A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011
Intervention de Joëlle Paris :
Le sujet fait sourire, pourtant toutes les villes y sont confrontées.
Le pigeon est un volatile très méprisé en ville, accusé de dégrader les monuments, les bâtiments, d’être vecteur de maladies… Il fait pourtant partie intégrante de notre biodiversité urbaine.
Le pigeon a un souci de statut en France : il n’est ni animal domestique ni animal sauvage. Sans étiquette, il n’est pas officiellement nuisible ni chassable, ni protégé.
La nécessité de limiter les populations de pigeons entraine des pratiques cruelles pour les animaux et souvent totalement inefficaces. Seules 2 techniques utilisées en pigeonniers restent acceptables, mais une 3e ne l’est pas (cette technique dite du "perçage" laisse l'embryon se développer à son terme dans l'oeuf, mais la disparition de la poche d'air fait que le jeune pigeon ne peut percer sa coquille et en sortir) ; Malheureusement, le document de présentation émis par le prestataire SREP liste les 3 techniques sans préciser lesquelles sont utilisées à Courbevoie. Une ville qui fait souvent valoir son partenariat avec la LPO ne peut pas laisser son prestataire utiliser n’importe quelle technique de stérilisation des oeufs.
Pour éviter les regroupements dommageables de pigeons, il faut un nombre suffisant de pigeonniers. 1 pigeonnier ne suffit pas à accueillir tous les pigeons d’une ville. Plusieurs petits pigeonniers répartis sur le territoire sont plus efficaces qu’un ou 2 gros pigeonniers et leur cout est moindre.
Le pigeon en ville est affaire sérieuse, preuve en est qu'une réunion « Pigeon des villes » s’est tenue au Palais du Luxembourg le 4 juillet dernier avec la participation de 5 sénateurs ou leur représentants, d’une responsable de la protection animale du ministère de l’agriculture, de la DGA de la mairie de Fontenay sous bois, ville pionnière en la matière, et de nombreux associatifs. Cette réunion a mis en évidence les maltraitances et cruauté dont sont victimes les pigeons notamment de la part des entreprises spécialisées qui n’ont aucun protocole à respecter, faute de statut légal de ces oiseaux
Sénateurs et associatifs ont abouti à 4 propositions :
- 1 proposition au gouvernement, celle d’interdire les caissons à vide d’air qui servent à tuer les pigeons capturés
- 1 proposition aux élus locaux : intégrer la gestion éthique des animaux de leur territoire dans leur agenda 21, notamment les chats et les pigeons
- 1 proposition aux scientifiques d’évaluation de l’efficacité des pigeonniers
- 1 proposition aux associations de créer un forum d’échange, d’information, de coordination.
Nous avons donc des questions au sujet de cette décision :
Combien y a-t-il de pigeonniers à Courbevoie ?
Est-il prévu d’en construire d’autres ?
Est-il prévu d’interdire la technique barbare du perçage des œufs aux prestataires chargés des pigeonniers ?
Est-il prévu d’intégrer le sujet des pigeons à l’Agenda 21 ?
Réponse de B. Accart (adjoint à l'urbanisme) et du Maire
Il n'y a qu'un pigeonnier à Courbevoie, que la ville se prépare à acheter après l'avoir loué lors de la phase de test. Nous allons en construire 2 nouveaux et nous sommes en train de regarder avec des spécialistes le meilleur endroit pour ces nouveaux pigeonniers, sans doute au Faubourg de l'Arche et à Bécon.
La seule technique utilisée pour stériliser les oeufs de pigeons est le "secouage", qui permet d'éviter le développement de l'embryon.
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q"en on aime les animeaux ont fait en sorte de voir si des personnes pourais les garde il ya des pigeons baguée que les colombophilies voudrais recuperé il ya le numero de telephone ses facile de se mettre en contact avec eux avant de tuer
Rédigé par : madame prelis | jeudi 19 avr 2012 à 21h46