A l'occasion du Conseil municipal du 20 décembre 2011
Le maire UMP de la ville, Jacques Kossowski, propose au Conseil Municipal de voter l’autorisation de démolir des Damiers Anjou.
Cet immeuble abrite encore aujourd’hui 13 familles locataires (beaucoup plus dans l’autre immeuble Bretagne). Le but du maire est d’accentuer la pression sur eux et leurs voisins, des familles de la classe moyenne, afin de les remplacer par quelques fortunés bling-bling logés dans les tours Hermitage.
Pour la démolition d’un immeuble appartenant à un bailleur social (Logis Transport dans ce cas), il est nécessaire d’obtenir l’accord préalable du Préfet.
Bien loin de structures anonymes et abstraites, les élus locaux peuvent donc refuser cette autorisation.
Hélas, le maire de Courbevoie et la droite courbevoisienne ont choisi. Contre les habitants appartenant aux classes moyennes, ils préfèrent les riches acquéreurs d’appartements à plus d’1,5 millions d’Euros.
Quitte à voter aujourd’hui pour la démolition de l’immeuble Damier Anjou.
Quitte à mentir puisque le maire avait affirmé en réunion publique qu’il « n’autoriserait jamais une démolition tant que des occupants le refuseraient »
Par ce vote de mardi, le maire de Courbevoie et les conseillers municipaux qui accepteront de voter POUR mettent une pression insupportable sur les nombreuses familles qui résistent.
Alors que le projet rencontre des difficultés financières ;
Alors que le projet rencontre des difficultés techniques ;
Alors que de nombreux recours pèsent lourdement sur ce projet (y compris sur les permis de démolir, notamment par le jugement du TGI de Nanterre du 13 octobre 2011 qui interdit la démolition) ;
Le maire n’en a cure et décide de passer en force pour chasser les habitants de leurs domiciles.
voir aussi les articles :
Non à la démolition des Damiers
Damiers Anjou : l'UMP va à l'encontre de la justice
Ils ont voté POUR la démolition des damiers
Du logement social qui disparait
Damiers / relogement : les mensonges du maire dans Courbevoie Magazine
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