A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011
A propos de la mise en place d'une équipe technique pour l'aménagement de la rue de Bezons.
Intervention de Joëlle Paris
De façon assez directe, le dossier consulté nous laisse très mitigés. On a le sentiment d'un projet sous dimensionné, traité en superficie.
Le Profil des intervenants paraît trop étroit et technique (un spécialiste en assainissement, un ingénieur « projeteur » sans doute récemment embauché et une comptable ) Une vision plus large et globale d’urbaniste fait défaut, d’autant que l’articulation pertinente du projet dans le renouveau du centre ville n’est pas avérée.
La commande s’appuie sur un constat contradictoire et il semble qu’aucune volonté politique ne soit en œuvre pour départager les objectifs : En effet, d’un coté il s’agit de mieux partager l’espace et de le rendre plus confortable pour les circulations douces, de l’autre, il ne faut surtout pas gêner le passage des 11 500 automobilistes répertoriés par jour…
Réponses de Bernard Accart (adjoint à l'urbanisme)
Un projet de parking de plus de 150 places à la Villa Médicis permettra de sacrifier les stationnements de ce tronçon et de libérer l'espace nécessaire à la circulation et aux circulations douces. La phase de consultation qui va commencer permettra à chacun de faire valoir son avis.
C'est un projet prioritaire pour la ville qui sera réalisé en 2012
Le débat qui a suivi (Anthony Klein, Jean-André Lasserre, Joëlle Paris, Patrick Bolli - Modem) a mis en lumière la faiblesse du projet qui s'appuie sur ce que la mairie considère comme des évidences invariables : maintenir la circulation de la rue de Bezons à 11500 véhicules / jour.
Bernard Accart l'a ajouté plusieurs fois : "nous devons maintenir la circulation", "il faut maintenir la circulation en permanence, même pendant les travaux".
En revanche, jamais l'arrivée de plusieurs milliers de piétons par la gare de Courbevoie n'a été évoquée.
Quant à la "contrainte" de la clinique Medicis évoquée par le maire, nous rappelons qu'il s'agit d'une opération privée dont nous ne connaissons pas les détails. Proposer un projet public sur cet espace aurait permis de le penser au sein d'un ensemble de centre ville, et non comme une "contrainte".
Enfin, l'aménagement d'un "petit bout" de la rue est totalement contradictoire avec le concours d'idées (voir article du meme conseil) qui prétend, après une large concertation, proposer des aménagements cohérents pour l'ensemble du centre-ville.
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