre 2011 :

« La station de métro est déjà saturée »

ANDRÉ FESSY président de l’association le Village

A Courbevoie, l’association de quartier le Village, déjà très investie contre le projet de tour Phare (300 m) prévu derrière le Cnit de La Défense, est également inquiète du projet Hermitage Plaza et de ses conséquences sur les quartiers voisins, les quartiers sud de Courbevoie, situés de chaque côté du boulevard Circulaire.

« Pour réaliser ces deux tours, il faut abattre des logements existants, les Damiers, et les immeubles situés derrière vont perdre de la visibilité », commente André Fessy, le président de l’association.

« La construction des deux tours va amener dans le quartier au moins 10000 personnes supplémentaires, or c’est le secteur de La Défense le plus mal desservi, où la station de métro de la ligne 1, la station Esplanade, est déjà saturée aux heures de pointe, poursuit André Fessy. Pourtant, c’est le secteur de La Défense le plus impacté par les nouvelles tours : CB21 livrée en 2010, First où emménageront à la fin de l’année les salariés d’Ernst and Young, Hermitage… Les quais de cette station sont déjà trop étroits et il n’y a pas de possibilité de l’agrandir… »

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• Tours jumelles Hermitage : à vous de juger!

 

Le promoteur Hermitage réclame 8 M€ à des locataires de La Défense

Voici la dépêche AFP du 08.09.2011

(AFP) - Le promoteur Hermitage, filiale française du russe Mirax, réclame 8 millions d'euros à l'association de locataires "Vivre à la Défense" qui s'oppose à la construction de deux tours jumelles de 323 mètres de haut dans le vaste quartier d'affaires au nord-ouest de Paris, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier. L'association a d'ailleurs été déboutée de sa demande d'annulation de la vente des immeubles. "Le tribunal a prononcé l'irrecevabilité du recours, celui-ci  émanant d'une association non habilitée à contester une telle vente", indique le groupe dans un communiqué.
   La plainte déposée par le PDG d'Hermitage, Emin Iskenderov, auprès du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris évoque "le préjudice qu'il y a lieu d'évaluer à la somme totale de 8 millions d'euros" pour le "comportement excessif de l'association Vivre à la Défense et la multiplication de ses actions en justice", selon le document dont l'AFP a eu connaissance.
   "Des frais très importants sont engagés pour porter le projet qui ne peut être réalisé par la faute de l'association Vivre à La Défense que dans des conditions financièrement désavantageuses et difficiles", écrit Hermitage dans sa plainte.
   Hermitage avait annoncé le 7 février qu'il avait repoussé à fin juin 2011 au lieu de fin 2010 le bouclage du financement bancaire de 700 millions d'euros, sur un total du projet de 2 milliards d'euros, car il n'avait pas obtenu "la libération foncière de tous les terrains" sur lesquels les tours, qui seraient les plus hautes de France, doivent être construites en bord de Seine.
   Une dizaine d'habitants des immeubles d'habitation présents sur le site refusent de déménager, avait alors indiqué Philippe Chaix, directeur général de l'Epadesa (Etablissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche). Selon Hermitage, 178 familles ont été relogées depuis 2 ans et demi.
   Interrogé jeudi par l'AFP, l'Epadesa n'a pas souhaité commenter la plainte d'Hermitage.
   M. Iskenderov attend ce prêt bancaire de 700 millions d'euros pour boucler son financement, rendu plus difficile vu la frilosité des banques depuis la crise économique, des premières tours mixtes (bureaux-commerces-logements-hôtel) en France.
   Le conseiller général (PS) de Courbevoie (Hauts-de-Seine) Jean-André Lasserre a déclaré à l'AFP que "cette assignation révélait qu'Hermitage n'avait pas l'argent nécessaire et qu'il fallait arrêter ce projet avant l'enquête publique sur le permis de construire qui doit débuter le 12 septembre".
   Les tours Hermitage, dessinées par l'architecte britannique Norman Foster, font partie du "plan de relance" de La Défense, décidé en 2006. Le début des travaux est attendu pour la fin de l'année 2011.